Du napo dans l'air
BASCOUILLERIES
Le 23/11/2018
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| Les lieux du drame, avant l'empoignade |
Curieux en cette saison, me direz-vous. Mais le plus étrange, c'est qu'ils le font avec un flingue à la main.
Allez vous étonner après ça que les gens du cru le prennent mal.
Les touristes refusant mordicus de troquer le Brown Bess contre un appareil photo (même si ce dernier était encore à inventer), la baston était assurée.
Celle-ci a d'abord éclaté sur les sommets et dans les villages qui bordaient la frontière, avant de se poursuivre dans le secteur de la Nivelle, puis au sud de Bayonne, pas loin des rives de la Nive.
C'est ce dernier et déplorable incident diplomatico-stratégique que le maréchal Philippe de Pacédoine (Pacé est une riante commune des environs de Rennes) et ma pomme avons décidé de reproduire avec des figs 15 mm sur une table truffée d'hexagones, comme le veut la règle "Le p'tit tondu".
L'iletvilain s'est chargé des Français tandis que j'étais venu spécialement du Morbihan pour enseigner aux Godons la bonne façon de se chicorer au Pays Basque.
Dans chaque camp, une bonne vingtaine de régiments dûment collés sur leurs plaques en carton recouvertes de flocage se faisaient face. Avec quasiment pas de cavalerie. Les Français étant seuls à aligner quelques maigres chasseurs à cheval dans ce pays où les collines sont aussi nombreuses que les moutons.
Faut dire ce qui est : l'affaire n'a pas été simple pour les franchouillards chargés de prendre d'assaut le village d'Arcangues, tout en voyant des amateurs de flan à la gélatine verte et des inconditionnels de morue salée traverser la rivière pour venir leur conter fleurette sur le flanc.
Résultat : l'Histoire a été respectée.
En dépit de leur indéniable vaillance , les p'tits gars de Soult, un peu emberlificotés dans leur assaut, ont fait fléchir l'aile gauche allée. Mais ils n'ont pas tenu face au feu et aux contre-charges délivrés par la ligne anglo-ibérique.
Au point d'enregistrer deux fois plus de pertes qu'ils n'en avaient fait subir à leurs alliés.
Au 26e tour de jeu (qui en comportait 30, et chaque tour est rapide), la messe était dite. Et le repli français nécessaire.
En guise de consolation, on rappellera à ceux auquel le seul mot "d'Anglais" donne des boutons que la suite a jadis fait honneur aux franchouillards.
Assiégés dans Bayonne alors que Soult était parti ferrailler plus à l'Est, les défenseurs de la cité basque se sont offerts un peu plus tard une sortie offensive pas piquée des vers. Cette dernière leur en a effet permis de faire prisonnier le général anglais qui leur cherchait des noises.
Le clampin s'appelait John Hope. Y a vraiment des gars qui portent mal leur nom.
Commentaires textes :
AU PAYS DU SOLEIL SANGLANT
Le 21/11/2018
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| Une terre de rizières et de trahison où tous les coups sont permis |
Une figurine que je manipulais voici quelques mois du côté de Quimperlé, dans le cadre d'un jeu de rôle et de stratégie organisé par l'excellent réseau An Argader, a déjà vécu cette expérience pas vraiment affriolante.
Depuis, je ne dors plus que d'un oeil (celui qui n'a pas été crevé par la donzelle assassine). Et les personnages qu'on me confie sont devenus plus retors.
Je vais du moins essayer de le démontrer les 26 et 27 janvier prochains au cours d'un gros événement organisé au parc des expositions de Vannes : le Japan Vannes Matsuri.
Une manifestation multiforme qui rassemble tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin aux us, coutumes et moeurs exotiques des habitants du pays du Soleil-Levant.
Plusieurs tables évoquant le Japon de la très agitée période Sengoku y seront présentées par les membres de An Argader.
Elles permettront de poursuivre les aventures des personnages interprétés par près de 14 joueurs. S'cusez du peu.
Perso, je continuerai à jouer le rôle de Okuda Takao, un samouraï parvenu, à force de ruse, de mièvrerie et de ténacité, à sortir de son triste état de "kimono jaune" pour devenir le puissant gouverneur de la ville de Takama, imposante voisine de Yavaitquapa. Une charmante cité portuaire qui est elle même est située non loin de Tauraipu-Maistapasu et de l'interlope Tasplusquatefaireseppuku.
Va encore falloir se méfier de tout le monde : des ennemis, bien sûr, mais également des amis, cela va de soi.
