blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

Du napo dans l'air

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

Du napo dans l'air

LA BLEUSAILLE FAIT DE SON MIEUX

Le 02/09/2019

Lors d'un test récent au sein de la féroce tribu des Ilsontvilains. Un patient travail d'apprentissage. La cavalerie ostrogothe prend le mors aux dents.

Lors d'un test récent au sein de la féroce tribu des Ilsontvilains.
Lors d'un test récent au sein de la féroce tribu des Ilsontvilains. 
Patience et longueur de temps font plus que force et que rage.
Doucettement, un peu laborieusement mais consciencieusement, la règle "Bataille Empire" continue à être testée et assimilée. 

Cette tâche de plus ou moins longue haleine  permet, soit dit en passant, de constater que le bouquin édité par Hervé Caille ne brille pas toujours par la cohérence de son déroulé et qu'il donne même parfois une légère impression de fouillis.
Pourquoi par exemple ne pas avoir accolé le chapitre tirailleurs au chapitre tir ?

Moi, j'ai réglé le problème en rédigeant des "pompes" qui viennent s'ajouter à la fiche de références et en utilisant un système de signets dépassant des pages. A chacun sa méthode.

Une première partie test organisée dans le château illestvilain du marquis Philippe de Pacémoi-Doncleselmonbrave en compagnie du général Florent de Linternet (une vieille famille de nobliaux du sud-rennais) m'a permis de continuer récemment à intégrer les grands principes de la règle.

Avec ce constat évident : on a bigrement intérêt à bien choisir les ordres généraux donnés aux différentes divisions (manoeuvrer, engager, attaquer, tenir etc...) car ils peuvent s'avérer très contraignants et nous empêcher de réaliser certaines actions.
Cela, d'autant plus que si l'idée saugrenue nous vient de changer un ordre général, l'affaire ne se déroulera pas simplement.
Un jet de dé décidera en effet si ce changement s'applique tout de suite ou au tour suivant. C'est une manière de représenter toutes les embuches qui peuvent se dresser sur le chemin d'un aide de camp chargé de transmettre les consignes du général en chef : le troquet dans lequel on s'arrête pour se déchirer à grandes rasades de Corsendonk, la gaillarde avec laquelle on choisit de jouer à la bête à deux dos dans la première meule de foin venue... Et j'en passe.

Autre remarque : si le calcul des tirs et mêlées se fait assez rapidement, on passe quand même un bout de temps à réaliser toutes les étapes d'un tour de jeu quand le gars d'en face se met à gigoter tant soit peu.
Mais cela tient sans doute encore à notre connaissance insuffisante de la règle où les subtilités sont aussi nombreuses que les frisettes sur la tête d'un évêque travesti en drag-queen dans une boite de nuit vaticane.
Tout cela pour dire que, pour le moment, on passe encore plus de temps à tourner les pages de la règle qu'à bouger les figs.

Une chose est enfin certaine : contrairement à d'autres modes de jeu , tel le "P'tit tondu" qui se joue sur hexagones et qui est simplissime dans son fonctionnement, Bataille Empire peut être de nature à susciter quelques débats si on ne maîtrise pas tous ses détails.
Bref, pour y jouer, il faut être cool. Car, même ici, en dépit des apparences, le dé - bien que jouant un rôle important -  ne règle pas tout. Autant le savoir. 

Revenu dans le silence monacal de mon sous-sol (sauf quand j'y balance la zik des Stones, de Genesis, de la "marche impériale", ou quand ma générale en chef m'enguirlande à cause du lave-vaisselle qu'a pas été vidé), je vais continuer ces jours-ci à essayer d'apprivoiser la bestiole caillesque.
Une démo m'attend en effet dans deux semaines au club de Vannes où je compte porter la bonne parole napoléonienne et figurineuse.
Allez JJ ! On y croit ! 
 

