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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

UN P'TIT SORT, CA PEUT PAS FAIRE DE MAL

Le 03/11/2019

V'là l'olibrius et Frankenbec, son corbeau préféré
V'là l'olibrius et Frankenbec, son corbeau préféré 
C'est avec les vieux nains qu'on jette les meilleurs sorts.
Mon sorcier du peuple des mines de l'Amora (une tribu de petits bonhommes fort susceptibles auxquels la moutarde monte vite au nez) est prêt à transformer en chauve-souris édentée et en crapaud claudiquant tous les joueurs adverses qui auront l'outrecuidance de faire des 6 au dé. 
Il va rejoindre la bande de teigneux qui est en train d'installer son royaume dans mon sous-sol (sur l'étagère où je range les canettes de bière) .
Quelques autres gaillards du même acabit vont suivre. Des irrascibles parmi lesquels figurera Gandolf-le-Gland, un champion cornu peu commode et pas vraiment au point au niveau comprenette.  
Mais alors, quand il s'agit de distribuer les gnons, il est champion.




 

 

DU PLOMB PLEIN LES DENTS

Le 02/11/2019

La scène du crime. Hexagones, schingle et paillasson.Une vision atroce
La scène du crime. Hexagones, schingle et paillasson.Une vision atroce 
Se battre à plus de un contre cinq. C'est pas le genre de truc qui faisait peur au père Napo dans les cours de récréation corses.
C'est aussi ce qu'il a dû affronter lors des combats livrés en février 1814 dans le secteur de La Rothière. Combats qu'avec le marquis Philippe de Pacémoidonc-Leselmonbrave et le maréchal Eric de Tapedansletas on a reconstitués l'autre jour sur la base de la règle "Le p'tit tondu" et en modulant quand même les ratios d'effectifs.
Côté français, 27 plaquettes d'unités du genre très , très teigneux faisaient face sur la table à 35 plaquettes russes, bavaroises, autrichiennes et wurtembergoises .
Une manière de faire connaissance avec un nouveau joueur, Eric-le-cogneur (car lui, l'assaut, il adore ça). Joueur qui s'est au demeurant avéré être un très bon tacticien.

Dans le temps qui nous était imparti, les Français ont souffert mais tenu bon. Mais il n'est pas certain que ça aurait duré comme ça des plombes.
Par contre, la réalité historique a été respectée. Les troupes napoléoniennes étant,  sinon sauvées du moins soulagées, par le gong avec l'arrivée de la Jeune Garde de Ney.

D'autres bastons suivront bien sûr. Eric en redemande déjà.
Acré milliard ed' bong sang d'bonsoir, on va pas lui bouder son plaisir ! 

 

RETOUR AUX AFFAIRES

Le 31/10/2019

Les grenadiers de Pavlov seront de la partie. Sales bêtes, va !
Les grenadiers de Pavlov seront de la partie. Sales bêtes, va ! 
Une grosse baston en 15 mm sur hexagones se profile pour demain dans mon antre béarnais. 
Au menu les combats de La Rothière livrés le 1er février 1814 entre les Français, les Russes, les Autrichiens, les Bavarois et les Wurtembergeois. 
Ce sera l'occasion d'affronter un nouveau joueur, le maréchal Eric de Foncedansletas, qui s'y connait déjà pas mal en stratégie. 
Les franchouillards, que je commanderais sous l'arbitage du marquis Philippe de Pacémoi-Donclesel, seront certes en solide position. Mais je fais confiance au talent de mon vis-à-vis pour que le combat soit féroce.
Bref, le plomb va encore couler.
Porca miseria ! Pourquoi tant d'agressivité ? Que n'ai-je pas plutôt choisi d'entrer dans un club de tricotage ?
Je papoterais avec un tas de mamies sympas. Je serais au chaud, bien peinard derrière mes petites aiguilles. Je débaterais avec passion de la vraie recette de la galette-saucisse. Je siroterais des infusions en balançant un tas de vacheries sur Laetitia Hallyday.
La vraie vie, quoi.  