Car en cette terre de saké, de courbettes et de kimonos , plus les chemins sont sinueux, plus t'as des chances d'arriver vite.
L'essentiel étant évidemment de ne pas se faire prendre la main sur le sac de riz, comme dirait Monsieur Carlos du fond de sa cellule.
Bref, en janvier, va falloir se la jouer fine. Fine et teigneuse. D'autant plus que, selon les dernières rumeurs, une bataille se prépare également.
Raaah lovely. ! Va encore y avoir de la brochette d'ashigaru au menu !
PS : Vous voulez avoir une idée du scénario et des personnages, bande de petits curieux ? Allez donc jeter un oeil sur le CR suivant :
PLUS C'EST PETIT, PLUS C'EST MECHANT
Le 20/11/2018
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| Les Ruskofs se resoclent. En avant la moujik, comme disait San Antonio |
Elle sera consacrée à la bataille de la Nive qui a opposé les Anglais et les Espagnols aux Français en décembre 1813, en plein Pays Basque.
Les amateurs de tortillas étaient tellement remontés contre ceux qui avaient occupé leur pays pendant plusieurs années qu'ils voulaient passer au fil de l'épée et griller tout vifs chaque franchouillard dont ils croiseraient le chemin.
Une haine tellement féroce qu'elle a amené Wellington, soucieux de se ménager les populations civiles, à les envoyer par la suite en deuxième ligne. C'est une des raisons pour lesquelles ils n'ont pas participé à la bataille d'Orthez.
D'autres bastons sur table suivront, bien sûr.
Du coup, j'en profite pour resocler toute mon armée ruskof 15 mm qui dormait depuis des années dans ses boites : 13 brigades d'infanterie, 9 de cavalerie, un chouia d'artillerie.
Salez, poivrez et servez chaud. Le premier qui bouffe l'assiette de l'autre a gagné .
A L'OUEST, DU NOUVEAU
Le 19/11/2018
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| Y a même le curé qui a sorti le flingot. |
Maintenant que la grippe, source de mes maux (résolus) de palpitant, s'éloigne d'un pas cauteleux, je recommence à me pencher sur mes figurines. En l'occurence, celles du débarquement de Quiberon en 1795.
Mes chouans continuent en effet à voir leurs rangs grossir grâce aux figs de Trent miniatures dont certaines ont été bidouillées.
Par exemple pour les doter de sabots. Car, à l'époque, les souliers - vernis ou pas - c'était pas trop leur truc aux paysans bretons.
D'autres "brigands" vont suivre bien sur, renforcés par des civils ressortis du fin fond de mes tiroirs.
Quant au régiment d'Hector qui était composé d'anciens officiers de marine, il reçoit lui aussi des renforts.
En attendant de voir débarquer sous mes pinceaux les troupes du régiment du Dresnay , aussi appelé de Léon, dont les chapeaux bizarroïdes m'ont donné un peu de fil à retordre. Pour le moment, elles sont revêtues de leur sous-couche noire et ne demandent qu'à prendre des couleurs. Braves bêtes, va !
Par la suite, une commande d'Anglais de la guerre d'indépendance américaine passée chez Warlord va me permettre de m'attaquer auxrégiment d'Hervilly, au Loyal Emigrant et au Royal Artillerie.
Bref, les affaires reprennent, nom de d'là ! Et j'emm... les virus.
GASP !
Le 13/11/2018
Catastrophe et damnation ! Ce matin, un problème cardiaque m'est tombé sur le rable (hé oui, je suis mal fabriqué). Du coup : hosto, cardio, repos.
Cet imprévu m'oblige à annuler la table napo prévue pour le salon de Lorient. Table à laquelle je travaillais depuis des semaines.
Y a vraiment des jours sans comme dirait DSK en constatant que sa secrétaire, à qui on ne la fait plus, porte désormais une cote de mailles et des bas, à résille certes, mais en acier trempé.
Cet imprévu m'oblige à annuler la table napo prévue pour le salon de Lorient. Table à laquelle je travaillais depuis des semaines.
Y a vraiment des jours sans comme dirait DSK en constatant que sa secrétaire, à qui on ne la fait plus, porte désormais une cote de mailles et des bas, à résille certes, mais en acier trempé.
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Fernand
Faut faire un petit tutoriel sur tes tables hexagone
Si l'histoire est respectée c'est que la règle est bien ficelée (à moins que des restes de rhume breton - et dans rhume y'a rhum - t'ait embrumé les idées stratégiques). Bravo pour le CR, la table, les figs et la règle!