Du napo dans l'air
DECIDEMMENT, J'SUIS PAS VERNIS
Le 31/10/2018
Vernis "mat" Prince August à gauche, Amsterdam à droite |
La peste soit des étiquettes et des marques qui te prennent pour une bille.
J'ai pour habitude de ne pas mettre de vernis sur mes figs car je trouve que , même quand c'est marquée "mat", ça l'est pas vraiment et ça brille toujours un peu. Y compris avec la marque Pebeo, que j'ai déjà testée.
Ces jours derniers, je me suis toutefois fendu de quelques euros pour faire de nouveaux tests : avec un tube de vernis mat de Prince August et un flacon de marque Amsterdam, annoncé mat lui aussi.
Enfer et consternation ! Je dirais même échec et mat !
Le fameux vernis de Prince August n'est finalement pas si mat que ça. Loin s'en faut.
Quant à celui d'Amsterdam, il transforme carrément ta fig en sapin de Noël.
Ca scintille de tous les côtés. Un vrai phare breton. Au point que j'ai du reprendre mon cavalier, un aide de camp, et repeindre dessus.
C'est embêtant. Car l'intéressé était déjà pas trop futé. Maintenant, il en tient carrément une sacrée couche.
GOBRIEN NE LÂCHE RIEN
Le 30/10/2018
Le crâne de Saint Frusquin, découvert sur un pieu.Horreur et damnation |
Une terre sanguinolente où l'on change de divinités comme de braies, où les guérisseuses copulent avec les druides, histoire de se donner du coeur à l'ouvrage, où la bière se boit dans des cornes d'auroch égorgé.
Un coin où l'on étripe, on pille, on saccage et on verse dans la razzia comme qui rigole, avant de s'écrouler ivre mort au pied du dolmen dans lequel roupillent les ancètres de leur sommeil d'ivrognes.
Bref, pas vraiment le pays des bisounours.
Pour faire bonne mesure, ajoutez au tableau des Pictes, des Angles et des Scots tout aussi dépenaillés les uns que les autres et dont on ne comprend pas un traitre mot du langage.
De féroces gaillards qui, derrière leur sourire narquois, sont prêts à vous fondre sur le rable comme la vérole sur le bas clergé breton.
Voilà pourtant l'endroit que l'on m'a demandé d'évangéliser avec force ruses et moyens détournés, lors de la partie "Argad" organisée dimanche quelque part du côté de Vannes, sur un décor représentant dans la Bretagne des origines.
Gobrien-le-gros-malin, l'homme de Dieu que j'interprétais en entrechoquant des genoux sous ma bure crasseuse, n'en a pas moins commencé à faire son office : baptisant par ici, argumentant par là, fût-ce au prix de quelques pieux mensonges, distribuant des bénédictions (ça coûte pas cher), discutant pied à pied le bout de gras avec tous les pékins qui lui passaient sous le goupillon.
Bref, besognant sec et engrangeant les âmes à tire-larigo dans le giron de notre mère sainte mère l'Eglise.
Rude tache, ma foi, dont je me suis sorti indemne après tout une journée de jeu. Ce qui, parait-il, relève déjà du miracle.
On m'a en effet confié que mon prédécesseur dans ce rôle ingrat,avait tenu à peine un quart d'heure sur la table avant de se faire massacrer.
C'est à dire hâché fin, fin, fin, salé, poivré et mis au four avant de voir son crâne servir de candélabre au sommet d'un pieu.
Tiens, si j'y arrive et si Rome est d'accord, je vais en faire un martyr.
C'est un truc juteux, le martyr.
Découpés en tout petits morceaux et vendus à l'encan comme de vénérables reliques, ses bouts de dents, d'orteils, d'oreilles et de coccyx devraient me rapporter un max sur les foires et marchés de la région.
Pas de temps à perdre. D'autant plus que, comme le disait Saint Laurent, mort à Rome sur une rôtissoire, " j'ai comme l'impression que je suis grillé dans le coin".
SEPPUKU, KATANA ET TOURS DE COCHON
Le 29/10/2018
V'là un des décors. Ca en jette, non ? |
Autrement dit et à peu de choses près : salut mon pote, ça biche ? T'as la gnaque ? T'as pécho hier soir ?
Le début du week-end a été japonais, du côté de Vannes.
Je suis allé trainer mes guêtres et mon katana dans les allées des "24 heures du jeu" de Theix. Une convention qui rassemble le ban et l'arrière ban des jeux de société en Morbihan, voire au-delà.
Le réseau de joueurs "An Argader", avec lequel j'ai le plaisir de siroter un saké de temps à autre, y présentait un vaste décor consacré à l'époque Sengoku.
Cette période turbulente des XVe et XVIe siècle a vu les clans japonais se mettre sur la tronche avec presque autant d'ardeur que les supporters de Marseille et du PSG. Tout en finesse, quoi.
Pas moins de quatre tables y étaient alignées avec des décors pas piqués des vers, boudiou, hildepute und gottverdamnt !
Quant à la règle, elle mêlait le jeu d'histoire avec figurines et le jeu de rôle ainsi que je l'explique sans détours sur le site Internet suivant : https://www.facebook.com/groups/JeudHistoire/
Perso, j'interprétais le rôle de Okuda Takao, un samouraï teigneux comme un pitbull à qui on vient d'injecter une dose de coke délayée dans un grand verre de vinaigre de cidre.
