blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

Du napo dans l'air

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

Du napo dans l'air

HEUREUSEMENT, J'AVAIS MA BOUEE

Le 23/02/2019

Le cimetière marin de la Ligue des Vannetais Ludiques Deux vaisseaux français emmêlés, un autre  échoué. AAAAARGGH ! Au départ, la mer était pourtant calme.

Le cimetière marin de la Ligue des Vannetais Ludiques
Le cimetière marin de la Ligue des Vannetais Ludiques 
Y a pas à dire. Pour casser les pieds aux marins français, les marins anglais sont les rois.
La flotte de la perfide Albion est en effet venue sans difficulté à bout de l'escadre commandée ce samedi par votre serviteur, le pitoyable amiral JJ de Coque-Percée.

Quatre vaisseaux de bonne taille avaient été alignés dans chaque camp, en évoluant au milieu d'une mer truffée d'ilots rocheux. 

Etait-ce l'effet du cidre que leurs capitaines s'étaient envoyé à midi ? L'andouille de Guéméné qui garnissait les galettes était-elle trop faisandée ? Allez savoir.

Pourtant habitués à louvoyer dans les tumultueuses eaux bretonnes, les vaisseaux français ont commencé la partie en s'emberlificotant les mats . Quand ils ne s'échouaient pas sur un récif, comme des moules de bouchots qu'ils semblaient être.

Ajoutez à cela l'insolente habileté des canonniers godons qui, sur deux jets de dé successifs, sont parvenus à faire exploser la sainte Barbe de deux navires ennemis.

Verdamnt und hildepute ! L'affaire a été rondement menée par mon adversaire , le commodore Xavier Permitme of Rigoler-In-Mybarbe, le Terminator des océans.
Belle partie néanmoins. 
La suite sera donnée le 9 mars à Rennes lors du mini-festival "Ferre en jeux", une MJC de ce plaisant hâvre breton. 
Il n'est pas impossible qu'à cette occasion, je concocte un scénario, du style protection de convoi.
Affaire à suivre. Si du moins j'arrive à recracher toute la flotte que j'ai encore dans les poumons. 

 

LE WAGRAM A LA BAILLE

Le 23/02/2019

V'là le bestiau. Y sont chauds , mes boulets, y sont chauds ! C'est du Langton au 1/12000. Le socle fait 3 cm x 9,5 cm

V'là le bestiau. Y sont chauds , mes boulets, y sont chauds !
V'là le bestiau. Y sont chauds , mes boulets, y sont chauds ! 
Le Wagram, mon 12O canons, est prêt à rejoindre l'escadre française qui croise dans mon sous-sol, entre la tondeuse à gazon et le congélateur.
Ce bestiau là va en découdre plus tard que tout à l'heure avec quelques satanés godons au cours d'une démo de bataille navale qui vient d'être improvisée au sein de la Ligue des Vannetais Ludiques.
J'ai en effet trouvé un adversaire. Alleluia in excelcis deo ! Faites moi penser à aller allumer un cierge à Sainte Rita, avocate des causes désespérées.
Cette baston aquatique mettra aux prises huit vaisseaux de ligne. Elle se déroulera sur un drap du plus beau bleu. En attendant que je reçoive ces jours prochains un tapis de jeu représentant la mer "qui danse le long des golfes de moins en moins clairs". 
Une précision : j'ai ajouté en blanc le nom de chacun de mes bateaux sur une 

étiquette collée côté poupe.
Le nom en question apparait sur un fond de photo de mer prise le long de la côte sauvage de Quiberon. Y a que moi que le sait (et vous maintenant). Le clin d'oeil du wargameur se niche toujours dans les détails.
Allez, trève de fariboles et de billevesées, moussaillon. Hisse la grand'voile, sort le bidel de son hamac et vire au guindeau. Y a de l'Anglais à dégommer.

 

ALLEZ ZOU ! A LA BAIONNETTE !

Le 22/02/2019

La scène du drame. Une vision difficile à supporter. La redoute Bismarck, fortement défendue. Sale bête, va ! Très fragile face à l'artillerie, la cavalerie attend son heure Les Français avancent sous le feu bavarois. Gare aux pruneaux. L'assaut final. Le "colline rouge" va être conquise

La scène du drame. Une vision difficile à supporter.
La scène du drame. Une vision difficile à supporter. 

