Du napo dans l'air
UN BRUTAL DE PLUS
Le 15/05/2020
Les artiflos, sur leur support provisoire |
Voilà qui est fait. Une batterie de plus pour les Français, posée sur un support temporaire.
Deux gradés portent des bottes avec un liseré or et des glands.
Il ne s'agit pas d'une fine allusion à leur piètre manière de tirer. C'est leur uniforme. J'ai trouvé l'illustration dans "Les Artilleries françaises de la Révolution et du Premier Empire" (ed. Heimdal).
Quant aux boulets empilés à côté du canon, c'est un clin d'oeil à un vieux lecteur ;-)
ALLEZ ! MOLLIT PAS, JJ !
Le 12/05/2020
A vrai dire, y a des jours où je me fais peur ;-) |
Comme j'ai pu me réapprovisionner en plaques de polystyrène dans un magasin où je me suis rendu avec masque, hygiaphone et gel anti-enquiquinements, je vais pouvoir attaquer la dernière partie de la maquette du fort "Sans Culotte", version 1795.
En principe, c'est la moins compliquée. Même si il me faudra réaliser une pente douce ainsi qu'une nouvelle partie de mer. Sachant en prime que, de ce côté là du site, les rochers n'ont pas la même couleur.
Sauf imprévu, d'ici l'été, ça devrait être bon.
Par ailleurs, bonne nouvelle, le tout (9 plaques et deux petits débords) devrait entrer à l'arrière de ma voiture. Au cale-pied, c'est à dire à quelques centimètres près, mais rentrer quand même.
LA FIN DES HARICOTS, VERSION TEUTONNE
Le 09/05/2020
Les panzergrenadiers et leurs soutiens. Rudes bestiaux, ma foi. |
Il s'agit d'une compagnie de panzergrenadiers vétérans complétée par une mitrailleuse lourde , un panzershrek et un mortier de 51 mm (normalement, c'est 80 mm, mais j'en ai pas. Alors j'ai fait avec ce que j'avais sous la main).
La compagnie comprend une section d'assaut équipée de fusils sturmgewehr 44, donc classée infanterie lourde.
Tous ces gugusses sont soutenus par l'habituel Stug III, ainsi que par un Panther G.
Enfin, une section de pionniers classée élite et dotée de grenades fumigène vient leur prêter main forte.
Il en va de même pour un panzer IV G.
Ces troupes de fin de seconde guerre mondiale représentent un respectable budget total de 2350 points pour les deux compagnies teutonnes et leurs soutiens.
De quoi bien s'amuser à plusieurs quand Mister Covid condescendra à nous lâcher la grappe.
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L'ARMEE VOIT ROUGE
Le 06/05/2020
Pas de doute, y a du lourd. |
Ses trois sections sont soutenues par une mitrailleuse lourde, un mortier de 50 mm, un fusil ATR pour essayer de faire des trous dans les tanks afin d'en améliorer la VMC ainsi que l'incontournable commissaire politique.
Ajoutez à cela une section de trois T34/85 mm, un des meilleurs tanks de la seconde guerre mondiale apprécié pour sa solidité, sa protection et sa puissance de feu (anti-char 8 dans la règle).
J'ai complété cet ensemble par deux canons d'assaut produits à la fin de la guerre : un SU 152 et un SU 122 équipés d'obusiers de 152 et 122 mm. Le genre d'engins que les Berlinois n'ont pas aimé du tout.
De l'artillerie est en préparation, dont un lance roquettes Katyusha, ça va de soi.
DAVAÏ, CAMARADE !
Le 05/05/2020
Ceux-là, pas besoin de leur en promettre pour qu'ils aillent au turbin |
Voilà les Russes qui seront opposés à la compagnie renforcée de grenadiers allemands.
Il s’agit d’une compagnie d’assaut équipée de pistolets mitrailleurs PPsh41, plutôt efficace dans les combats au corps à corps.
Pour faire bonne mesure, ses unités de vétérans sont dotées de cocktails Molotov et accompagnées, comme il se doit d’un commissaire politique qui te tire une balle dans la nuque si tu recules, si tu rechignes, si tu ralougnes ou bien si tu réclames du rab de bortch.
Les soutiens sont assurés par une mitrailleuse moyenne ainsi que par un solide mortier de 82 mm.
Sans oublier bien entendu un canon anti-char Zis 2 de 57 mm et une section de trois chars T 34 capables transporter chacun une unité d’infanterie. Car, faute d'équipements suffisants, le transport par camions, c’était pas trop le truc des ruskofs.
Le tout représente un budget « Blitzkrieg » de 1050 points, quasiment équivalent à celui des grenadiers et pionniers teutons. C'est pourquoi je vais y ajouter une observatrice d'artillerie à côté de sa radio... et en jupette.