Celui-ci avait plusieurs objectifs à atteindre. Buts sur lesquels je resterai discret . Car l'aventure va se poursuivre dans les mois qui viennent et les oreilles ennemies continuent de nous écouter. Prudence est mère de sureté, comme dirait DSK en enfilant son treizième condom dans un diner mondain.
Disons simplement que j'ai réussi à mener ma barque .
De sombre seigneur d'un modeste fief campagnard sur lequel ne poussent que du riz et des lamentations, je suis devenu le puissant gouverneur de la capitale du clan Hojo. Raaah lovely. A moi les geishas et les tripots !
Certes, cette promotion est due à une sombre trahison. Mais dans le Japon de cette époque là, celui qui ne trahit pas passe généralement pour un peigne-cul . Donc, pas de panique, je suis dans la norme.
Toute la journée s'est ainsi passée en manoeuvres, intrigues, bisbilles et malversations.
Tout cela sous le regard d'un maître de jeu qui avait fort à faire : nous étions 13 à table ! Ca porte bonheur.
Une autre ambiance régnait le lendemain.
Cette fois-ci, nous nous sommes téléportés dans la Bretagne des origines.
C'est à dire l'actuelle Angleterre. A l'époque où les Pictes se passaient les noisettes au bleu, les Angles pillaient tout qu'ils pouvaient, les Scots égorgeaient prêtres et donzelles, tandis que les Bretons - toujours âpres au gain - tentaient de faire sans scrupules du commerce avec ce joli monde.
Mon personnage était le moine Gobrien. J'adoooore les moines ! Ca te bénit d'une main et ça se défroque de l'autre.
Là aussi, l'affaire est à suivre comme dirait un ex- secrétaire d'Etat, grand amateur de réflexologie, en repérant les doigts de pied d'une secrétaire dont il n'a pas encore suçoté le gros orteil.
QUAND Y A EUGENE, Y A TOUJOURS DU PLAISIR
Le 26/10/2018
Ca a chargé de tous les côtés, gottverdammt ! |
La partie napo organisée aujourd'hui du côté de Rennes dans l'antre du maréchal iletvilain Philippe de Taspasintérêtàfaireunsix-Moncochon s'est terminée par la victoire de mon armée autrichienne. De peu, certes. Mais tout de même.
C'est simple, j'en ai presque avalé mes saucisses et mon café viennois de travers.
La règle pratiquée sur hexagones avec des figs de 15 mm était "Le p'tit tondu". Simple, ludique et sans prise de tête.
Il s'agissait pour les deux inconscients que nous étions de reconstituer la bataille de Sacile qui a opposé en 1809 les 40 000 Ostrogoths de l'archiduc Jean aux 36 000 franchouillards et ritals commandés par Monsieur Eugène, sieur de Beauharnais, fils adoptif de Napo-le-teigneux.
Si les villages qui nous servaient d'objectifs ont été occupés à égalité par les belligérants, la baston s'est terminée par un nombre supérieur de pertes chez les amateurs de calendos et de rouge qui tache. Comme quoi, l'histoire ne se répète pas toujours forcément.
Cet affrontement, fort sympathique au demeurant, nous a surtout permis de continuer à tester notre connaissance de la règle.
Un jeu qui exige pas mal de précision et de rigueur dans l'organisation des troupes et l'agencement des ordres. L'idée étant de manoeuvrer en restant le mieux groupé possible.
D'autres parties suivront.
Mais, de coup de canon en coup de sabre, la règle commence à entrer doucettement dans mon crane obtus. Et ce soir, c'est bière pour tout le monde !
L'OSTROGOTH EN RANGS SERRES
Le 22/10/2018
Ben, y a plus qu'à, maintenant |
Voici une partie de mon armée 15 mm autrichienne soclée pour être jouée au "P'tit tondu" (ou encore à Volley & bayonets qui permet, si j'ai bien saisi, une grande liberté dans la conception des plaques ).
Je possède encore pas mal de cavalerie , d'infanterie et d'artillerie ostrogothes. Mais; avec ça, y a déjà largement de quoi faire.
C'est mon adversaire, le cruel général Philippe de Pacédoine, qui va pouvoir se goinfrer.
Lire les commentaires textes
Et bien secouer la bombe avant!!! Santé Maria!!!
Tu t'emmerdes pas. Tu vas chez Cultura, t'achète le vernis en bombe pour tableau satiné et mât. Tu passes le premier, t'attends une bonne nuit, tu passes le second. Pas de brillance, et des figs indestructibles. Ca marche aussi sur des figs comme la tienne, qui a subit une chirurgie esthétique foireuse. On en parlait encore ce weekend lors de la baston, je croyais être un cas rare à faire ça, en fait beaucoup font comme moi! J'ai perdu l'occase de vendre l'exclu! arghh;
Tu t'emmerdes pas. Tu vas chez Cultura, t'achète le vernis en bombe pour tableau satiné et mât. Tu passes le premier, t'attends une bonne nuit, tu passes le second. Pas de brillance, et des figs indestructibles. On en parlait encore ce weekend lors de la baston, je croyais être un cas rare à faire ça, en fait beaucoup font comme moi! J'ai perdu l'occase de vendre l'exclu! arghh;
Mes yeux... et l'appareil photo qui est vraisemblablement déréglé ;-)
Ah bon? Moi j ai de la bombe Amsterdam vernis mat pour acrylique..
Pas de souci...ça doit être tes yeux....😁