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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

CHICOREE POUR UN CALVA

Le 08/01/2019

Des haies, des bois, un troquet. Idéal pour une embuscade.
Des haies, des bois, un troquet. Idéal pour une embuscade. 
Ca va chauffer en Normandie, vendredi.
Un test Blitzkrieg effectué dans mon antre morbihannais opposera des panzergrenadiers et des pionniers teutons à de l'infanterie mécanisée US. Du lourd contre du pas tendre, quoi.
Voilà le décor. Je sais pas pour vous, mais perso, je trouve que ça sent déjà le roussi.

 

LES PRUSKOS OUVRENT LE BAN

Le 05/01/2019

L'assaut du village par les Pruskos. On n'a pas fait dans la dentelle. Les lieux du drame avant l'explication de gravure Une partie de l'artillerie prussienne. Gare ! Ca tire loin et fort.

L'assaut du village par les Pruskos. On n'a pas fait dans la dentelle.
L'assaut du village par les Pruskos. On n'a pas fait dans la dentelle. 
Les voyages dans le temps forment les wargameurs.
La première baston de l'annnée  ne s'est pas déroulée pendant le 1er Empire mais en 1870.
Une période où les techniques de combat avaient radicalement changé, avec une artillerie beaucoup plus puissante et une cavalerie qui commençait à devenir quasiment anecdotique.

La démonstration en a été faite avec des figs 15 mm lorsqu'une division franchouillarde commandée par le maréchal Philippe de Pacédoine s'est fritée avec les pruskos du général Helmut von Kassburnes dont j'avais endossé l'uniforme.

Au menu : le franchissement d'un ruisseau et l'attaque d'un village défendu, entre autres,  par des zouaves. De solides combattants dont les falzars sont parfois visités par la main de ma soeur, assurent quelques médisants. Ce qui, je peux le certifier, n'est que pure invention. Elle, c'est pas les zouaves qu'elle préfère. C'est les spahis. Le futal est plus ample.

Quoi qu'il en soit, la règle jouée était "They died for glory" (ils sont morts pour la gloire), écrite par un Amerloque et - il faut bien le dire - très sympa à pratiquer.
Elle est simple, fluide et d'autant plus riche en rebondissements que le dé y joue un rôle certain sans pour autant annhiler l'importance des mouvements tactiques. 
Bref, un mode de jeu assez rapide et réaliste car on retrouvait bien les caractéristiques des combats de l'époque. 

D'un côté on trouvait en effet la masse prussienne, la puissance de ses canons qui se chargeaient par la culasse contrairement à leurs homologues français chargés par la gueule, ainsi que l'esprit offensif du Teuton. Le Prusko ayant toujours l'initiattive dans l'attaque.

De l'autre, on avait la furia francese, des chassepots dotés d'une bien meilleure portée et des mitrailleuses assez efficaces dans les combats rapprochés... pour peu que l'on commette l'erreur de s'en approcher. Hi, hi, hi.

Le tout assaisonné de pertes qui s'avéraient assez vite très sévères. Comme le dit fort justement l'expression, ça tombait comme à Gravelotte.

Au final, un premier test réussi. Sachant qu'une division de deux brigades dans chaque camp, ça suffit largement pour occuper le terrain à deux ou quatre joueurs.

D'ici quelque temps, une démo devrait être organisée du côté de Rennes. Des amateurs ? 




 

 

LA FOURCHE D'ODETTE

Le 02/01/2019

L'aïeule de la célèbre Mme Odette. Ca t'enfourche comme qui rigole. "La pêche à la Turlutte" dont à propos de quoi que je vous cause

L'aïeule de la célèbre Mme Odette. Ca t'enfourche comme qui rigole.
L'aïeule de la célèbre Mme Odette. Ca t'enfourche comme qui rigole. 
Incroyab', encore un document exceptionnel ! 
En farfouillant dans mes archives, qui sont décidemment très riches, je viens de mettre la main sur un nouveau cliché d'une extrême rareté.

Ce Daguerrotype d'avant la lettre représente l'ancêtre de la célébrissime Mme Odette en train de faire le pet en 1795 pour guetter l'arrivée des bleus .
La bougresse se tient raide comme la Justice féodale devant la porte de son établissement, "Le Chouan bleu". Une maison discrète et bien tenue, comme chacun sait : savon et serviettes fraîches à tous les étages. 

A l'époque, cet établissement réputé dans toute l'Armorique était situé à l'entrée de la presqu'île  de Quiberon. Non loin d'un autre commerce tout aussi célèbre que l'on peut encore découvrir aujourd'hui avec délectation dans le centre de Plouharnel.
J'ai nommé la remarquable  poissonnerie "La pêche à la turlutte" devant laquelle je n'arrête pas de rigoler dès que j'aborde le rond-point qu'elle côtoie.

Solide comme l'armoire normande du haut de laquelle elle a pris l'habitude de bondir de temps à autre lors de ses toniques séances de saute-au-paf, cette Mme Odette d'ancien régime, empoigne un objet que les esprits sagaces et observateurs n'auront pas manqué de remarquer .

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, cette fourche de belle taille ne lui sert pas uniquement à empiler le foin dans la grange voisine, ou encore à occire le premier Conventionnel qui se présenterait avec de vulgaires assignats à la porte de son claque .
Elle constitue également un remarquable ustensile dont l'emploi est décrit avec force détails à la page 569 (chapitre XV, verset 12, alinéa 9) du Kama Sutra. Le livre de chevet de toute taulière qui se respecte.

