Du napo dans l'air
TOUT LE MONDE A LA BAILLE
Le 10/02/2020
La chaloupe de Perry à laquelle j'ajouterai un canon |
Je vais notamment utiliser deux embarcations anglaises fort sympas réalisées par l'excellente maison Perry (voir photo ci-dessus), en leur ajoutant un canon par le milieu.
Mais, comme je dispose également quelques barcasses en métal qui patientent depuis des lustres dans le fond de mes tiroirs, je vais itou transformer ces dernières en chaloupes de fortune. Ce qui pourra notamment me servir pour un scénario Argad....
Un vieux canon en plastique, quelques morceaux de liège et un tube de colle suffiront pour mettre en oeuvre cette remarquable technologie française que le monde entier nous envie et qu'on appelle... le système D.
- Commentaires textes : Écrire
LES RICAINS ONT DU SUSHI A SE FAIRE
Le 09/02/2020
Des maquettes sympas au 4800e |
Des croiseurs nippons étaient chargés d'assaillir un convoi escortant ce gros tas malodororant de porte-avions US Enterprise.
La consigne donnée par l'empereur était claire : pas la peine d'essayer de rentrer sur vos tatamis préférés si la cible n'a pas été coulée par le fond.
La mission était rude pour l'ignomieux et misérable lieutenant de vaisseau JJSan dont j'avais revêtu l'uniforme. Même en partant à la baston aux côtés d'un vieux loup de mer. J'ai nommé l'amiral Patrick Takaallerdevant-Konrigole, le vampire de Yokohama.
Les vaisseaux ricains manoeuvrés par Charles of Fuckandsink et son compère Thomas D. (pour damned) Luckydices étaient en effet deux fois plus nombreux que ls notres. Et ils en voulaient, les bougres.
Qu'à cela ne tienne ! Plutôt que de finasser, on a carrément foncé dans le lard yankee en cherchant à couper la route à l'Entreprise et à lui faire entamer une enrichissante discussion avec nos torpilles (le gros atout de la flotte japonaise).
Une tactique de bourrins pur porc qui s'est finalement avérée payante.
Au lieu de protéger leur porte-avions par une ligne de feu et de concentrer leurs tirs sur les assaillants en les attaquant l'un après l'autre, les cow-boys ont en effet joué en ordre dispersé. Style John Wayne, mais en plus titubant.
Résultat : en dépit de mes traditionnels foirages de jets de dés,les croiseurs Chokai et Takao, bien que ramenés à l'état d'ombrelles déchiquetés, se sont fait une joie d'aller se coller contre la cible et de la transformer en bonsaï scrofuleux.
Cela, avant que le coup de grâce lui soit donné sur un dernier coup de canon de marine par mon amiral de collègue.
Trois navires ricains étant en prime coulés par le fond. De quoi servir aux requins un excellent steak US mariné au soja. Banzaaaï !
La règle, elle, était - si ma mémoire est bonne - Victory at sea. Simple, bien tactique, réaliste et ne trainant pas des plombes en longueur. Même si un ou deux bateaux par joueur peuvent amplement suffire.
Un grand merci à Franck San, le shogun du wargame, pour son arbitrage. Et double ration de saké pour tout le monde ! On remet ça quand tu veux, mon pote.
- Commentaires textes : Écrire
CHAUD, LA DEMO !
Le 02/02/2020
Les sabreurs, fin prêts pour la nouba napoléonienne |
Pas moins de 7 joueurs, plus un spectateur très averti et un arbitre véreux (ma pomme) étaient réunis pour une initation/découverte de la règle napo "Bataille Empire".
Du beau monde en vérité, venu aussi bien de Vannes-La-Bourge que des lointaines et campagnardes marches de l'Est morbihannais ou encore des terres occupées du côté de Rennes et de Brocéliande par la féroce tribu des joueurs Ilsontvilains.
La séance, qui m'a quand même demandé un chouia de boulot, semble avoir convaincu plusieurs belligérants.
Des joueurs qui, contrairement à la première démo foireuse organisée trois mois plus tôt dans les mêmes lieux, étaient déjà accoutumés au napo et savaient au moins faire la différence entre un fantassin et un cavalier. Ca peut aider.
A l'évidence, les intéressés ont apprécié plusieurs choses : la cohérence de la chaine de commandement ainsi que les contraintes qu'imposent les ordres généraux donnés aux divisions, mais également - voire surtout - la simplicité de la résolution des tirs, chocs et combats.
Sachant que, même si un joueur peut toujours réagir aux actions menées par son adversaire, l'initiative joue ici un rôle important. Sans parler du résultat du jet de dé qui est tout bonnement primordial.
