Du napo dans l'air
SORTEZ LES KATANAS, Y A BASTON !
Le 10/01/2020
Le château du répugnant clan Haru |
Avec les fourbes joueurs du réseau An Argader, on va en effet être 13 pékins (si je puis m'exprimer ainsi) à remettre la main à une campagne dont le dernier épisode s'était déroulé il y a tout juste un an. Campagne qui mêle le jeu d'histoire avec figurines et le jeu de rôle.
Mon personnage principal est placé à la tête d'une troupe de laquelle émanent de fortes effluves de sake et de bière brune belge.
Il s'agit d' un samourai : le perfide général Okuda Takao, gouverneur d'une ville nippone du XVe siècle et membre du clan Haru. Ce qui explique notre cri de guerre : "Haro sur les Haru".
Avec d'autres collègues - le genre de gugusses, francs comme des ânes qui reculent et auxquels il ne faut JAMAIS tourner le dos - je fais partie d'une expédition lançée contre l'infâme clan Hojo.
But de la manoeuvre : lui dérober ses terres, trucider vite fait bien fait le prétendant au trône, se remplir la panse de riz cantonais en regardant avec délectation les ennemis se faire seppuku, et jeter les autres dans un cul de basse fosse. Raaah lovely...
Histoire de se faire un peu de pub et de lui rappeler quelques souvenirs, on a invité Carlos Ghosn à venir assister à la baston, voire à pousser des figs.
Mais il a décliné l'invitation.
En ce moment, il est pris par une grosse partie de cache-cache entre Marjayoun et Karak Nouh. On peut pas être partout, comme dirait un procureur japonais en essayant sa Nissan toute neuve.
LE FORT, LA BAILLE ET LE PQ
Le 10/01/2020
La falaise a été rognée et les pentes annexes travaillées. |
Cette fois-ci, j'ai travaillé les pentes ouest, en attendant que leur sommet reçoivent la palissade qu'elles avaient en 1795.
Les parapets du fort proprement dit ont également été creusés et travaillés.
Et pour la mer, je vais sans doute adopter la méthode que le fier général Patricius von Laéronautic m'a fait parvenir : des vagues réalisées avec... du papier Q.
Voici le lien de la méthode dont à propos de quoi que je vous cause :
https://youtu.be/2TwpB7sVMn8
Hé ben, m... alors ! J'en reviens pas (les défenseurs des bonnes moeurs et l'épiscopat morbihannais au grand complet noteront que j'ai employé pour cette dernière phrase son expression la plus anodine. Même s'il en existe une autre très imagée et beaucoup plus appropriée à l'usage du papier en question)
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WATERLOO : DES ASSAUTS A GOGO
Le 04/01/2020
L'avance des pruskos vers Plancenoit. Ah ! Les sales bêtes ! |
La première baston de l'année, organisée sur le thème de Waterloo, s'est terminée sur un quasi match nul : 11 points de victoire pour les alliés contre 10 pour les Français, qui ont tenu Plancenoit et conquis Hougoumont.
Quatre généraux bretons, donc aussi têtes de lard les uns que les autres, étaient aux commandes.
Outre ma pomme, JJ La Malédiction du Morbihan, on trouvait là Charles de l'Historic, le satrape de la fac de Lorient ; le ci-devant marquis émigré Philippe de Pacémoi-Donclesel, spécialement venu du territoire de la tribu des Ilsontvilains, ainsi que l'efficace maréchal E. de Balayez-Lespékins, maitre es-tactique et grand amateur de jeu d'histoire avec figurines.
La chicore napoléonienne se déroulait en 28 mm, sur hexagones, brigade par brigade, et en appliquant les principes de la règle "Le p'tit tondu". Une règle qui, comme son nom l'indique et contrairement à d'autres, ne coupe pas les cheveux en quatre.
L'affaire ne s'est pas déroulée "le temps d'un déjeuner", comme l'avait prédit le Corse revenu aux affaires pour cent jours, mais en 30 tours de jeu.
Comme dans la réalité, les Pruskos se sont joints à la rumba en cours de partie, au 16e tour si ma mémoire est bonne. Mais toute ressemblance avec ce qui s'est passé en 1815 s'est à peu de choses près arrêtée là.
Difficile en effet - du moins quand on a évité de dormir au fond de la classe, près du radiateur, pendant les cours d'Histoire - d'ignorer l'arrivée plus ou moins rapide des renforts pruskos sur le champ de bataille.
Devenu général en chef des franchouillards, Charles-le -Sanglant a donc concocté une manoeuvre audacieuse.
Pendant que le 1er corps de Drouet d'Erlon (c'est à dire meszigues) chatouillait la ferme de la Haye Sainte tenue par les KGL, puis se tenait prudemment coi au centre du champ de bataille afin de jouer les édredons, le 2e corps de Reille ainsi que les cuirassiers et les lanciers de Kellerman entamaient un vaste mouvement tournant destiné à contourner l'aile droite alliée.
Cela, dans le but d'aller carrément prendre l'apéro dans le dos de l'ennemi, au coeur de la bourgade de Mont Saint Jean.