Les amateurs de calendos vont être déçus. Ce n’est pas la bataille de Coulommiers qui a été livrée en novembre 1870  contre les Bavarois, à l’ouest d’Orléans, mais celle de Coulmiers.

Lors de cette baston franchouillo-teutonne, l’artillerie française a bombardé le camp dans lequel les amateurs de bretzels étaient en train de taper le carton. Cette pluie d’obus a provoqué la panique des Bavarois tandis que les Français, trois fois plus nombreux, chargeaient à la baïonnette.

Ce n’est pas vraiment ce scénario que l’on a joué vendredi avec le maréchal Philippe von Pacédoine, non loin de Rennes.

Dans notre jeu, les Français devaient attaquer trois positions occupées par l’ennemi, dont une redoute Bismarck.

Pas vraiment fastoche. Car cette espèce de ligne Maginotheim à conquérir à la baïonnette était solidement défendue.

Mais bon ! Les assaillants y sont quand même allés de bon cœur en étant soutenus par une artillerie bien positionnée, et bénéficiant d’un chassepot dont la portée était supérieure à celle du tromblon exhibé par leurs adversaires.

Au final, les Français sont parvenus à conquérir une colline et à mettre un pied dans la redoute, objet de furieux corps à corps.

Tout cela se jouait en 15 mm, sur plaquettes, et selon la règle « They died for glory », simple et ludique.  

J’aimerais bien la présenter un de ces quatre du côté de Vannes. C’est-à-dire une vraie terre de mission pour un amateur de jeu d’histoire avec figurines.

Hé oui, qu’esse tu veux, mon pote !  Warhammer, SDA et Bloodbowl ont aussi fait des ravages dans ce coin-là.

 

HISSEZ LES VOILES !

Le 19/02/2019

Je vais choisir la peinture du milieu Le Wagram, en pièces détachées. Y a du taf.

Je vais choisir la peinture du milieu
Je vais choisir la peinture du milieu 

Le samedi 9 mars, mes vaisseaux de ligne vont faire voile vers la rade de Rennes où je dois faire une démo de bataille navale.

Celle-ci sera présentée à la MJC Ferrer sous l’égide du club des Hussards d’Isengard qui m’a autorisé à jeter l’ancre dans ses eaux ludiques.

Pour l’occasion, j’alignerai 8 bateaux Langton, dont le petit dernier que voici pour le moment en pièces détachées.

Enfin, quand je dis « petit », je la joue modeste.

Il s’agira du Wagram, un gaillard de 120 canons qui a donné de la voix en novembre 1813 lorsque contre-amiral Kerjulien a été amené à dégager des vaisseaux français qui risquaient d’être capturés par les Anglais, au large de Toulon.

Vu le boulot de montage qui a été nécessaire pour les autres barcasses que j’ai sous mes ordres, je pense qu'il devrait me falloir près de trois jours pour assembler l’engin. Le plus long étant de coller les gréements, cable par cable.

Pour la peinture de la coque, je m’inspirerai d’une des illustrations présentées par la maison Langton dans un livret que celle-ci vend , soit dit en passant à prix d’or, aux amateurs de bastons miniature.

A l'époque, la peinture des coques jouait un rôle de leurre.

Il s’agissait pour les navires d’essayer de tromper l’adversaire en faisant croire aux capitaines ennemis un peu boubourses comme on dit dans le ch’Nord, qu’un trois ponts avait, de loin, une allure de deux ponts.

Cette technique me fait toujours penser à la devise-signature qu’a adoptée un wargameur sur un forum Internet de ma connaissance : « L’ennemi croit qu’on est con. Alors que, c’est lui qui l’est. Quel con ! ».

 

LE COUSCOUS AU BORTCH ET AUX BRETZELS

Le 16/02/2019

Le déploiement initial. Les Français serrent les rangs et le reste. Lanciers rouges et cuirassiers se boulottent la cavalerie russe Au centre, les Ruskofs vont manger chaud A l'aile droite, les combats pour le village Un feu de salve va repousser la cavalerie autrichienne

Le déploiement initial. Les Français serrent les rangs et le reste.
Le déploiement initial. Les Français serrent les rangs et le reste. 

