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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

UN FORT SANS CULOTTE MAIS PAS SANS PLANS

Le 02/10/2019

Quelques angles à calculer, des canons pour vérifier. C'est parti !
Quelques angles à calculer, des canons pour vérifier. C'est parti ! 
Des plans anciens récupérés sur Internet vont me permettre de fabriquer la maquette du fort de Penthièvre, ex-fort Sans Culotte en 1795 (je tiens à préciser que la célèbre Mme Odette n'est pour rien dans cette dénomination, quoi que en cherchant bien dans les Archives départementales on pourrait toujours avoir des surprises).
En voilà les bases, dessinées sur une plaque de polistirene : 60 cm sur 1,60 m. Le extensions viendront ensuite. 
Y a du taf , mais ça va le faire.
Allez JJ, au boulot ! 

 

ZA VACHE ZDOROVIE ! (à la tienne, mon pote)

Le 01/10/2019

J'ai fait la sangle en cuir marron pour les trouffions de base Le défilé, fiers comme des bars-tabacs en 1814 sur les Champs Elysées

J'ai fait la sangle en cuir marron pour les trouffions de base
J'ai fait la sangle en cuir marron pour les trouffions de base 
La dernière main a, si je peux dire, été mise à mes cavaliers ruskofs.
Merci au marquis  Philippe de Pacémoidonclesel-Monbrave pour le tuyau fourni sur les parements jaunes du trompette, ainsi que sur la marque chez laquelle je pourrai d'ici quelque temps recruter des baskhirs. 
Les cosaques de la garde me serviront, entre autres, pour Borodino mais aussi pour des bastons de type campagne de France 1814 puisque j'ai ouï dire qu'ils ont causé quelques tracas aux Français lors de la bataille de La Fère-Champenoise. Puis, une fois les derniers accents de la rumba napoléonienne joués, qu'ils ont installé  leur bivouac sur les Champs-Elysées.
Tout cela avant d'escorter le ch'ti père Napo sur la route de l'ile d'Elbe en ignorant que l'entêté reviendrait dare-dare à la nage.
Comme quoi, l'excès de vodka, c'est jamais bon pour la concentration.

 

 

LES COSAQUES SORTENT DE L'OUBLI

Le 30/09/2019

V'là les bestiaux, en cours de peinture
V'là les bestiaux, en cours de peinture 
Y a encore du boulot, mais la fin est proche.
En attendant de recevoir mes prochains républicains de 1795 , si du moins ça vasouille pas trop aux frontières angloises avec tout le souk que les préparatifs du brexit commencent à mettre chez les douaniers, je termine la peinture du régiment de cosaques de la Garde que j'avais mis assez longtemps aux oubliettes.
Les figs sont de Front Rank, donc en  métal.
Pour la couleur des lances, qui seront rouges, je vais m'inspirer d'une illustration parue dans le bouquin de F.G. Hourtoulle, édité sur la campagne de France. 
J'ai un doute sur la couleur de l'uniforme du clairon. Mais je n'ai pas trouvé d'illustration à ce propos. Si quelqu'un peut me rancarder, je suis preneur.
Quant aux prochains cavaliers à rejoindre mon armée ruskof, ce seront les dragons, puis les Ulhans de Pologne (Borodino) qui ont une superbe allure avec leur uniforme bleu sombre et violet.
Par contre , autre question : ou puis-je trouver des bashkirs en 28 mm avec arc et flèches ? Les "Cupidons" comme les appellaient les Français, qui avaient le sens de l'humour. 
Faudra peut-être que je jette un oeil sur des armées antiques. On ne sait jamais. Sur un malentendu, ça peut peut-être le faire.

 

LES PATAUDS FONT LE GROS DOS

Le 29/09/2019

En les bleus et les émigrés, ça défouraille à tout va Tiens, y a même Catelineau. Qu'esse qu'y fout en Bretagne, ce pékin ? Les troupes de ce fier à bras de d'Hervilly sont de la partie Une image déplorable témoignant de l'ambiance lamentable de la partie

En les bleus et les émigrés, ça défouraille à tout va
En les bleus et les émigrés, ça défouraille à tout va 
Juillet 1795. Une volée de juront retentit dans la campagne morbihannaise. Charles Tapedur, sergent dans une brigade de gendarmerie, vient encore de mettre le pied dans une bouse de vache.
« Fichu pays, maudits bouseux » grommelle le pandore qui essaie tant bien que mal de se frayer à tâtons dans le labyrinthe ténébreux et erratique que forment les chemins creux de la région de Landevant.