Maintenant que la base d’un scénario est assurée, je vais m’attaquer aux unités complémentaires tant allemandes que russes. C’est pas le matos qui manque.
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Tu as raison, bien sûr. Même si l'autre jour, après trois heures de vélo, j'avais plus mal...aux fesses que mal au crâne. Y a des jours où je me dis que l'inventeur de la selle mériterait le bucher ;-)
Le casque n'est pas qu un morceau de plastique ridicule qu on met sur la tête pour être en règle avec le code de la route. C est aussi une protection efficace qui peut t éviter de te fracasser le crâne sur un trottoir et transformer ta petite chute en grande tragédie... C est un ancien accidenté qui te le dit... Et crois moi, ça arrive bien plus souvent qu on ne le croit...
Je sais que j'ai gardé une âme d'enfant. Mais le port du casque à vélo n'est obligatoire que pour les cyclistes de moins de 12 ans. Et comme j'en ai environ 13 et demi, je suis tranquille. Même si je tombe sur un cow-boy assermenté.
Mets ton casque... Ça chasse le cycliste en ce moment...
Tout cela est fort intéressant, ma foi. Merci pour ces précisions, toujours précieuses.
Quant à la pléthore d'officiers autour de mon canon, elle peut s'expliquer de plusieurs manières :
- Les biffins étaient partis se désaltérer dans l'estaminet le plus proche (et Dieu sait si du côté de Waterloo, la bière est excellente)
- Les officiers revenaient effectivement d'un stage organisé au Mexique et avaient pris de déplorables habitudes.
En fait, dès que j'en aurai le temps, je modifierai la composition de la troupe posée sur un support provisoire, Car en ce moment, je suis aussi en train de compléter mon état-major de cavalerie godonne
En plus, y a ma femme qui m'appelle pour aller faire un tour en vélo. Décolonavirage oblige :-)
Cette pratique qui peut paraître aujourd'hui quelque peu extraordinaire est pourtant décrites dans ses mémoires par L'inspecteur général de l'artillerie Jean Batiste Vaquette de Gribeauval.
https://books.google.fr/books?id=yG NYDwAAQBAJ&pg=PT503&lpg=PT503&dq=r%C3% A9utilisation+des+boulets&source=bl&ots=VF vBAZuh0Q&sig=ACfU3U1vaW8qwtjzGY6_KpjdJKdlk1s0v w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjmpci73rjpAhVC 8uAKHXrFBQEQ6AEwA3oECAkQAQ#v=onepage&q=r%C3%A9 utilisation%20des%20boulets&f=false
On trouve par ailleurs de nombreux récits et mémoire relatant le réemploi des boulets ennemis. C'était le cas lors des sièges, ce fut particulièrement le cas lors de la bataille de Wagram où le nombre considérable de projectiles tirés vint à bout des réserves du grand parc. Il existait d'ailleurs un prix auquel la direction de l'artillerie rachetait les matériels récupérés sur le champs de bataille dont le détail est donné par Alain Pigeard dans la description qu'il fait de l'organisation et la vie quotidienne de l'Armée de Napoléon
https://books.google.fr/books?id=8sJYDwAAQBAJ& amp;pg=PT143&lpg=PT143&dq=r%C3%A9cup%C3%A9 ration+des+boulets+%C3%A0+la+bataille+de+wagram&am p;source=bl&ots=ialik2PFlq&sig=ACfU3U0Sx8x tk8bpoAEp0cV55wlZ8kE7WQ&hl=fr&sa=X&ved =2ahUKEwjwiPH22bjpAhVSUhoKHbLoBwoQ6AEwAHoECAsQAQ#v =onepage&q=r%C3%A9cup%C3%A9ration%20des%20boul ets%20%C3%A0%20la%20bataille%20de%20wagram&f=f alse
Cet usage de l'emploi et du réemploi des projectiles de l'adversaire outre l'imprécision qui en résultait du fait de la différence de calibre et des dommages qu'il causait aux tubes ; eut aussi pour conséquence la funeste réforme de l'an XI qui mit à mal le système conçu par le général Gribeauval .
Je vois mal les artilleurs anglais aller chercher des boulets francais en pleine bataille aux quatre coins de leur position..ils avaient bien assez a faire avec leurs propres boulets. De plus tirer avec une munition sous calibrée n apporté pas grand chose du fait de l imprécision du tir... Encore une légende napoléonienne qui a la vie dure... 😉
Deux officiers pour servir un canon, c'est l'armée mexicaine !!!
Les boulets sont-ils du bon calibre ? pour mémoire les britanniques employaient pour leurs mousquets comme pour leurs canons un calibre légèrement supérieur aux français de sorte qu'ils pouvaient réemployer les balles et boulets que nous leur envoyons, ce que ne pouvaient faire les armées impériales.