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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

YARIS CHEZ LES HARU

Le 02/02/2019

Le passage des cols. La sentinelle va pas faire long feu. Les premières attaques de la citadelle Les ninjas ennemis fuient... en maudissant leurs jets de dé Notre cavalerie fait le tour du (futur) propriétaire Ca sent l'empalage.

Le passage des cols. La sentinelle va pas faire long feu.
Le passage des cols. La sentinelle va pas faire long feu. 
Ce qu'il y a de bien avec le nippon, c'est qu'il a de la suite dans les idées. 
La preuve en a été fournie le week-end dernier lors de la mega baston Sengoku organisée à Vannes.

Après avoir vaillamment repoussé la perfide attaque lancée par ces chiens de Haru  ( la peste soit de ces immondes déchets puants, pouark ! beurk ! Sales bêtes, va ! ) , les soldats du clan Hojo - auquel je m'enorgueillis d'appartenir - ont décidé d'envahir les terres de leurs ennemis.
Tant il est vrai que nous, on n'est pas comme ces chrétiens qu'on a tant de plaisir à faire bouillir tout crus dans une marmite de thé à la menthe.
Quand on nous menace avec un katana du côté gauche, on  réplique avec un yari du côté droit. Non mais ! Faut jamais chatouiller le samouraï quand il sirote son saké, peinard.

Une fois passés des cols montagneux défendus par quelques moines et paysans, nos colonnes d'assaut ont ainsi débouché dans la plaine où se dressait la citadelle ennemie. Et le siège a été mis.

La suite ? On la connaîtra d'ici quelque temps lorsque nous bande de joyeux (et sanguinolents) lurons se réunira à nouveau autour d'une table. 
En attendant, vous m'excuserez. Mais mes hommes ont fort à faire avec quelques paysannes croisées dans le village haru qui jouxte la forteresse.
C'est qu'elles courent vite, les bougresses ! 

 

GROSS BEEREN... GROSS BASTON

Le 01/02/2019

L'aile droite prusko-ruskof : le débordement a fonctionné
L'aile droite prusko-ruskof : le débordement a fonctionné 
La bataille de Gross Beeren (1813) qui a opposé les Français aux Prussiens et aux Russes a été reconstituée aujourd'hui en 15 mm, sur hexagones, avec la règle "Le p'tit tondu".
Cette partie agréable et rapide a vu les forces alliées déborder l'aile saxonne, comme cela avait été le cas à l'époque.
L'histoire ne se répétant pas forcément en tous points, la rencontre disputée près de Rennes a toutefois débouché sur un match nul.
Les deux camps se sont en effet partagé les points d'objectifs et la différence de pertes n'a pas permis à l'un ou l'autre de crier victoire.
Mais, peu importe ! On en redemande. Car on a passé un bon moment.
D'ici peu, une démo de même type sera proposée au sein de la Ligue des Vannetais Ludiques. En attendant d'autres rencontres 1er Empire (navale et terrestre), sur d'autres modes de jeu, avec cette fois-ci le club des Hussards d'Isengard (Bruz, Ille-et-Vilaine).
Sans parler des expos : Bourgbarré, en Ille et Vilaine, les 30 et 31 mars avec une table consacrée à la guerre d'Espagne (28 mm, règle "Vive l'Empereur") .
Ou encore à Batz-sur-Mer, début avril en Loire-Atlantique. Une table de 4,20m est proposée à l'association des "Grognards de l'Ouest" par ses amis du Breizh Skouer.
Elle est pas belle, la vie en Bretagne ?

 

L'ESSENTIEL EST DE CROIRE... DANS SON DE

Le 29/01/2019

Là, le ciel peut VRAIMENT te tomber sur la tête
Là, le ciel peut VRAIMENT te tomber sur la tête 
J'ai reçu de nouvelles figs de chouans de Trent miniatures.
Parmi elles, on trouve ce curé qui trimbale une grosse croix. 
Pour le jouer, c'est extrèmement simple.
Tu fais 6 au dé, il te récite un Pater.
Tu fais 2, 3, 4 ou 5, tu prends la croix dans la tronche.
Tu fais 1... On te cloue dessus, façon chouette et porte de grange.