 

 

RIFIFI POUR UNE PEPITE

Le 28/10/2019

Qui dit diligence, dit attaque. Ca va de soi. Dans le pays, ça défouraille comme qui rigole Un cimetière prospère et un croque-mort heureux La rue principale de Sratchbuilt Town. Gare aux coups de feu

Qui dit diligence, dit attaque. Ca va de soi.
Qui dit diligence, dit attaque. Ca va de soi. 
Bon, je crache un instant ma chique de tabac sur le canapé du salon (ma chère et tendre va encore m’enguirlander) pour vous dire un mot de la baston Western organisée dimanche près de Vannes, lors du salon Ludouest
La partie était organisée de main de maître par Nicolas, l'un des membres du réseau de joueurs An Argarder. Une bande de frapadingues  qui n’aiment que deux choses au monde : les scénarios bien ficelés – c’est-à-dire fort tordus – et les décors aux p’tits oignons.
D’un côté comme de l’autre, on n’a pas été déçus.
L’action se déroulait en pleine ruée vers l’or avec les personnages classiques : le propriétaire de la Mining Company  (alias, ma pomme), pas trop regardant sur les moyens pour obliger les autres à lui céder leur concession ; le sheriff obtus ; le médecin ivre qui fait tomber dans le fond du verre la balle qu’il vient de te retirer du corps ;  les chercheurs d’or irlandais, mexicains, allemands qui passent leur temps à se chicorer ; le marchand d’armes qui veut devenir maire pour mieux faire prospérer son commerce; les gugusses qui attaquent la diligence ; l’armée qui arrive trop tard, comme d’hab ; la mafia chinoise qui magouille; le croque-mort qui fait fortune.Tout le toutim, quoi.
La partie, organisée selon la règle d’escarmouche Argad, mêlait comme à l’accoutumée le jeu de rôles et la manipulation des figurines.
Et, nom d’un cow-boy vérolé, on a bien rigolé. Les coups tordus succédant aux manœuvres véreuse, tout le monde se méfiant de tout le monde et chacun dégainant à qui mieux mieux.
Une suite est prévue, ça va de soi.
En attendant, maintenant que j’ai bien grugé mon monde en faisant passer un tas de concessions à mon profit, et graissé quelques pattes au passage (fussent-elles un peu sales), je vais continuer à entasser les biffetons dans mon coffre.
Le pognon, y a que ça de vrai pour un Texan.

 

AVE L'ACCENG, PEUCHERE !

Le 25/10/2019

Les mêmes, transformés en armée de gueux V'là les bestiaux, tout frais sortis des pontons anglais.

Les mêmes, transformés en armée de gueux
Les mêmes, transformés en armée de gueux 
Une dizaine de trouffions républicains - c'est à dire l'équivalent de 400 hommes - viennent de rejoindre mes troupes de combattants "bleus" de Quiberon.
C'est du Victrix 28 mm en plastique, donc une gravure aléatoire réalisée à la va-comme-je-te-pousse ("comme un chien fout sa merde" disait mon ex-belle-mère qui, quand elle était vénère, ne manquait jamais de poésie) . Mais bon, c'est pas cher. 

Je les ai dotés d'un drapeau du 2e bataillon du département du Var. Une manière d'adresser un clin d'oeil aux Toulonnais faits prisonniers par les Anglais et libérés par la suite après avoir accepté de servir dans l'armée constituée par les Emigrés royalistes. 

Toulonnais que les mêmes émigrés ont vu tourner casaque à Quiberon dès que l'occasion s'est présentée. 
Mais qu'esse-tu veux, mon pote, l'époque était ainsi faite. On relâchait les gens sur parole.

Même les chouans faisaient parfois de même avec leurs prisonniers républicains, en leur faisant promettre de ne plus combattre.
Sauf que, eux, ils leurs coupaient les tifs très courts avant de les relâcher. Ce qui constituait au moins un moyen de les distinguer pendant quelque temps du paysan breton lambda.
Et si les prionniers libérés étaient repris les armes à la mains, c'est plus les douilles que les chouans leur tranchaient, mais les... ( Etant surveillé de près par l'archevêché du Morbihan et la Ligue Vannetaise des Bonnes Moeurs, je laisserai le soin aux lecteurs vigilants d'inscrire eux mêmes le mot qui manque).

 

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