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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE SALADE ?

Le 01/05/2019

La règle d'Hervé Caille. Une de plus ! Mais elle a déjà ses fans.
La règle d'Hervé Caille. Une de plus ! Mais elle a déjà ses fans. 
Un chouia de lecture, ça ne fait jamais de mal.

Je suis en train de me plonger dans la règle "Bataille Empire" récemment concotée par le ch'ti père Caille et que m'a prêtée un pote morbihannais. Histoire de parfaire mon éducation défaillante.

Si j'en lis quelques avis recueillis à droite et à gauche (Brive, Pau, Bordeaux notamment), cette nouvelle formule commence à intéresser et à séduire des joueurs de la France profonde.

Perso, quand j'en ai entendu parler, j'avoue que , bourrin que je suis parfois, j'étais un peu, voire très réticent.
La seule pensée d'avoir à fabriquer de nouveaux socles pour mes 3 000 figs me donnait à l'avance des sueurs froides. D'autant plus qu'en napo, les règles sont aussi nombreuses que les frisettes sur la tête de Mme Odette. 

La preuve en est. Alors que "Bataille Empire" est à peine sortie du four, vl'à t'y pas qu'on me sollicite aussi pour jouer à "Légion d'honneur". Quand y en a plus, y en a encore.

Je passe sur tout ce qui existe déjà et sur les multiples religions édictées en la matière.

Rien qu'en débarquant en Bretagne, j'ai ainsi rencontré des gens qui, tout en dénigrant "Vive l'empereur" que je pratiquais depuis belle lurette (sans rien chercher à leur imposer),  ne juraient que par "L'Age des Aigles" . Tandis que d'autres m'assuraient que "Volley and bayonet" était le nirvannah des wargameurs et qu'un passionné de figs me convertissait avec succès aux charmes du "P'tit tondu". 

Bref, une jolie salade composée sur laquelle vient désormais de se poser un nouveau légume.

A priori, ce dernier est un peu costaud à avaler mais il ne parait pas avoir mauvais goût.
Ne serait-ce parce qu'il donne une réelle importance à la chaine de commandement (général de corps d'armée, généraux de division) et qu'il impose aux différentes composantes d'une armée de jouer groupées. Donc de manière cohérente. 
D'autres règles le font, certes. Mais, bien que les subtilités paraissent nombreuses, certains joueurs évoquent également la simplicité du jeu. Avec en prime les tirailleurs qui retrouvent leurs lettres de noblesse. Un bon point donc.
C'est pas moi qui le dit, ce sont mes potes du sud-ouest. Et ceux-là, je les connais bien.
Il faut donc lire, relire, et... tester.
Après tout, comme le disait Mme Odette en changeant de position dans son plumard à baldaquin, y a que les évêques rhumatisants, les moines cacochymes et les politiciens arthrosés qui n'essaient pas la nouveauté.






 

 

LE BORTCH ETAIT SERVI CHAUD

Le 28/04/2019

Ca cogite grave avant l'assaut. L'aile gauche prussienne, bétonnée façon blockhaus A l'aile gauche ruskof. Tout l'art de la marche arrière.

Ca cogite grave avant l'assaut.
Ca cogite grave avant l'assaut. 
Quand un teuton obtus affronte un moujik bourré, forcément, ça saigne.
La bataille de Zondorf qui a opposé en 1758 les troupes de Frédéric II de Prusse , alias Frédo-la-schlague,  aux Russes de Vilim Fermor, le vampire de Pskov, l'a démontré avec des figs 10 mm samedi dernier dans l'antre illévilain du club des Hussards d'Isengard.
La baston, préparée par le marquis de Pacé, autrement Philippe de Tapedansletas-Oujerépondsplusderien, s'est déroulée sur le mode "Volley and bayonet". Et elle a tenu ses promesses.
Comme cela avait le cas à l'époque, les Russes ont reculé tandis que les Prussiens, stoïques sous la mitraille, morflaient sévère. 
Au final, pas de statu quo comme en 1758, mais un avantage aux Slaves tenaces dans leurs attaques et servis par des jets de dés que si-je-les avais-limés-moi-même-j'aurais-pas-pu-faire-mieux-mon-pote (c'est toujours l'argument qu'on sort quand on se fait étriller).
Cela dit: une chose est certaine. Comme d'hab, l'ambiance était bonne autour de la table. 
C'est tout ce qu'on demande, non ? 
La suite, samedi prochain, avec cette fois-ci l'un des combats de 1870.
Les Pruskos, toujours eux. Ah ! les sales bêtes ! 