 

ON AVAIT DU SUSHI A SE FAIRE

Le 28/01/2019

Une partie de mes biffins, à l'aile gauche. Ca a chauffé Le déploiement défensif de l'armée Hojo Des convertis au catholicisme disent la messe dans leur maku L'ennemi Haru a beau s'agiter, il va trépasser... ou retraiter Ou ça passe... ou ça empale

Une partie de mes biffins, à l'aile gauche. Ca a chauffé
Une partie de mes biffins, à l'aile gauche. Ca a chauffé 
Le Japon du XVIe siècle, ses crépages de chignons de samouraïs et ses prisonniers hachés fin, fin, fin au katana ont fourni le week-end dernier la trame de la grosse table (près de 5 m de long) présentée sur le salon Japan Vannes Matsuri par les joueurs du réseau An Argader. 
Comme d'hab, on trouvait là des décors aux petits oignons ainsi qu'une règle mêlant le jeu de rôle et le jeu de figurines.
C'est à dire "Argad" que je recommande chaudement à tous les pingouins  de wargameurs qui souhaitent aller prendre un thé entre Kyoto et Yokohama.
Le scénario, riche en sournoiseries, taquineries, escagasseries et autres turpitudes , m'avait propulsé dans les rangs du clan Hojo, en tant que gouverneur de la puissante cité de Kamakura et général de l'aile gauche de notre puissante armée. 
En face, et même sur les côtés,  tout une horde d'envahisseurs du clan adverse Haru, nous déboulait sur le rable avec la ferme intention de nous rôtir et de nous boulotter pour le repas de midi après nous avoir découpés en lamelles préalablement trempées dans du wasabi. 
Une idée saugrenue bien dans le style de ces sapajous malodorants etdont nous les avons rapidement dissuadés. Quelques coups de yari judicieusement appliqués ainsi que de copieuse volées de flèches nous ont aidés à les convaincre de l'aspect dérisoire de leur manoeuvre. 

Détail cocasse : pour déclencher la fureur ennemie, rompre ses rangs  et forcer son centre à nous charger en quittant la colline qui nous faisait face, nous avons utilisé une ruse de guerre.
Elle consistait à crucifier sur le front des troupes un de leurs seigneurs que nous avions fait prisonnier lors d'une précédente aventure . Cela, après l'avoir ,comme il se doit, consciencieusement torturé. Tant il est vrai que, dans le Japon de cette époque là, quand y avait pas de fer rouge, y avait pas de plaisir.

La tactique a fonctionné à merveille. Ulcérés par la vision de l'imbécile qui gigotait sur sa croix, le centre ennemi a chargé sans réfléchir avant de s'empaler sur nos lances et de goûter aux sabres de nos cavaliers, trop heureux de le prendre à revers.

Bien sûr, je résume à grosses louches de thé vert. Car, par endroits, l'affaire a été rude.

En particulier lorsque des moines combattants sont venus conter fleurette à notre centre droit. Mais bon ! La baston fut gagnée et suivie le lendemain de notre contre- attaque en pays ennemi. 
Avec passage de cols montagneux, fouilles de village, chasse aux ninjas, encerclement de citadelle et tout le toutim. Mais, ceci est encore un récit à venir.

Car les blogs c'est comme les pots de confiture. Ca se vide avec une petite cuiller, pas avec une pelle à tarte. 

 

 

SAKE POUR TOUT LE MONDE !

Le 23/01/2019

L'alerte est déjà donnée aux frontières. Ca va chauffer On va s'ouvrir le ventre comme qui rigole

L'alerte est déjà donnée aux frontières. Ca va chauffer
L'alerte est déjà donnée aux frontières. Ca va chauffer 
Ca va s'agiter dans les kimonos, ce week-end. 
Avec les membres du réseau de joueurs An Argader, je vais participer samedi et dimanche, à un festival dédié au Japon, dans la bonne ville de Vannes.
Pour l'occasion, avec nos petites figs en 28 mm et nos gros doigts gourds, on disputera une bataille précédée de tout le tintouin cérémoniel en usage au XVIe siècle. Et vas y que je te salue, et vas-y que je te trucide, et vas-y que je re-salue, et vas-y que je seppukute...
L'événement s'appelle le Japan Vannes Matsuri et il se déroule au parc Chorus.
Autour de la table, on devrait être 14 à jouer du katana et du yari.
Comme y aura aussi du cosplay, j'avais envisagé de venir déguisé en Pikachu.
Mais il parait qu'au XVIe siècle, on t'empalait sur un bambou pour bien moins que ça. Et perso, jouer les brochettes, je cours pas après.

 

 

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