Du napo dans l'air
DONNERWETTER ! FALLAIT OSER
Le 23/10/2019
Les Prussiens de Ziethen face aux lanciers rouges à Vauchamps |
Et pourtant, ça s'est apparemment produit au moins une fois : le 14 février 1814 lorsque les fantassins prussiens de Ziethen s'en sont pris à deux escadrons de lanciers polonais de la Garde à Vauchamps, avant d'être il est vrai dispersés par les même lanciers.
Cette illustration vient d'être reprise sur la page Facebook de l'Associació napoleònica wargames, un groupe de joueurs catalans.
Chaque fois que je la vois, elle me laisse baba. Parce que, sauf si l'auteur de l'image en question (Knötel) a un peu trop abusé du schnaps, fallait oser quand même.
Dans la même veine et toujours à Vauchamps, une autre illustration du même peintre représente la manière dont le 2e régiment de Prusse occidentale qui faisait partie de la brigade Jagow, division Pirch 1er, s'est frayé un passage à travers les cuirassiers de Grouchy.
Si quelqu'un peux me dire où dénicher un récit décrivant ces deux actions, il recevra la médaille du Grand Ordre du Fer à Cheval en bronze doré, gravée à ses initiales, avec palmes en pâte à modeler et grand cordon en carton ondulé. Une distinction rarissime.
PENTHIEVRE, PAS A PAS
Le 22/10/2019
Une chaloupe canonnière, sans ses voiles |
J'ai commencé à creuser les ouvertures par lesquelles passaient les canons du fort de Penthièvre en 1795. Cela, tout en respectant la forme qu'avaient les parapets derrrière lesquels les batteries s'abritaient.
Je recouvrirai ensuite ces talus d'un enduit ou de quelque chose dans le genre afin de leur donner une allure plus naturelle et gommer les défauts du découpage au cutter.
Il me faut également réfléchir à la réalisation de la pente inclinée d'Ouest en Est au sommet de laquelle se trouvait le fort.
Inégale selon les secteurs, elle est très prononcée sur le côté nord du fort.
Les falaises situées à l'ouest viendront ensuite.
Au total, la maquette (dont on ne voit qu'une petit partie sur la photo et qu'il me faudra aussi peindre et recouvrir de flocage, bien sûr) mesurera au moins 2,50 m de large, sur 2 m de profondeur. Voire plus.
A vue d'oeil, et là aussi il faut que j'y réfléchisse, elle devrait avoir à son niveau le plus élevé une hauteur de 20 à 30 cm.
Enfin, j'aimerais bien l'adjoindre de bouts de mer. Histoire de représenter certaines des chaloupes canonnières que les Anglais avaient déployées le long de la côte pour retarder l'avance des colonnes républicaines parties à l'assaut du fort.
Bref, c'est un boulot de longue haleine. Mais le JJ wargameur est un animal à sang froid.
TU VEUX UN BON PLAN ? EN V'LA UN !
Le 19/10/2019
Tout y est ! Raaah lovely ! |
Avec le fougueux général Charles de Tapedansletas, on est allés rencontrer cet après-midi à Saint-Pierre-de-Quiberon un ancien attaché militaire d'ambassade spécialisé dans l'histoire du fort de Penthièvre. Celui-ci nous a fourni la copie de plans conservés au Service historique de la Défense, au château de Vincennes.
Ces documents vont être très précieux pour réaliser la maquette de l'ex-fort Sans-Culotte.
Certains d'entre eux sont de très instructives coupes de profil.
Nous avons également découvert un plan représentant le fort en 1795, année du débarquement des émigrés !
On y indique l'emplacement d'une batterie d'artillerie installée par ces derniers pour interdire l'accès de troupes venant du continent.
Le plan signale également l'endroit où un mur destiné à prolonger une redoute a été édifié en pierres sèches par les royalistes, tout comme le tracé des retranchements qu'ils ont creusés au nord du fort.
Autre indication très importante : le document révèle les deux endroits par lesquels les républicains sont passés pour escalader les rochers donnant sur la partie ouest du fort.
Bref, tout y est ! Y compris le plan de la palissade en rondins qui entourait le camp retranché ; les passages aménagés dans cette palissade afin de permettre jadis aux gendarmes de contrôler l'identité des personnes sortant et entrant dans la presqu'île; ou encore l'emplacement de l'ancien garde corps transformé en poudrière (ce bâtiment existe toujours. Nous l'avons pris en photo).