 

 

QUOI, MA TAILLE ?

Le 24/04/2019

Atchoum, Grincheux, Simplet et leurs potes
Atchoum, Grincheux, Simplet et leurs potes 

A l’origine, ils étaient 7. Mais, depuis qu’ils ont rencontré cette coquine de Blanche-Neige, ils ont fait un petit. Et, vu le tempérament de la donzelle,  d’autres mioches vont certainement suivre.

Mes premiers nains, façon Seigneur des Anneaux, sont sortis de mes pinceaux en délire. Histoire de changer un chouia des rigueurs de l’uniformologie napoléonienne.

Ces figs, qui devraient être plus d’une trentaine, serviront de base à la peuplade lilliputienne que je vais incarner lors d’ un scénario au long cours  auquel je vais participer dans quelques mois avec les amateurs de la règle « Argad », astucieux mélange de jeu de rôle et de jeu de figurines.

Les grandes lignes de la mission que j’aurai à remplir aux côtés d’autres fondus de la miniature m’ont déjà été données par le maitre de jeu. Connaissant les gaillards qui participeront à l’aventure, ça va comploter sec et batailler dur. Tout ce que j’aime.

Cela étant, faut aussi donner un nom à mes nains, fabriqués en 28 mm et en plastique dur par la firme Oathmark.

Comme la moutarde leur monte très vite au nez, ça sera pas les nains de la Moria, mais de l’Amora. Un nom d’autant plus judicieux qu’il n’y a que leur cotte de mailles qui Maille.

Bon, allez d’accord, je me calme, je prends mes pillules roses et je vais me coucher

 

ACH, LA GUERRE, GROSS MALHEUR

Le 23/04/2019

La bataille de Soor (1745) . Vorwärtz, bande de flemmards ! 1806 : les Pruskos font la nique aux Français, gniark, gniark, gniark. L'habile tactique anglaise : emmêlés, abordés, drossés au récif.Gasp ! Bretagne, Vendée, Paris : la rencontre était internationale

La bataille de Soor (1745) . Vorwärtz, bande de flemmards !
La bataille de Soor (1745) . Vorwärtz, bande de flemmards ! 
Y a des jours où on fait dans la dentelle, d'autres pas.
C'est ce qui s'est passé lors d'un récent week-end ludique organisé dans l'antre illévilain du vicomte Philippe de Pacé-Votrecheminmonbrave (NDLR : pour les ignares, les Martiens et ceux auquel la géographie donne des pustules, Pacé est un bled des environs de Rennes).
Deux parties de figs historiques entrecoupées d'une baston navale pas piquée des hannetons y étaient organisées.
Histoire d'aborder des périodes militaro-lilliputiennes différentes avec des armées de 15 mm. 
D'abord la guerre en dentelles avec la bataille de Soor disputée en 1745 entre les Ostrogoths et les Prussiens selon la règle Might and reason.
Ensuite, le bon vieux étripage napo de 1806 opposant pruskos et franchouillards avec la règle Blucher.

Outre les Bretons, deux rudes maréchaux s'étaient déplacés pour l'occasion : l'un de Vendée. J'ai nommé le prudent Michael de Maisonneuve. L'autre de la région parisienne, autrement dit Frédéric Le Sanglant.