 

 

COURS TOUJOURS, MON COSAQUE

Le 31/08/2019

Les lieux du drame. Le convoi doit traverser toute la table. Les moujiks tapent dans le tas. Les franchouillards jouent la mêlée. Hussards contre cosaques : pas touche, sales bêtes ! Du côté de la cavalerie, ça rigole pas non plus.

Les lieux du drame. Le convoi doit traverser toute la table.
Les lieux du drame. Le convoi doit traverser toute la table. 
C'est comme les sardines grillées à la confiture de fraise, on s'en lasse pas.
Mon scénario d'attaque de convoi français en Russie en 1812 a une nouvelle fois tenu ses promesses.
Vaincu une première fois à la tête des franchouillards, le bouillant général Charles-le-téméraire, la terreur des Lorientais et du quartier Saint-Patern à Vannes, avait décidé de se venger.
C'est à dire de parvenir à faire passer son convoi d'un bout à l'autre de la table.

La pugnacité du gaillard a fini par payer. Le bougre est parvenu à ses fins en se gaussant des vagues d'assaut russes que je lui envoyait sur le rable. Chapeau bas, monseigneur ! 

Cette homérique et fort dynamique baston ponctuée de quelques bonnes parties de rigolade s'est déroulée selon la règle "Vive l'empereur". Un mode de jeu qui traite le jet de dé avec la même considération que de Rugy pour un homard pas frais. On aime ou on aime pas. Nous, on biche. Raaah lovely... 

Comment esse-ce que c'est t'y que Charles s'y est pris ? Hein ? Hein ? Hein ? 
Tout bonnement en amenant son convoi - en l'occurence un chariot chargé à ras bord de succulentes galettes-saucisses aux câpres et au ketchup - à quitter la route qui traversait la table sur toute sa longueur.
Chariot qu'il a fait précéder par un fort parti de cavalerie tandis que l'infanterie franchouillarde jouait la mêlée effondrée face aux charges de la première ligne ruskof qui lui arrivaient sur le flanc. Sales bêtes, va ! 

Bien sûr, comme d'hab, ces diables de cosaques ont donné bien des fils à retordre à Charly-le-couillu.
A tel point qu'un de leurs régiments a fini par assaillir le chariot, tels un gros paquet de goëlands sautant sur le sandwich d'un touriste parisien égaré en deux tas de varech. " Mais qu'essse-ce que c'est que ce biiinsse ?!"

Qu'à cela ne tienne. Les importuns ont vite été chassés par des hussards qui, eux aussi, adoooooorent la galette-saucisse aux câpres et au ketchup. 

Seule victime colatérale de cet assaut russo-gastronomique, la cantinière qui tenait les rênes de l'attelage s'est retrouvée avec un chicot de molaire de cosaque du Don enfoncé dans la cuisse gauche. Ca lui fera un souvenir.

Pour le reste, cette partie homérique fut également l'occasion de rendre à mon adversaire un prisonnier chouan qui était resté égaré dans mes boites de figs à l'issue d'une précédente baston.
Prisonnier que mes hommes, fichus bourrins qu'ils sont, avaient essayé de faire parler en le torturant dans mon sous-sol et ... en commençant par lui arracher la langue. 
Misère de saletés de bougres d'ânes ! J'avais dit les arpions d'abord ! 











 

 

PETITS MAIS PIQUANTS

Le 24/08/2019

A gauche, Eusèbe-le-Pointu, à droite Onésime-la-Brochette
A gauche, Eusèbe-le-Pointu, à droite Onésime-la-Brochette 
Retour dans l'univers de Tolkien. Ca fait pas de mal.
Mon peuple nain continue à recruter.
Deux lanciers de la redoutable tribu des mines de l'Amora (celle à qui la moutarde monte facilement au nez), viennent de rejoindre leurs compères armés jusqu'aux dents. 
Une quinzaine de figs sont encore à venir avant de connaître leurs premières aventures sur table. 
Celles-ci commenceront sans doute au salon de la figurine de Lorient. J'y participerai à une baston médiévale-fantastique dans laquelle les royaumes humains tentent de s'allier avec d'autres créatures opposées à un empaffé d'elfe noir portant le nom ridicule d'Hirdu Anupalan .
Comme s'il ne pouvait pas s'appeler Alfred Duchemin, comme tout le monde. Prétentieux, va ! 
La règle appliquée sera Hail Cesar. Ce qui me permettra de la découvrir. Tant il est vrai que les voyages d'un mode de jeu à l'autre forment les vieillards cacochymes et grabataires dans mon genre.

