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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

TEIGNEUX JUSQU'AU BOUT

Le 27/12/2018

Le combats de chouannerie livrés en Bretagne en 1815.
Le combats de chouannerie livrés en Bretagne en 1815. 
Ca promet bien des bastons inédites. 
Il n'y a pas que pendant la Révolution que les chouans se sont frités avec les représentants du pouvoir en place.
Sylvain, un joueur de la région parisienne, nous le rappelle dans un excellent article paru sur l'un de ses blogs. 
Ce fouineur évoque en effet les combats survenus en 1815 pendant les Cent jours, à l'époque du retour du Corse rebondissant aux affaires. 
Combats dont plusieurs ont été livrés à deux pas de l'irrascible village breton où j'ai installé mes pénates. 
La chose m'intéresse d'autant plus que ce ne sont pas les figs de 1815 qui manquent sur mes étagères. 
Bref, j'ai que deux mots à dire : raaaah lovely ! 
Et pour le reste, jugez par vous-mêmes : 

http://sylvain-figsethistoire1914-1944.blogspot.com/2018/08/1815-lautre-guerre-des-cent-jours.html

 

BISBILLE ROYALISTE

Le 26/12/2018

V'là les trouffions. Je dois encore doubler leur effectifs
V'là les trouffions. Je dois encore doubler leur effectifs 
Les rangs des troupes royalistes de Quiberon continuent de grossir.
Voilà les premières figs du régiment d'Hervilly auxquelles j'ai donné l'uniforme à revers rouges qu'elles portaient en 1795 après avoir effectué leur "mue".
Ce régiment a en effet été constitué par le comte Charles Louis d'Hervilly à partir de l'ancien Royal Louis dont les parements n'étaient pas rouges mais bleu ciel.
D'Hervilly était un partisan de la monarchie de droit divin, pure porc. 
Lors du débarquement des émigrés à Quiberon, il s'était vivement opposé à Joseph de Puisaye, un tenant de la monarchie constitutionnelle dont il se méfiait et qui avait été élu député de la noblesse pendant la Révolution avant de tourner casaque et de virer dans le camp des anti-républicains.
Tous deux se disputaient le commandement des troupes royalistes ayant débarqué dans la presqu'île. Cette dissension avait causé la perte de l'expédition en laissant le temps aux républicains de s'organiser.
Cerise sur le gâteau, le régiment d'Hervilly avait intégré dans ses rangs des républicains faits prisonniers lors des combats livrés dans la presqu'île.
Mal lui en a pris. Car si certains se sont battus loyalement pour lui, d'autres n'ont pas hésité à prendre la fuite dès qu'ils en ont eu l'occasion. 
Bref, à Quiberon, toutes les conditions étaient réunies pour que l'affaire tourne au vinaigre.
Le comte d'Hervilly ne s'en est pas moins battu jusqu'à la mort. Gravement blessé par un biscaïen lors d'un assaut livré contre les positions retranchées des républicains qui empêchaient les royalistes de sortir de la presqu'île, il a été rapatrié en Angleterre où il est mort quelques mois plus tard.
Le temps de passer une autre commande de figurines et je vais doubler l'effectif de ce régiment en le dotant, cette fois-ci des uniformes à revers bleus de l'ex-Royal Louis. 
D'ici là, je vais m'attaquer au régiment du Dresnay (dit aussi de Léon) qui a également participé à cette tumultueuse rumba anti-révolutionnaire.
En d'autres termes, quand y a plus d'émigrés, hé ben y en a encore, mon pote.

 