De là à médire de JJ Bouclela-Oujtencolleune, le commissaire de la République qui lui emboite le pas en évitant soigneusement d’accrocher les basques de son habit dans les ronces et les genets fort denses dans cette région de sauvages, il n’y a qu’un pas.

Il est vrai que la mission confiée à Tapedur n’est pas piquée des vers : aller débusquer dans un manoir tout un parti de ci-devants occupés à taper une belote avec un  gros paquet de cartes sur lesquelles figurent des rois, des reines et des valets.
Images aussi impies que séditieuses qui  révulsent le cœur des bons républicains .

Tout aussi ralougnant dans un autre chemin creux situé à quelques bouses de là,  le cruel lieutenant Philippe Dupetitondu, un ancien marquis défroqué passé dans les rangs des Conventionnels et grand amateur de baston, ne va pas tarder lui aussi à réaliser la difficulté de la tâche.

A peine ses trouffions ont-ils mis le nez de l’autre côté d’une haie, qu’une pétarade retentit.

Embusquée dans le bois où elle était occupée à satisfaire un besoin bien naturel (je parle de la dégustation d’une excellente andouille de Guéméné accompagnée  d’un vieux cidre de la presqu’île de Rhuys. A quoi pensiez-vous donc, bande de pervers ?) , tout une compagnie du régiment émigré d’Hervilly se met à les canarder.

Au cours des heures sanglantes qui vont suivre, ce ne sera ni la première ni la dernière surprise que les bleus coupeurs de têtes vont découvrir avec effroi et consternation.

Littéralement truffés de bandes chouannes et de soldats émigrés disposés en placements cachés, les bois et chemins dans lesquels ils progressent vont devenir aussi ardus à pénétrer que le plus élémentaire sens de la méthode dans l’esprit d’un séminariste s’attaquant pour la première fois à la page 896 du Kama Sutra (celle qui nécessite une échelle de 2,50 m, une pince Monseigneur et une clé de 9).  

Tout cela, sous les ricanements perfides de trois nobliaux occupés dans le fameux manoir à enseigner les rudiments du strip-poker à une marquise esbaudie.
J’ai nommé le baron Frank de Passemoilesdés-Quejefasseunsix, la terreur de Bruz ; le comte Bruno de Causepastant-Tulasdanslos, le vampire de Liffré ; et du fameux marquis Patrick de Tontourviendra-Pôvpomme, qui roupille dans un fauteuil Louis XV en attendant qu’on vienne lui dire que l’ennemi toque à la porte.

Passons sur les détails sordides de ces atroces combats et contentons-nous de dire, comme mon pote Victor,  que la lutte fut «ardente et noire ». Avec un gros paquet de figs qui ont mordu la poussière.

L’affrontement, qui s’est déroulé samedin dernier sur les terres de la redoutable (et néanmoins fort joyeuse) tribu des Hussards d’Isengard selon une doctrine publiée jadis par la ci-devant « Vae Victis » a quand même permis de retenir quelques enseignements généraux :
- Dans ce type de terrain, il vaut mieux que l’assaillant dispose de 50% de troupes de plus que le défenseur. Sinon, c’est la fessée garantie.
- Un système de ronds en carton représentant une troupe non encore visible, et dont on ignore la nature, peut être utilisé. Ronds que l’on enlève quand cette troupe est repérée.
- Même si l’on évolue ici dans ces saletés de p… de c… de m… de   chemins creux, il est sage d’utiliser un peu de cavalerie. Ne serait-ce que pour aider aux repérages de l’ennemi (si tant est que ce dernier veuille bien se dévoiler hé, hé, hé).
- Un système de perte de moral peut être employé pour tester le maintien en place ou non d’une troupe ayant perdu lors d’un combat la moitié des effectifs dont elle disposait avant le combat.
Pour le reste, vous faites comme vous voulez.
Bon, c’est pas tout ça. Vu les résultats de samedi, faut que je retourne limer mes dés, moi. A plus.

 

LA POUDRE, IL ADORE CA

Le 27/09/2019

V'là l'olibrius. C'est du Victrix en plastique.
V'là l'olibrius. C'est du Victrix en plastique. 
Cette fig là me servira pour mes scénarios Argad (scenariiiiiiiiiiii , pardon les puristes) et pour les escarmouches de chouannerie. 
Il s'agit d'un officier des canonniers gardes-côtes pendant la Révolution française, bien reconnaissable à la couleur "vert de mer" de son uniforme. 
D'autres suivront évidemment .
Parce qu'en Bretagne, les côtes, c'est comme les églises, les galettes-saucisses et les bistrots. C'est pas ce qui manque.

 

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