Du napo dans l'air
ROUSTE RUSSE
Le 14/08/2018
Y en a qui ont essayé. C'est vous qui voyez. |
Charles de Vienzydonc, jeune padawan vannetais qui s'initie à la règle "Vive l'empereur", a testé mon scénario d'attaque de convoi français par des Russes en 1812.
Un scénario pas évident pour les franchouillards.
Le CR est à lire sur le forum de l'excellent site "An Argader"
http://argad.forumculture.net/t2148-du-plomb-dans-le-bortch
Parce qu'il est tard et que ma ministre de l'Intérieur m'a demandé de finir d'essuyer la vaisselle.Sinon, pan-pan cul-cul.
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Mon dé m'a tué
Le 09/08/2018
Ce jour là, on jouait liliputien... en 15 mm |
Anglais, Portugais et Espagnols commandés par Wellington en ont décousu récemment face aux Français pendant toute une journée dans un garage des environs de Nantes;
Malheureusement pour les buveurs de bière tiède, pourtant plus nombreux que leurs adversaires, le quartier général godon avait fourni des dés mal limés à l'état-major allié.
La règle appliquée était en effet "L'Age des aigles" qui laisse une part appréciable à la tactique et une part tout aussi grande - si ce n'est plus - à ces saletés de cochonnerie de pourriture de machins choses à 6 faces.
Le "principe de base", comme disent ceux qui aiment se répéter (car si un principe n'est pas de base on se demande bien ce qu'il est) étant que le jet de dé est censé simuler les ordres plus ou moins bien transmis par une estafette à une troupe ou bien le degré de discipline plus ou moins grand des biffins.
Hé be, vues les rafales de 1 et de 2 obtenues sur la table, il faut croire que ce jour là les aides de camp étaient tous bourrés à la sangria frelatée et que les troupes avaient lu un discours de Mélenchon. Pas moyen de moyenner ! Tout partait en quenouille, en purée et en capilotade. Raaaaah !
Résultat : les alliés ont reçu la fessée. Mais l'ambiance, elle, était belle. On était venus là pour ça , non ?
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CHICOREE BELGE
Le 20/07/2018
L'assaut du village tenu par les Français. De la masse et du soutien. |
Sauf, bien sûr, quand les bastos remplacent les libellules et que les boulets jouent à saute- moutons
C'est pourtant cette campagne là que le maréchal Philippe de Rentrededans, le Satrape d'Ille et Vilaine, et ma pomme, la Malédiction du Morbihan, avons décidé de parcourir le temps d'un jeu de stratégie pas piqué des vers. Car celui-ci mêle les manoeuvres effectuées sur carte et les bastons disputées sur table.
Le principe est simple (même moi, je suis arrivé à le comprendre).
Nous sommes en 1815.
Chacun de nous possède un certain nombre de corps d'armée.
D'un côté, on trouve des franchouillards, de l'autre tout un ramassis d'Anglais, de Belges, de Hollandais, de Prussiens et de Nassaviens. Bref, un tas de gugusses bien décidés à faire passer au ch'ti père napo le goût du brocciu et du calinzana, ces remarquables fromages méditerranéens auxquels des cohortes de vers corses donnent leur subtile saveur.
Les troupes dont nous disposons sont plus ou moins importantes .
Elles comprennent trois corps de 3000 points chez les Français et quatre corps de 2500 points chez les alliés.
Leur position est déclarée tous les trois jours à l'adversaire au moyen de SMS. On peut aussi utiliser des leurres.
Quant à la carte, elle est divisée en carrés susceptibles de devenir autant de champs de bataille potentiels.
Certains d'entre eux sont désignés comme des objectifs à prendre. Leur occupation permet d'engranger des points de victoire. Et si deux armées ennemies se rencontrent sur un carré on résoud les combats sur la table en reproduisant la configuration des lieux.
Le côté cocasse du truc, c'est que l'on peut faire appel à des renforts si des troupes amies se trouvent sur un carré voisin . Ces dernières entrent sur la table au 6e tour. Sachant que chaque bataille dure 12 tours.
Autre détail important : pour les prochains affrontements, on tient compte des pertes que nos troupes ont déjà subi. Pertes que l'on peut plus ou moins compenser si l'on a gagné ou perdu une bataille.
