Du napo dans l'air
TIENS, VL'A DU HUSSARD
Le 14/10/2018
Chico, Harpo et Groucho. Les frangins du napo. |
Perso, je n'ai pas le talent de ces gens que je considère comme de véritables artistes.
Bourrin que je suis, je donne plutôt dans l'effet de masse, la vue d'ensemble, le global. Histoire de permettre au public esbaudi et iconoclaste d'avoir une vague idée de ce que furent les bastons napos.
Cela ne va pas m'empêcher d'amener sur le salon de Lorient quelques exemplaires de mes cavaliers du 1er Hussard (compagnie d'élite en 1808).
Un régiment qui me parle plus qu'un autre puisque, jeune godelureau alors fort chevelu, j'y ai fait jadis mes classes.
En ce temps là, on croisait encore des brontosaures, des diplodocus et des tricératops dans les plaines de Tarbes.
Maintenant, le brontosaure, c'est moi. Porca miseria !
Raaaah... J'en ai les rhumatismes qui se réveillent comme dirait un archevêque en sortant du "Perroquet Bleu" où sa vieille copine, Mme Odette, vient de lui faire découvrir la subtilité de la page 1459 du Kama Sutra.
Celle où l'on a besoin d'une échelle, d'un balai brosse et d'un cure-dent. Pour le côté piquant de la chose.
- Commentaires textes : Écrire
GOUTE-MOI CA, C'EST BONNARD
Le 13/10/2018
En début de jeu, des unités avancent cachées. |
Le test de la règle napo "Le p'tit tondu" a tenu la route aujourd'hui du côté de Rennes.
L'abominable général illetvilain Philippe de Mordladedansmongars ainsi que ma pomme, JJ, la honte du Bro Wened, avons disputé la première partie de cette règle qui se joue avec des figs 15 mm sur des hexagones. Mais qui pourrait fort bien être proposée sur une nappe libre moyennant quelques aménagements.
Certes, comme beaucoup de jeux similaires, "Le p"tit tondu" fait pas mal appel au jet de dé. C'est un choix et cela n'enlève rien à son intérêt.
Car, entre autres détails, la règle nécessite de maintenir la cohésion des unités qu'elle met en oeuvre. De même, comme dans tous les jeux où chacun intervient à tour de rôle et non de manière simultanée, elle oblige aussi à tenir compte des réactions à venir de l'adversaire. Avec un côté tactique qui n'est pas inintéressant.
Au final, un jeu fluide qui - sans vouloir heurter personne - m'a d'avantage séduit que ceux déjà testés précédemment entre Vilaine, Rance et Frémur, du style Volley & Bayonets ou encore Fire&Fury.
Ne serait-ce que dans l'emploi de l'artillerie ou encore dans les conséquences que les combats entrainent entraine suite à une mêlée.
Tout cela saupoudrée de trucs cocasses. Comme le fait que ce n'est pas toi mais ton adversaire qui, sur un jet de dé caché, détermine combien d'unités tu as le droit d'activer à chaque tour de jeu. En te disant brusquement : "Stop ! Pas un pas de plus, vil coyote malodorant", quand t'as épuisé ton quota.
Dur, dur quand ça ne débouche que sur un double 1 au lieu d'un 10 ou d'un 12.
Autre constat : "Le p'tit tondu" donne un avantage assez net aux unités retranchées dans un terrain difficile. Ce qui oblige l'assaillant oblige à bien concocter ses attaques.
Cela dit, à bien y regarder, il n'y a là rien de vraiment nouveau sous le soleil.
Quelques améliorations devront toutefois être apportées sur les marqueurs qui accompagnent les fiches décrivant chaque unité. Il en va de même pour deux ou trois détails.
Bref, un second test s'impose. Par exemple pour s'intéresser à l'attaque d'un village ou d'un bois occupé par un adversaire.
Mais le premier contact est bon. On va pas bouder notre plaisir, acré milliard ed' vingtdediousse !
- Commentaires textes : Écrire
TONDU MAIS TEIGNEUX
Le 12/10/2018
Un exemple de mêlée sanglante. Ben... y a plus qu'à. |
Avec le féroce général Philippe de Rentrededans, on va tester demain du côté de Rennes, la règle "Le p'tit tondu". Ce qui me va tout à fait étant donné que la seconde partie du titre correspond exactement à l'anatomie de mon occiput.
