Du napo dans l'air
AAAAARGGGH, ZIGOUILLE PENDANT MON SOMMEIL
Le 28/04/2018
Samouraïs, ronins, ninjas, moines guerriers... Tout y était |
Cette fois-ci, je me suis projeté dans le Japon du XVIe siècle (époque Sengoku) avec les très sympathiques membres du réseau An Argader, adeptes d'un mélange détonnant où le jeu d'histoire avec figurines se marie avec le jeu de rôle. Un exercice tout bonnement passionnant.
Le drame s'est joué à Quimperlé.
Nous étions quelques uns à participer à l'attaque (ou à la défense), d'un château lors du troisième épisode d'une série d'aventures emplies de ruses, combats et manoeuvres aussi sournoises que machiavéliques.
Le tout organisé dans des décors tip top. Tel ce cul de basse fosse enfermant un samouraï chrétien et dont le sol était parsemé de réels... os de souris. Faut le faire.
Au final, le daymio, autrement dit le chef de clan que je représentais, a été lâchement assassiné dans son sommeil par de sinistres ninjas alors qu'il se reposait des efforts déployés pour la prise de la forteresse adverse. Sanglant épilogue à ses tribulations guerrières. Fini pour ma pomme !
Mais qu'importe, car l'ambiance était excellente, comme d'hab et d'autres aventures seront à venir. Que ce soit au Japon toujours ou bien, m'a-t-on confié, du côté du Far-West. Affaire à suivre donc.
Le napo ne sera pas mis au rebut pour autant. Une table "Vive l'empereur" se profile en effet vers Vannes au début Mai, le mois des ponts et des bastons. Elle est pas belle, la vie ?
LA COLONNE INFERNALE
Le 27/04/2018
Pour le moment, y a que les chevaux qui prennent des couleurs |
J'ai en effet en tête depuis quelque temps de réaliser un diorama, ou bien d'imaginer un scénario qui s'inspirerait d'une illustration de la campagne de France dénichée dans un bouquin de la série Histoire & collections.
Elle représente l'attaque d'une colonne française à la Fère-Champenoise, en 1814, sous les yeux esbaudis du tsar Alexandre.
Formés en carrés, les fantassins des divisions Pacthod et Amey qui escortaient un convoi avaient du progresser sous la mitraille et en subissant de nombreuses charges de cavalerie.
Impressionné par la vaillance des Français, le tsar avait alors envoyé des émissaires pour demander à ses adversaires de se rendre.
L'un de ces plénipotentiaires, le colonel Rapatel, un ancien aide de camp de Moreau passé du côté russe, s'était ainsi retrouvé face à un carré français dont l'artillerie était commandée par... son propre frère.
Porteur d'un drapeau blanc, il avait demandé au carré de se rendre, et une salve de mitraille lui avait répondu, le couchant raide mort. Gasp ! Les histoires de famille, c'est toujours compliqué.
Cet épisode sanglant me fait penser à une autre anecdote : celle du colonel français (et royaliste) que Wellington avait envoyé auprès de Soult, après la bataille de Toulouse, pour lui expliquer que Napoléon avait abdiqué, que la France avait un autre gouvernement et qu'il était "shocking" de ne pas mettre bas les armes.
Soult, qui était un homme méfiant et qui ne voulait obéir qu'à ses supérieurs, avait refusé dans un premier temps. Tout en voulant faire fusiller le colonel en question. Ce dernier n'avait dû son salut qu'en prenant la fuite (source : l'excellent livre "La bataille de Toulouse" de Jean-Paul Escalettes, ed. Loubatières).
Des Américains raconteraient ça dans un film qu'on ne les croirait pas.
UNE BONNE ADRESSE
Le 25/04/2018
Et alors ? Qui c'est qui raconte des billevesées et des fariboles ? |
Il leur arrive même - injure suprême - de douter de l'existence de la célébrissime Mme Odette, personnage incontournable du "Perroquet bleu", maison discrète et bien tenue dont je tairai l'adresse exacte.
Car les bons plans c'est comme les champignons. Ca se dit pas.
Néanmoins, pour faire taire une bonne fois pour toutes ces langues de vipère et faire rentrer ces crapauds médisants dans leur trou nauséabond de mauvaise foi, je tiens à apporter une éclatante démonstration de l'existence de ce remarquable établissement.
Car le Perroquet bleu existe bel et bien, bande de mécréants !
La photo ci-dessus, prise ces jours derniers quelque part sous les cieux franchouillards, en apporte un éclatant témoignage.
Vous me pardonnerez de ne pas y faire figurer Mme Odette.
Celle-ci était en effet en grande conversation avec le colonel d'un régiment de zouaves, accompagné de tout son état-major. C'est quand même beau, la gourmandise.
PLEIN CADRE SUR UNE BASTON
Le 24/04/2018
Une super production toulouso-bordelaise. Bref, y a du lourd. |
Pourquoi manoeuvrer en deux heures quand on peut se goinfrer tant qu'on veut avec un maxou de figs sur la table ?
Bref, pourquoi chipoter, mégoter, rabougrir et ragnagner quand on peut se prendre un bon gros pied, comme un gamin, le nez plongé jusqu'aux narines dans le pot de confiture ?
Les fanas du 28 mm et de " Vive l'empereur " avec lesquels j'ai eu longtemps le plaisir de ferrailler ont la réponse depuis belle lurette.
Ils viennent encore de frapper dans le sud-ouest avec une baston organisée cette fois-ci dans l'agglo bordelaise, dans les locaux de l'accueillant club "Historine".
Au menu du jour : les Ostrogoths contre les Franchouillards.
Une rencontre homérique immortalisée par un cinéaste débutant : Patricius von Spielberg, alias Laeronauticus, la terreur de Haute-Garonne, le sadique de la ville rose, l'homme sans lequel les bastons napo ne seraient que d'aimables dinettes de fillettes et la baïonnette une pitoyable sucette en guimauve.
Bref, un furieux comme on devrait en croiser plus souvent. Et, ce qui ne gâte rien, tout sauf un pisse-froid.
Alors, même si c'est pas encore du Godard, du Truffaut ou de l'Abel Gance... je relaie , donnerwetter, palsembleu und hildepute !
https://www.facebook.com/pmfigs/posts/214944982612995
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COSAQUE TOUJOURS, TU M'INTERESSE
Le 24/04/2018
V'là les bestiaux, tout frais sortis du moule de Front Rank |
C'est toujours du 28 mm, évidemment. Et ce coup-ci, c'est du Front Rank, belle et solide marque que j'ai toujours du plaisir à peindre.
Pour ceux-là, je vais revenir à la sous-couche blanche afin de faire péter les couleurs. Sur une figurine , j'essaierai aussi un truc qui m'a été refilé lors de la baston disputée près de Rennes : travailler les ombrages . Parait que ça marche comme dirait le ch'i père Donald en tripatouillant une attachée de presse d'un doigt distrait.
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Mes condoléances. Oui çà a l'air marrant ces parties...