Inutile de dire que ça change la manière de manoeuvrer. Pas question de jouer les bourrins.
Comme il faut un début à tout, la première baston de cette campagne s'est déroulée ce matin dans mon antre breton.
Deux corps - l'un anglo-alliés, l'autre prussien - se sont heurtés à des Français teigneux mais , malheureusement pour eux, moins nombreux.
La lutte fut ardente et sombre, comme dit Monsieur Victor.
Ce qui a amené une brigade belge remontée comme un Mannekenpis en rut à empêcher les amateurs de camembert de se rendre maîtres de la totalité d'un village, les privant ainsi d'un point d'objectif.
La même manoeuvre étant opérée sur l'aile gauche allié par des Prussiens qui chassaient tout un bataillon d'infanterie légère ennemi du bois dans lequel celui-ci était venu ramasser innocemment des girolles. Non mais ! Sales bêtes, va !
Au final : 1 point de victoire dans ma besace (d'où la rapidité de mon compte-rendu diront les malveillants... non sans raison. hi, hi, hi).
Cela dit, je fais pas trop le malin.
Car sur la case d'à côté, dont la possession se disputera dans 15 jours, deux corps français vont bientôt en venir aux mains avec un corps prussien et un corps allié.
Et cette fois-ci, j'aurai de la vieille garde en face de moi.
Porca miseria ! Quelqu'un aurait-il du merchurochrome et de la bande Velpo ?
DU LOURD ET DU MECHANT
Le 11/07/2018
Au menu du jour : du tankiste grillé |
Une baston Team Yankee disputée avec des blindés modernes m'attendait ces jours derniers quelque part du côté de Pontivy.
Tanks et lanceurs de missiles ruskofs disputaient le bout de gras sur la table avec leurs homologues américains, sous la houlette de Matthieu, le maître des lieux.
Certes, le jet de dé compte énormément. Mais le jeu est rapide et le format sympa.
Le matos en 15 mm étant, si j'ai bien compris, de la marque Battlefront. Pas donné (c'est le moins que l'on puisse en dire), mais bien fait.
Des troupes françaises devraient sortir prochainement, pas forcément terribles en blindage mais rapides et efficaces dans les tirs de missiles, explique Matthieu-la-tornade.
Pour plus d'infos sur le jeu, y a qu'à cliquer là :
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LE RUISSEAU QUI TE LES BRISE MENU
Le 10/07/2018
Faut dire que l'affaire n'était pas simple pour les amateurs de calendos.
La faute en grande partie à un ruisseau qui traversait la majeuer partie de la table, en rendant "sans formation" toutes les unités qui le traversait.
Fidèle à son habitude, mon honorable adversaire - le vaillant maréchal Philippe de Rentrededans - avait bétonné sa défense en plaçant au milieu du terrain, et sur une colline, une pièce d'artillerie de 12 livres qui m'a donné bien du fil à retordre.
D'abord en boutant le feu à une maison que j'occupais d'emblée au coeur de Ligny (j'avais en effet repéré que le troquet du coin s'y trouvait). Ce qui réduisait fortement ma marge de manoeuvre.
Ensuite, grâce à d'incessantes voltes-faces, en travaillant au corps des unités que j'avais amenées sur son flanc gauche. Unités que menaçaient en prime des schutzen silésiens astucieusement embusqués dans un bois. Bien vu.
Une absence de coordination de ma cavalerie et de mon infanterie sur ce flanc ont fait le reste. Je ne suis pas parvenu à passer de ce côté là.
Cela dit,mon vis à vis n'était pas en reste. Car sur son flanc droit à lui, sa cavalerie - restée tant soit peu inerte - s'est heurtée d'une part au maudit ruisseau, d'autre part à la chaleur enthousiaste de mes boulets de canon.
Résultat, au final, chacun est resté chez soi à observer l'autre avec un air narquois. Raaaaaah, frustration... comme dirait un ministre en constatant qu'il reste encore quelques centimes dans les poches de ces vaches à lait de contribuables.
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Un tour de trop....pour moi sinon c'était bon...demain sera un autre jour...