Comme dit l'autre pingouin de Guernesey, la lutte fut ardente et noire, et les dés souriants.
Tels ceux qui m'ont permis, après une première victoire remportée la veille avec les braves buveurs de schnaps, de gagner la seconde partie, in extrémis et au dernier tour de jeu, le dimanche avec d'autres Teutons placés sous mon commandement erratique.  
Pour la baston navale, jouée en guise d'apéro avec la règle "De l'ile de la Tortue à Trafalgar? ça a été une tout autre chanson.
Comme d'hab, mes vaisseaux anglais se sont en effet retrouvés emmêlés et drossés sur un récif par la flottille adverse. Aaaaargh ! Porca miseria und hildepute ! 
Comme quoi, on a beau vivre dans un pays de marins, y a des moments où on a l'ancre qui couine, le foc qui déraille, le beaupré qui vasouille et l'artimon qui déraille.
Cela étant, faut dire ce qui est : perdre avec les Anglais, pour un néo-Breton, c'est toujours une joie subtile.  Hi, hi, hi. 

 

SALUT, MON POTE !

Le 10/04/2019

Une très bonne surprise à Bourgbarré. A Batz. J'aime bien la devise du coin aussi.

Une très bonne surprise à Bourgbarré.
Une très bonne surprise à Bourgbarré. 

Les expos, c’est comme dans les boites de chocolat de Forrest Gump. On ne sait jamais sur quel visiteur on va tomber.
Parfois, on pioche un gluant à la morve de nez. Mais parfois, la surprise est excellente.

Alors que j’étais en train de fanfaronner , fier comme un bar-tabac, devant les foules esbaudies à Bourgbarré puis dans le désert de Batz-sur-Mer, deux vieux grognards et tout aussi vieux lecteurs de mon blog en délire sont venus me serrer la pogne ces jours derniers.

J’ai noté le prénom du premier. Mais hélas,  j’ai paumé la feuille sur laquelle je l’avais inscrit, donnerwetter und hildepute ! Maudit soit mon cervelas en compote.  

Le gaillard, venu de la région de Rennes, était pourtant fort sympathique et sa visite m’a bien fait plaisir.

Alors, grand merci, l’ami et à une autre occasion sans doute. Si tu as envie de participer un de ces quatre à une baston en Ille-et-Vilaine, fais-moi signe. Les troupes sont prêtes. Y a qu'à sonner la charge.

Le second a déboulé à Batz.
Ce n’était autre que Patrick Lechevalier, l’Himalaya du savoir napoléonien, le Fleuve de la pensée stratégique premierempireuse, le Who’s who de la nomenclature bonapartiste, le Puits sans fond des détails uniformologiques qui, de temps à autre, me rectifie une bévue, me donne un coup de règle (aimable) sur les doigts suite à une erreur d’interprétation, et me conseille dans mes errements figuriniste. Un vrai dico, quoi.

Fallait bien que nos chemins se croisent un jour. C’est fait . Et j’ai grandement apprécié le pot pris de concert avec cette encyclopédie sur pieds dans un troquet voisin.

Dans cette  éminente nomenclature wargameuse, je n'oublierai pas non plus de citer Bertrand, tonique cheville ouvrière du club nantais des "Lanciers de l'Ouest" que j'étais heureux de revoir.
Il en va de même pour Jean-Baptiste - alias Alboise de Pontoise - autre féru d'histoire napoléonienne, auteur du site "L'Age des Aigles" : 

https://age-des-aigles.blog4ever.com/articles/prusse.


Tel un grenadier de la Grande Armée, celui-ci va bientôt quitter les côtes de l'Ouest pour partir à marches forcées vers les frontières de l'Est. Bonne installation, JB ! On n'a pas eu trop le temps de discuter car j'étais en train de plier. Mais j'étais content de te serrer la main.

Là aussi, le monde étant petit, ce serait bien le diable qu’on ne se retrouve pas un jour.

Mais autant les prévenir. Comme à Batz et à Bourgbarré, je continuerai à rester sourd à leurs supplications lorsqu’il s’agira de donner l’adresse exacte du « Perroquet Bleu » (bien que je me sois un peu trahi avec Patrick). Même sous la torture, je ne parlerai pas.

Les rades de ce genre, c’est comme les coins à champignons. Ca se déguste, mais ça se dit pas. Hi, hi, hi.

 

 

 

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