Ceux-là, c'est pas le coronamachinchose qui va les arrêter

Voilà ma première compagnie de grenadiers allemands remodelée : trois sections dont l’une, classée assaut, est équipée de fusils sturmgewehr 44.
La compagnie est composée de vétérans. Elle est renforcée par un mortier de 81, une mitrailleuse moyenne et une mitrailleuse légère ainsi qu’un panzerschrek, un panzerfaust, un tireur d’élite et un observateur d’artillerie.
Tout ce petit monde est soutenu par un Stug, un canon anti-char Pak 40 ainsi que par une section de pionniers équipée d’engins explosifs, de fumigènes et, ne soyons pas pingres, d’un lance-flamme.
1060 points de budget dans la règle « Blitzkrieg ».  Du solide, quoi.
Une autre compagnie, en cours de peinture, doit suivre. Mais, d’abord, je vais passer aux Russes. Des pas fins non plus, ceux-là.

V'là l'engin et ses servants. D'autres suivront.

Avoir un décor, c'est bien beau. Encore faut-y aligner des figs dessus.
Je vais consacrer les jours qui viennent à la reprise en main, au resoclage et au repeinturlurage de mes unités teutonnes, ricaines, ruskofs et godonnes. 
Cela, tout en replongeant avec gourmandise dans quelques cartons où je n'avais pas fouillé depuis belle lurette. Ce qui m'a par exemple permis de monter aujourd'hui un Pak 40 allemand dégotté dans une vieille boîte de Hät.
Certes, c'est du plastique mou. Mais faut dire que sur la fin de la guerre, les Teutons - même encore teigneux -commençaient un chouia à tirer la langue. 

Faut parfois savoir prendre un peu de hauteur

Maintenant que ls deux premiers tiers du décor du fort "Sans Culotte" se terminent (les photos sont à suivre), je vais consacrer le pré-déconfinement à quelques tests de Blitzkrieg et de chouannerie afin de bien enfoncer mes notions chancelantes de règles dans mon cervelet délabré. 
Ca m'a amené à concocter un décor dans lequel ne figurent pas la grosse rivière et le pont de Vera de Bidassoa) que je possède déjà, mais quelque chose de plus homogène et ramassé.
Voilà la bête : 1,35 m de large sur 4,10 m de long quand même.
Je l'ai imaginé en trois parties : du bocage, histoire de bien escagasser les assaillants ; un chouia d'habitations, histoire de mettre le feu aux chaumines ; et un un espace bucolico-trucidaire au milieu duquel coule un cours d'eau;
Bon, ben y a plus qu'à sortir les figs, hein ? 

Retour sur la maquette du "fort Sans Culotte".
Le plan de 1795 signale que des retranchements ont été réalisés par les royalistes côté nord, devant la palissade qui ceinture les abords du fort.
J'ignore au juste comment ils étaient faits. Du coup, j'ai fait le choix d'imiter les pieux inclinés fichés en terre tels que les représentent des illustrations d'ouvrages défensifs du XVIIIe siècle.
L'ensemble a été fabriqué en carton, polystyrene, colle à carrelage et cure-dents. Tous les retranchements sont amovibles.

La redoute Est, qui était mal située, a pour sa part été déplacée et modifiée. J' ai du m'y prendre au burin car la colle à carrelage, une fois sèche, c'est très costaud.
Un coup de peinture et du flocage ont de même été mis au fossé et au chemin couvert qui longent les parapets de terre du fort.
Enfin, la palissade , qui reste à réaliser côté sud, donc vers l'intérieur de la presqu'île, a été abaissée sur une grande partie de sa longueur afin que les défenseurs puissent tirer par dessus.

Quand on voit ces protections, on comprend mieux pourquoi les républicains ont pénétré en douce dans le fort en grimpant sur les falaises.

V'là la bleusaille, c'est le cas de le dire

Et dix "bleus" de plus, qui se moquent du coronamachinchose, comme de leur première baïonnette.