LES PETITS TRAVERS DU PERE NOEL

Le 24/12/2018

Le Père Noël et ses aides en 1793. Une scène difficilement supportable
Le Père Noël et ses aides en 1793. Une scène difficilement supportable 
Loin de moi l'idée de ternir l'image de ce resplendissant personnage qu'est le Père Noël.
Cela dit, quoi que l'on puisse en penser, le gaillard à la houppelande n'a pas toujours eu le caractère affable, cordial et tolérant qu'on lui connait. 
En fouillant dans mes archives, qui sont presque aussi fournies que celles de l'ex-Stasi, de la NSA, du FSB et du Goanbu réunis, je viens de dénicher un document stupéfiant.
De quoi bouleverser toutes les théories échafaudées sur la légendaire bonhommie de l'intéressé.
Il s'agit d'un cliché du Père Noël pris en pleine Révolution française par le grand oncle de Nicéphore Niepce. Un galopin qui, quelques années plus tard, allait se faire passer pour l'inventeur de la photographie..
On y reconnait le Père Noël, alors membre éminent du Comité de salut public, en train de guillotiner avec l'aide de ses lutins un mécréant qui refusait de croire en son existence.
Quel scandale !  Comme si c'est pas Dieu possible une mauvaise foi pareille !!!!
La punition est sévère, me direz-vous. Certes, mais elle estjuste .
Car, comme le disait Marat dans sa baignoire, " tous les ci-devants qui ne croient pas au Père Noël, je m'en vais te leur passer un savon dont ils se souviendront."
Et d'ajouter en se tournant vers sa compagne : "Tiens, à propos,  Raymonde, tu sais où il est passé le mien, de savon ?".
Bien sûr, je vois d'ici les mauvaises langues s'agiter devant ce document d'une exceptionnelle importance historique.
Pis, je ne serais pas étonné de les entendre crier à la fausse nouvelle. La "fake news" comme disent aujourd'hui les snobinards pour lesquels l'usage du français est devenu ringard ( mais après tout, on a la grammaire que l'on peut).
Rien n'y fera. Sourd à ces protestations, je compte bien transmettre le cliché aux Archives nationales, pour l'édification des foules esbaudies.
Cela étant, joyeux Noël à tous. Et quoi qu'il arrive, gardez  bien la tête sur les épaules.

 

 

SALUT L'ANCETRE

Le 23/12/2018

Le Loyal Emigrant et son drapeau. Il s'est fait étriller à Quiberon.
Le Loyal Emigrant et son drapeau. Il s'est fait étriller à Quiberon. 
Le régiment Loyal Emigrant, qui a participé au débarquement des émigrés à Quiberon en 1795, est prêt à être joué.
Cette unité qui avait combattu les révolutionnaires à partir de 1793, a notamment ferraillé dans le nord de la France et en Belgique. Ce qui l'a amené à participer au siège de Dunkerque dans l'armée de Frédérick, duc d'York et d'Albany. 
A cette époque, le régiment comprenait un peu plus de mille hommes parmi lesquels on trouvait de nombreux paysans flamands. Une caractéristique qui n'a pas manqué d'attirer mon attention car... mes grands-parents étaient tout ce qu'il y a de plus flamands.
Va-t-en savoir, Charles ! J'ai peut -être un ancètre qui a zigouillé des "carmagnoles" au temps où l'on coupait court à toute discussion politique au pied de la guillotine. Ancètre qui , dans la foulée, s'est retrouvé débarqué à Quiberon en 1795. Pas loin de l'endroit où son p'tit, p'tit, p'tit, p'tit, p'tit, p'tit, p'tit filiot vit désormais en Morbihan.
Je sais, il y a une probabilité sur 358658658 millions pour que ce soit le cas.
Mais on peut rêver. Et le monde est petit, comme dirait Mme Odette en retrouvant dans le calcif d'un zouave la gourmette en or qu'elle pensait avoir perdue quelques années plus tôt lors du délicat exercice de la brouette de Quimperlé (celle où il faut une poële bien chaude et de la pâte à crèpes).

 

PLUS ON EST DE CHOUANS, PLUS ON FLINGUE

Le 22/12/2018

L'assaut final contre une unité royaliste : le régiment de Léon La barricade défendue par un curé (de dos à droite) va tomber Le convoi républicain va passer un sale quart d'heure Derrière les haies, les chouans décanillent à tire-larigo Et vas-y que j'te massacre. Ca chauffe dans la cambrousse.

L'assaut final contre une unité royaliste : le régiment de Léon
L'assaut final contre une unité royaliste : le régiment de Léon 
La première baston chouanne disputée sur le mode "Argad", a tenu ses promesses.
La règle d'escarmouche utilisée pour reconstituer une attaque de convoi républicain est en effet simplissime et hyper fluide. 
Un premier constat cependant : même si les soldats républicains ne sont pas des foudres de guerre si on les compare à des troupes aguerries, les chouans , eux, valent carrément pas grand chose au corps à corps. 
Il faut dire qu'il s'agissait pour l'essentiel de paysans pas du tout accoutumés à la tactique militaire.
Comme cela s'est produit jadis sur le terrain, il vaut donc mieux qu'ils soient beaucoup, mais alors beaucoup, plus nombreux que leurs adversaires adeptes du rasoir national. Trois à quatre fois plus ce n'est pas du luxe s'ils veulentvraiment l'emporter.
Autre détail : contrairement à certaines règles, avec Argad on peut bouger ET tirer (et non pas bouger ou tirer). Ce qui donne lieu à des choses intéressantes : comme le tir furtif ou encore le tir effectué juste avant le corps à corps. Ca peut toujours servir.
Par contre, et c'est logique, quand on a tiré, un tour complet de jeu est nécessaire pour recharger. Et moi, j'adooore charger quand l'adversaire recharge, hi, hi, hi.

 

 

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