Une mine d'or . Sans parler des détails que nous avons obtenus. Tels ceux qui concernent les parapets maçonnés et recouverts de terre derrière lesquels les canons du fort s'abritaient afin d'amortir le choc des boulets ennemis tirés contre ce qui constituait en fait en 1795 plus une vaste plateforme de tir qu'un fort au sein classique du terme.
Bon ben JJ, maintenant... y a plus qu'à. La colle, le polistirene et le cutter t'attendent.
SAIGNANTE, LA PIZZA, SVP
Le 18/10/2019
Les hexagones sentaient la poudre et le gorgonzola |
Les amateurs de raviolis, qui avaient eu l'outrecuidance de venir conter fleurette aux soldats d'Augereau, Serrurier et Masséna, se sont enfilés en bon ordre sur les baïonnettes émoussées des soldats franchouillards au cours d'une baston homérique livrée aujourd'hui sur les hexagones de la règle "Le p'tit tondu".
L'arbitre de la rencontre, l'impitoyable très méticuleux maréchal Florent de Mefaispasch-Oujtencolleune (une vieille famille de galonnés d'Ille-et-Vilaine) nous présentera d'ici peu la comptabilité mortifère de cette empoignade qui a duré toute une journée.
Mais d'ores et déjà, ça pavoise dans les chambrées napoléoniennes. Car la récolte d'oreilles de biffins transalpins a été bonne.
Allez ! Chianti pour tout le monde ! Hi, hi, hi.
BLEUSAILLE DE BLEUS
Le 12/10/2019
V'là les zindividus, tout frais sortis de leur boîte. |
Pas loin de 70 républicains en plastique de Victrix vont bientôt venir grossir l'armée de Hoche dans le cadre du projet Quiberon 1795.
Cela, entre autres pérégrinations figurinesques parmi lesquelles on trouve une méga baston western qui se profile pour la fin octobre à Vannes avec les perfides et très retors membres du réseau "An Argader".
Yiiiiaaaahhhh !
Lire les commentaires textes
Le seul cas historique et avéré pour moi est celui de la bataille de Minden 1759 et encore, les cavaliers sont surpris : "À l'aile sud, Ferdinand de Brunswick ordonna d'abord à la cavalerie anglo-hanovrienne de Lord Sackville de prendre position au village de Hahlen ; mais les escadrons, qui n'étaient pas prêts, restèrent immobiles. Un épais brouillard, typique du pays, suivi d'une pluie battante gêna la progression des troupes britanniques vers leurs positions prévues, entre Hahlen et Stemmer : elles ne purent s'y trouver que vers 6 heures. Par suite d'un malentendu (la langue de l'état-major anglo-prussien était le français) les bataillons d'infanterie anglo-hanovriens les plus avancés de l'aile sud marchèrent trop tôt à l'ennemi. Ils prirent au dépourvu la cavalerie française, qui était encore en train de se préparer. Le général von Spörcken maintint l'assaut, si bien qu'il rompit le centre ennemi. Les fusiliers britanniques s'illustrèrent en conservant les rangs au milieu de tirs d'artillerie nourris, et en dispersant la cavalerie ennemie. C'est un des rares cas dans l'histoire où l'infanterie a attaqué spontanément la cavalerie". source wikipedia.
Je vous adresse en M.P. le récit le plus exhaustif que j'ai pu trouver concernant la bataille de Vauchamps. Vous jugerez par vous même des événements et serez sans doute, comme je le suis, de l'avis de Phil35.
A l'occasion de mes recherches j'ai également dénicher dans le No2 de Gloire& Empire une troisième illustration relative au même épisode de la bataille. Elle appartenait à l'ancienne collection des frères Umhey aujourd'hui propriété du musée de l'armée.
Knötel a certainement voulu au travers de celles-ci exalter le patriotisme prussien . Il n'a retenu de la terrible défaite de Vauchamps que l'exploit de ceux qui harcelés, pressés, cernés par les cavaliers de Grouchy et de Laferrière-Lesveque auxquels s'étaient joins les escadrons de service, parvinrent à se faire jour pour rejoindre Etoges.
En réalité ce fut davantage une fuite que seuls, un capitaine en second d'artillerie, le sang froid de Blücher, et de von Gneisenau mais aussi la nuit ne permirent pas à l'Empereur de changer en une "grösseren Katastrophen".
Oui... Alors il faut faire attention avec Knotel qui avait la réputation de redessiner les exploits prussiens... Je n ai rien trouvé sur ces exploits... A etoges, les alliés sont etries par la cavalerie.. D abord, c est des russes, pas des prussiens et ensuite le général russe urusov est fait prisonnier avec mille prisonniers. Quant aux lanciers... Rien trouvé.