Comme se plait à le dire Mme Odette en envoyant un coup de pied pointu dans les « choses de la vie » d’un gugusse qui la colle d’un peu trop près dans un couloir, l’attaque est la meilleure des défenses.

J’ai appliqué le même principe vendredi au cours d’une partie napo disputée sur une table de belle taille en compagnie du fougueux général Charles de Tapedansletas et du madré maréchal Philippe de Pacédoine.

Solide au choc mais plus réduite en effectifs, mon armée française devait en effet en découdre avec un galimatias de Russes et d’Autrichiens armés des plus mauvaises intentions.

Seule solution : jouer groupir et offensif. En cherchant à profiter de la moindre occasion pour appuyer le doigt sur les failles du dispositif adverse.

Face à l’aile droite française, où se trouvait massé le gros de l’armée ostrogothe, ces défauts n’ont pas été nombreux.

 Ils ont même brillé par leur absence chez un adversaire ayant l’habileté d’utiliser sa cavalerie pour empêcher mes fantassins légers d’investir une partie du village que ces derniers  s’étaient fixé comme objectif.

L'usage combiné de la cavalerie  et de l’infanterie m’a toutefois permis d’éviter un débordement intempestif des olibrius en blanc.
Tandis que mes légers, regroupés en ligne (une formation que l’on utilise trop peu souvent car on lui préfère généralement la colonne) repoussaient sur un feu de salve une audacieuse, mais risquée, charge de cavalerie teutonne.

Bref, de ce côté-là, rien n’a craqué. On s’est frité, assailli, canonné. Mais, bien que l’essentiel du village ait été conquis par les amateurs de bretzels, l’aile française a tenu. C’était le but.

Au centre et sur la gauche française, la messe noire célébrée face aux ruskofs a par contre pris une tout autre allure.

Donnez en effet une armée à Charles-le-Sanglant, et – quelles que soient les consignes – il va essayer de s’en servir pour vous rentrer dans le lard.

Rien que de très logique. Si  on n’a pas le sang qui bout à 20 ans, quand l’aura-t-on ? Et lui, c’est pas du sang qu’il a dans les veines, c’est de la lave.

Encore faut-il apprendre à la canaliser. Ca viendra.

Imprudemment déployés en terrain découvert, ses tirailleurs ont été contraints de retraiter face à la cavalerie franchouillarde qui en a profité pour bousculer les servant d’une pièce d‘artillerie moujik, et les inviter à aller voir ailleurs s’ils y étaient (or, effectivement… ils y étaient, hi,hi,hi).

Dans le même temps, pour avoir omis de se déployer en éventail,  sa cavalerie lourde et ses cosaques ont été transformés en brochettes moscovites (un boyau, un œil, un boyau, un œil… le tout flambé à la vodka) par les Lanciers rouges et les cuirs franchouillards. Miam ! 

Bref, de ce côté là, l’ aile alliée s'est mise à…battre de l’aile.

Le coup de grâce a été  porté au centre par plusieurs bataillons français. En dépit du feu assassin délivré par une batterie adverse,  ceux-ci se sont fait une joie de charger de l’infanterie ruskof déployée … en carrés. Raaah lovely !

Tant et si bien qu'au final, deux sorties de route désignées comme objectifs étaient à portée de sabot et de baïonnette des Français.

On s’en est tenus là. Histoire de digérer peinardement le couscous boulotté à midi, lors de la mi-temps.

Une baston napo classique, en somme.

Certes, pas tout à fait historique si l’on tenait compte des listes d’armée calculées sur le mode Wachau (il manquait un tas de fourbes alliés dans le camp français). Mais on se la fera pointilleux et casse-bonbons une autre fois.
La table était suffisamment grande et les troupes suffisamment variées  pour manœuvrer. C’était tout ce qu’on leur demandait.

Une remarque cependant. Comme d'hab,  il serait bon que, parfois, on prenne deux minutes pour se pencher sur la règle afin de la relire à tête reposée et éviter ainsi une erreur de déploiement. C’est pas compliqué. Il suffit de tourner les pages et ça évite des débats toujours pénibles à supporter. Mais voilà, pour être wargameur, on n’en est pas moins batailleur.

A bien y regarder, j’aurais peut-être dû mettre moins de piment dans le couscous.

 

Minibluff the card game

Hotels