Je vous aurais bien mis une photo de son utilisation. Mais elle met en scène un prélat et parlementaire du cru sur l'identité desquels je resterai discret. Sauf, bien sûr, si on y met le prix. Hi,hi,hi.


 

 

UNE BASTON OU JE FAIS UN MALHEUR !

Le 01/01/2019

Mes royalistes vous la souhaitent bonne et détendue (l'année,bien sûr)
Mes royalistes vous la souhaitent bonne et détendue (l'année,bien sûr) 
Jean Jan, Saint Régent, Chélas, Bonfils de Saint Loup, de Silz, Lantivy du Rest, Sol de Grisolles, Brulon, du Bouays, Troussier, Mercier La Vendée, Cadoudal, un tas de chouans aux sabots boueux et bien entendu l'aimable Mme Odette, tenancière de l'auberge quiberonnaise du "Perroquet bleu"  se joignent à moi pour vous souhaiter une joyeuse année.
Quels autres voeux vous présenter en effet puisque nous bénéficions tous déjà de la gloire, de la fortune et de l'adulation de la gent féminine ?  

Dans mon antre morbihannais et sur ma table de peinture, les mois qui viennent seront essentiellement royalistes et révolutionnaires.
Mon armée de blancs commence en effet à prendre un joli tour de taille. En attendant que les coupeurs de têtes de la féroce tribu des Républicains-têtes-de-bourrins viennent la  rejoindre.

Cela dit, comme je suis un gourmand, je ne compte pas m'arrêter là.
Dès vendredi, une fois les poulardes des réveillons digérées, je vais me plonger en pleine guerre de 1870 du côté de Rennes sous l'uniforme du retors maréchal Helmut von Kassburnes. Ca me changera des discutailleries des émigrés.

Une baston Blitzkrieg suivra sur les tables de la Ligue des Vannetais ludiques.  Histoire de me mettre en chauffe pour d'autres empoignades : grosse baston japonaise  les 26 et 27 janvier à Vannes, rumba navale 1er Empire et attaque de convoi en mars avec les Hussards d'Isengard.

Sans parler évidemment du retour prochain du P'tit tondu et de ses hexagones, ni des expositions auxquelles je vais participer d'ici peu devant les foules esbaudies . Que ce soit à Bourgbarré (35) comme à Batz (44).

"Pourquoi voir petit quand on peut se goinfrer ?" comme disait ma copine Odette en ouvrant la porte de son rade à tout une division blindée.

Bonne année à tous ! 



 

 

ILS SONT FRAIS, MES ROYALISTES, ILS SONT FRAIS !

Le 31/12/2018

V'là les bestiaux, bidouillés non sans mal
V'là les bestiaux, bidouillés non sans mal 
Ceux-là, ils sont pour la plupart Bretons, assaisonnés d'un tas de Normands ainsi que de nobliaux  originaires de diverses régions.
Mes derniers combattants de l'année repésentent les soldats du régiment de Léon. Encore une unité royalistes qui a participé au débarquement de Quiberon en 1795. Car ils étaient têtus, les bougres.

Cette unité combattante a été créée à l'origine par le marquis Louis-Antoine du Dresnay. Fils du capitaine des gardes côtes de Saint-Pol-de-Léon, ce gaillard qui en avait sous le sabot avait émigré en 1791. Puis il avait rejoint l'armée de Condé où il avait notamment servi au sein des chevau-légers. 
Les Bretons ayant généralement de la suite dans les idées, le belliqueux cavalier avait ensuite été chargé par le comte d'Artois, autrement dit l'un des frangins du défunt Louis XVI,  de constituer un régiment dans l'île de Jersey où de nombreux nobles s'étaient réfugiés.
Cela, afin de préparer le débarquement que les royalistes prévoyaient d'effectuer un de ces quatre sur les côtes de la France révolutionnaire.

Le régiment en question s'était d'abord appelé "du Dresnay". Comme je l'ai déjà dit (suivez un peu, milliard de diousse  ! ),  il se composait d'une majorité de Bretons. Des cabochards, quoi. 
On l'avait vite surnommé " le régiment à la cocarde blanche". 

En plus des nobles pressés de ferrailler avec les sans-culottes, la troupe du marquis avait également accueilli dans ses rangs des marins qui étaient venus se réfugier en Angleterre.
Cela dit, les Anglais qui ont toujours eu un sens inné des coups tordus,  lui avaient aussi adjoint des prisonniers et déserteurs républicains ayant choisi de retourner leur veste plutôt que de moisir sur un ponton.
Pourquoi faire simple quand on peut faire alambiqué ? Fichus buveurs de bière tiède ! 

Le régiment avait été divisé en deux corps, dont le premier comprenait des gentilhommes placés sous les ordres du prince Louis-Antoine de Rohan-Chabot, comte et baron de Léon. Un  gros richou qui possédait un non moins gros tas de terres en Bretagne. C'était censé flatter les populations locales. 

Dire qu'à Quiberon, les soldats de "Léon" se sont battus comme des tigres serait semble-t-il aller vite en besogne. Une chose est certaine : beaucoup d'entre eux ont été faits prisonniers par les républicains et fusillés.

Comme les figs m'ont manqué pour les représenter (je les ai bidouillés, non sans mal, à partir d'Anglais de la guerre d'indépendance américaine), j'ai un peu réduit l'effectif du régiment. Selon les sources, on parle d'un corps de 500 à 600 hommes.  Chez moi, à raison d'une fig pour 40 hommes, ils seront pour le moment 400.
Qu'esse-tu veux mon pote ? Comme on le dit dans un pince-fesse de ci-devants lorsque le champ' vient à manquer , quand c'est la dèche, c'est la dèche.


 

 

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