Autre constat: l'initiation s'est déroulée d'autant plus facilement que je m'étais immergé auparavant dans la règle tout en me préparant des aides-mémoires persos. Un peu comme les "pompes" du bac. Mais sans avoir besoin de les planquer, ce coup-ci.
Résultat : je n'ai pas interrompu une seule fois la partie pour feuilleter le bouquin de règle afin de trouver une explication sur tel ou tel point de jeu. La fluidité de la démo y a beaucoup gagné. A retenir.
Ajoutez à cela une fort joyeuse ambiance émaillée de bons moments de rigolade.
On n'était pas venus là pour se prendre le chou. Ces instants là, c'est comme la Corsendonk ou la Bacchus, ça fait jamais de mal par où ça passe.
De là à affirmer que "Bataille Empire" sera définitivement adoptée par tout le monde est une autre chose. Tant il est vrai que, n'en déplaisent à certains ayatollahs du jeu d'histoire (j'ai les noms), les règles abondent en terre armoricaine, presque autant que les frisettes sur la tête d'une délurée.
Déjà, certains joueurs, me demandent d'ailleurs une démo "Légion d'honneur".
Bref, ça zappe à mort sur les côtes bretonnes. Qu'esse tu veux mon pote, c'est comme la galette-saucisse fourrée au camenbert frit et flambée au chouchen. Faut s'y faire.
Par contre, en ce moment, ce ne sont pas les rendez-vous qui manquent.
Samedi prochain, les canons de marine de la deuxième guerre mondiale vont en effet tonner du côté de Bruz, au sud de Rennes, dans les eaux turbulentes que fréquentent les membres des Hussards d'Isengard.
En attendant un retour en Morbihan les 15 et 16 avril avec la convention "Ramène tes jeux" qui sera organisée à Theix, près de Vannes.
A cette occasion, les collègues d'An Argader mêleront le jeu de rôles et le jeu de figs sur une table voisine.
Pour ma part, j'y animerai une table napo avec deux règles différentes : la très ludique "P'tit tondu" et la fort détaillée "Vive l'empereur".
Autrement dit, on va encore se gaver. Raaaah lovely ! Garçon, remettez nous ça , vingtdediousse !
- Commentaires textes : Écrire
FINS PRETS POUR LA BASTON
Le 31/01/2020
V'là les biffins, en colonnes sur leurs socles tout frais peintouillés |
Finalement, j'ai trouvé le truc pour adapter le soclage des figs aux autres règles que je pratique habituellement.
Les biffins, tous soclés individuellement dans mes armées, ont été rassemblés trois par trois et légèrement collés, donc détachables, sur des socles souples de feuille aimantée. Le tout reposant sur des socles en métal peintouillés par mes soins à la bombe.
Heureusement que j' avais le matos, soit dit en passant...
Chaque régiment comprendra 15 figs de 28 mm. Ce qui lui donne une allure à peu près correcte et pas trop pingre.
Quant aux carrés, hé ben ils auront la forme de rectangles, et voilà tout. On va pas s'enquiquiner à chipoter à un quart de poil de demi-centimètre près, vingtdediousse !
Les pertes, elles, seront indiquées par des marqueurs. Ce qui évitera au passage d'aller rechercher les figs enlevées quand un général de division décide, en dépensant un point d'activation, de reconstituer en partie l'effectif d'une troupe (il en a le droit dans la règle. Ca symbolise le ralliement des fuyards).
Pour l'artillerie, j'ai aussi mis d'un côté le "brutal" et ses servants, de l'autre les bourrins chargés de tirer l'attelage et de représenter le train.
Simple et de bon goût, comme dirait Mme Odette en enseignant l'art subtil du fifrelot à une nonette en goguette.
- Commentaires textes : Écrire
LE CANON TONNE A THANN
Le 26/01/2020
Au coeur de la baston. Ca cogne sec |
La bataille de Thann livrée en avril 1809 y était rejouée en 15 mm avec la règle "Volley & bayonets".
Une fois de plus, le coriace 57e de ligne de la division Saint Hilaire a résisté tant bien que mal sur sa colline en attendant que les renforts français arrivent.
L' affaire fut rude et a failli voir les biffins de Davout l'emporter au dernier moment sur les amateurs de choucroute malmenés par l'artillerie tricolore.
Hélas ! C'était compter sans mon amour immodéré des jets de dés foireux. Kesse tu veux, mon pote, on se refait pas.
Une chose est certaine : l'ambiance était, comme d'hab, excellente.
Un prochain rendez-vous est d'orres et déjà prévu en terre Elleestvilaine pour ce qui me concerne : début février pour une baston navale 2e guerre mondiale.
D'ici là, j'ai largement le temps de relimer mes dés.
- Commentaires textes : Écrire