 

 

ET SI ON REPARTAIT EN ITALIE ?

Le 22/08/2019

Une (très petite) partie de la carte sur laquelle on joue.
Une (très petite) partie de la carte sur laquelle on joue. 
C'est bientôt la rentrée. Y compris pour les bastons.
J'en profite pour relayer un appel lancé par Florent, l'arbitre d'une mega confrontation lancée sur carte, via Internet.

Elle a trait à la campagne d'Italie de 1796. Campagne qui met aux prises pas moins de 13 joueurs de diverses régions et qui continue à recruter.
Un général, du côté français je pense, est en effet recherché.
S'il y a des amateurs, voici l'appel lancé ce jours derniers par le maréchal Florent qui a établit son QG pas loin de Rennes, la capitale de la féroce tribu des Ilssontvilains.

"Si ça tente un général en herbe, ou un vieux briscard en demi-solde, il reste un poste à pourvoir facilement. A ce jour nous sommes encore dans les manœuvres d'approche et les tâtonnements aux avants-postes... Les affaires sérieuses se profilent pour septembre. Contact en MP pour les dépôts de CV et lettres de recommandations ;) "

Pour avoir plus de détails sur ce jeu au long cours (pas sérieux s'abstenir comme on disait de mon temps dans les cours de récrés avant d'entamer une partie de billes), vous pouvez toujours consulter le site des "Grognards de l'Ouest" : 

https://www.facebook.com/lesgrognardsdelouest/

Un message perso peut aussi être adressé via Facebook à l'arbitre en question : Florent Collonge. 

Engagez-vous, qu'ils disaient. Vous verrez du pays ! 


 



 

 

L'ARDILLEUR AFFAIT UN LECHER ACCHENT

Le 21/08/2019

V'là les gugusses. Ils aiment la bière, la choucroute...et les huitres
V'là les gugusses. Ils aiment la bière, la choucroute...et les huitres 
Bon d'accord, ce sont des figs d'Autrichiens. Mais faut jamais avoir honte de ses origines. Et , pour l'occasion, on dira qu'ils ont un léger accent alsacien.
Quatre canonniers volontaires viennent de rejoindre les troupes républicaines du projet Quiberon 1795. 
Je les ai peints avec l'uniforme des canonniers de 1791 à 1796. En leur laissant un sabre au côté. Après tout, je ne vois pas pourquoi ils n'auraient pas pu en porter dans tout le fatras des combats révolutionnaires.
Certes aussi, le bicorne est sans doute un peu haut par rapport à celui qu'exhibait l'occiput des sans-culottes. 
Mais, là encore, on fait avec les fond de tiroirs que l'on a.
D'autant plus que je suis persuadé qu'un tas de figurinistes pointilleux, à cheval sur le moindre détail, seraient bien surpris s'ils revenait plus de 220 ans en arrière et découvraient comment étaient réellement attifés les gugusses qu'ils peignent. 
Quant à la mine maussade et aux bras croisés des artilleurs, c'est fort simple. Leur bourrin d'adjudant-chef vient de leur refuser une perm' pour aller rendre visite le soir même aux nouvelles pensionnaires de "L'huitre bleue", un nouvel établissement ouvert à l'entrée de Quiberon par Mme Odette. 
Du coup, ils font la tronche... et la grève. C'est les chouans qui vont être contents quand ils vont lancer leur attaque.

PS : L'amoncellement de boulets au pied d'un des canonniers est un clin d'oeil adressé à ce fidèle lecteur qu'est Lechevalier. 

 

 

Minibluff the card game

Hotels