Ca se joue sur des hexagones en 15 mm et ca n'a pas l'air compliqué côté comprenette. Après, c'est comme avec les dames, faut savoir un peu de bol (aux dés, en l'occurence) et manoeuvrer sans s'y prendre comme un bourrin.
Allez, JJ, affute tes armes.
- Commentaires textes : Écrire
UN PEU DE JARDINAGE, CA FAIT PAS DE MAL
Le 11/10/2018
V'là le chantier. |
Cela m'amène en particulier à cloisonner les champs, façon bocage. Car le pays basque expagnol, c'est pas vraiment la Beauce.
Si on fait une démo napo sur le décor, ça me donnera aussi l'occasion d'imaginer un point de règle permettant à certaines troupes de traverser la rivière en radeau (fabriqué avec des tiges de brochettes).
Après, je passerai les troupes en revue . Idem pour les quelques tableaux qui seront accrochés sur des grilles pour accompagner le diorama.
Histoire de rappeler aux oublieux que ça a bastonné sec en 1813 et en 1814 dans le sud-ouest de la France : batailles de la Nive et de la Nivelle, sièges de Bayonne et de Navarrenx, bataille d'Orthez, combat d'Aire-sur-l'Adour, raid de cavalerie sur Pau, accrochages dans le Madiranais et dans la région de Tarbes, jusqu'au siège de Toulouse en avril 1814. Une ville où, comme le disait Nougaro, même les mémés aiment la castagne, avec les combats menés en particulier au sud de la ville, aux Ponts Jumeaux ainsi que sur les collines du Calvinet.
Tout cela pendant que le petit père Napo ferraillait dans l'Est face aux Autrichiens, aux Russes et aux Prussiens.
Le bougre avait abdiqué depuis plusieurs jours qu'on faisait encore le coup de feu sur les bords de l'Adour et de la Garonne.
La garnison de Bayonne, qui s'était payé le luxe de faire prisonnier un général anglais lors d'une sortie offensive, étant la dernière à déposer les armes. Sur ordre, s'il vous plait.
Comme le dit un pote pyrénéen, "faut jamais emmerder un Basque".
- Commentaires textes : Écrire
T'AS LE BONJOUR DU TOMMY, MON POTE
Le 10/10/2018
Trois Ch'tis pur porc. |
Une facheuse maladie qui les amène par exemple à refuser mordicus de jouer sur une table une armée venue d'outre-Manche, ou bien à afficher le sourire jaune et douloureux du constipé quand ils sont obligés de serrer la pogne d'un reconstitueur vêtu d'un kilt ou d'une tunique rouge.
Il y en a. Si, si. J'ai les noms.
De retour de mon ch'ti voyage dans le Nord-Pas de Calais, je me fais donc une joie d'adresser une spéciale dédicace à ces coinçés de l'ouverture.
Il s'agit d'une photo prise avec mon fiston et sa copine, casques de Tommy sur l'occiput, avant de descendre visiter les très étonnantes galeries de la "Carrière Wellington" à Arras.
Ce site n'a rien à voir avec le fieldmarshal qui nous a mis la rouste à Waterloo.
Il fait simplement référence à la capitale de la Nouvelle Zélande, un pays dont les soldats ont creusé en 1917 les tunnels destinés à relier les nombreuses galeries de calcaire que l'on trouve sous le sol d'Arras.
Cela, en vue de permettre à nos alliés anglo-saxons de déclencher une offensive qui - grâce à l'excellence des états-majors et au grand sens tactique qui les caractérisait - a fait des milliers de morts pour pas grand chose en fait. Plus de 4000 par jour si j'ai bien retenu ce que l'on m'a raconté.
Pas moins de 24 000 soldats ont vécu pendant un temps dans ces galeries dans des conditions pas vraiment jouissives.
De vils et infâmes godons qui sont ensuite allés se faire trouer la peau pour nous aider à nous débarasser des importuns d'en face. Quelques jours avant que leurs potes franchouillards aillent en faire de même, un peu plus au sud.
Pour ceux qui mélangent tout, y a des trucs qu'il me parait intéressant de rappeler de temps à autre. Gné ?
Lire les commentaires textes
Euh...Nous les français, on ne refuse pas de jouer contre les anglais...mais c'est eux... ils se cachent toujours derrière leurs alliés ou les prussiens...
Ben oui on s'aime avec les Brexiters...ah merde! ils s'en vont déjà...