Fallait oser. Pas de blème. Charles s'est élancé !
Certes, la manoeuvre complète de contournement - stoppée par la cavalerie hollando-belge et brunswickoise du côté de Merbe-Braine - s'est soldée par un échec.
Mais elle a quand même permis à l'infanterie de Reille de déloger la Garde anglaise de la ferme de Hougoumont.
Hildepute und gottverdamnt ! Même 205 ans plus tard, ça fait toujours plaisir.
Dans le même temps, mis à mal par une cavalerie anglaise efficacement menée par Philippe de Pacé-Moilesel, le 1er corps de Drouet d'Erlon tenait bon au coeur de la plaine belge.
Mais ils se tassait de plus en plus sur lui même. D'autant plus recroquevillé qu'une menace prussienne commençait à se profiler sur son flanc droit et que les Anglais et les Hanovriens qui lui faisaient face se décidaient enfin à avancer.
Le rôle de punching-ball qui était échu à Drouet d'Erlon n'a heureusement duré qu'un temps.
Ses troupes ont été remplacées à point venu par le corps de Lobau, placé en réserve derrière elles, tandis que la garde impériale tenait solidement Plancenoit à l'extrémité de l'aile droite française. Leur but : tenir jusqu'à la nuit.
Dans ces conditions, il était difficile pour les alliés, vaillants certes mais refroidis par l'artillerie française, les tirs des vieux grognards ainsi que par les contre-charges des grenadiers de la Garde et des Lanciers de Colbert, de donner un quelconque coup de grâce.
A la nuit tombée, l'affaire s'est terminée là. Le 1er corps prussien, plus solide que celui de Bulow qui était surtout composé de landwehr, n'ayant pas été engagé.
10 points à 11. La balle au centre. Y a plus qu'à recommencer.
Ben je vais vous dire un truc, m'sieurs-dames : on ne demande que ça !
ALLEZ, ON FAIBLIT PAS !
Le 01/01/2020
Ma 1ere table 2020. Ch'suis ému comme un agent du fisc devant Balkany. |
La première baston de l'année se profile pour pas plus tard que vendredi dans mon antre morbihannais.
Le décor, qui m'a demandé un peu de boulot quand même, est prêt à recevoir de nombreuses plaquettes de figs de 28 mm pour une grosse baston mijotée à la sauce "P'tit tondu". Le thème : Waterloo.
La castagne commencera le matin et elle se déroulera une bonne partie de la journée en compagnie de trois autres généraux tout aussi perfides les uns que les autres.
Une bonne façon de commencer 2020 en attendant d'autres empoignades. Car, en ce moment, les affaires bastonneuses battent bon train en Armorique.
Après cette chicorée napo, une mega rencontre mêlant le jeu d'histoire avec figs et le jeu de rôle est d'ores et déjà prévue dans le Japon du XVe siècle avec les va-t-en-guerre du réseau An Argader. Cela se passera les 10 et 11 janvier au cours du Japan Vannes Matsuri .
Un autre corps à corps, napo opu Blitzkrieg, ch'ai plus, est prévu dans la foulée près de Rennes avec les joyeux lurons des Hussards d'Isengard.
En attendant une démo "Bataille Empire" qui vient de m'être proposée pour le début février en Morbihan, puis les tables napo que j'animerai les 15 et 16 février lors du salon "Ramène tes jeux" (ta belle-doche, ton clébard et tes créanciers, c'est pas obligatoire par contre) qui sera organisé près de Vannes.
Bref, 2020 démarre sur les chapeaux de roues, comme dirait Mme Odette en ouvrant la porte du "Perroquet bleu" aux écuries du grand prix de Monza.
Une Mme Odette qui, comme ma pomme, vous présente au passage ses meilleurs voeux pour les douze mois qui viennent (et les autres qui suivront, ne soyons pas pingres).
On a déjà la gloire, la fortune, l'adulation des femmes et la reconnaissance de la Nation. Qu'est-ce qu'on pourrait bien souhaiter de plus ?
Ben des bastons et de la rigolade, hé banane !
PATIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS
Le 30/12/2019
Les lieux du drame. Manquent les reliefs, les villages et les bois. |
La base du mega décor réalisé en hexagones pour la baston waterloosienne de vendredi prochain est terminé.
Il a fallu de la patience et de la prudence. Car l'hexagone est, comme les pensionnaires du "Perroquet bleu" (maison discrète et bien tenue dont je ne risque pas de vous refiler l'adresse), une créature parfois difficile à maîtriser dans les virages.
C'est à dire lorsque l'on change de plaque , le stylo à la main, et qu'il importe de ne pas se gourrer dans les figures imposées.
Le truc, c'est de ne pas partir comme un bourrin dans tous les sens, mais d'y aller méthodiquement, côté par côté.
Bref, faut un zeste de doigté et un chouia d'expérience.
Les figs, elles, sont déjà dans les boites et croyez moi, y a du monde.
Affaire à suivre. 2020 va debuter en cartonnant.
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Le clan des Nissancastoyvit...une famille redoutée pour son penchant pour le pal de bambou vert ...