L'IRLANDAIS AIME LA CASTAGNE
Le 27/05/2020
De l'Egypte à l'Espagne et de Toulouse à Waterloo : des durs à cuire; |
Il a participé à la campagne d’Egypte en 1801 en faisant notamment le coup de feu lors du siège d’Alexandrie.
Cinq ans plus tard, le régiment combat les Français qui avaient envahi le royaume de Naples. Il les affronte à Maïda, en Calabre. Le nom de cette victoire va être inscrit sur son drapeau.
Les campagnes du Portugal et d’Espagne suivent à partir de 1808. Le 3e bataillon des Inniskilling est ainsi engagé au cours des batailles de Badajoz, Salamanque, Vitoria et de Sorauren, dans les Pyrénées.
Arrivé en France avec l’armée anglo-hispano-portugaise de Wellington, il se bat égalemen en avril 1814 lors du siège de Toulouse (brigade Anson, division Cole).
Quant au 1er bataillon, il va connaîre un très rude moment à Waterloo. Formé en carré au niveau du chemin d’Ohain après que les Français aient pris la ferme de la Haye Sainte, il subira sans broncher les tirs de l’artillerie adverse positionnée à 270 mètres de lui.
Sur 747 hommes, le bataillon vaenregistrer 65% de pertes, soit 493 tués ou blessés ! Une stèle installée sur le champ de bataille rend aujourd’hui hommage à sa ténacité.
Les figs, soclées pour VLE mais adaptables car toutes collées sur des aimants individuels, sont de Old Glory. Quant aux drapeaux, ils sont produits par l’excellente, même si un chouia onéreuse, marque GMB Designs.
Je sais, il y a un grenadier en trop. Damn it ! Ces cabochards d'Irlandais n’en feront jamais qu’à leur tête.
CHEVAUX DE RETOUR
Le 25/05/2020
V'là les revenants |
Ceux-là aussi trainaient depuis des années, à moitié peints, dans mes fonds de tiroirs.
Je leur ai redonné un p'tit coup de jeune pour leur permettre de rejoindre mon état-major en 28 mm.
On trouve là deux dragons légers ancienne formule ainsi qu'un trompette du 10e Hussards (régiment du prince de Galles).
Maintenant, je vais m'attaquer au 27th Inniskilling, un bataillon de fantassins irlandais qui a combattu pendant la guerre de Péninsule et participé au siège de Toulouse en avril 1814 avant de manger chaud, très chaud, sur le champ de bataille de Waterloo. Pauv'bêtes, va !
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LES DURS A CUIRE
Le 24/05/2020
Les Chasseurs Britannniques : une belle bande de coupe-jarrets |
Les Chasseurs Britanniques viennent de rejoindre mon armée.
Cette unité très particulière a servi chez nos voisins Godons .
Elle a été créée à l’origine avec des émigrés royalistes issus de l’armée de Condé. Puis elle a intégré un bon nombre de déserteurs et prisonniers libérés sur parole français ainsi que des transfuges et autres coupeurs de gorges venus d’un tas horizons : Allemagne, Pologne, Suisse, Balkans.
Il faut bien le dire. Ces biffins-là étaient francs comme des ânes qui reculent. Au point que les désertions étaient aussi nombreuses au sein du bataillon que les frisettes sur la tête d’une bigotte.
Tout cela n’a pas empêché les Chasseurs britanniques de faire le coup de feu plus souvent qu’à leur tour.
On les a vu participer à la campagne d’Egypte et au siège d’Alexandrie avant de faire voile pour la Sicile, capturer Reggio de Calabre puis aller trainer leurs guêtres et leurs baïonnettes dans la péninsule ibérique à partir de 1811.
Cette escapade au pays des tapas et de la sangria les a notamment amenés à combattre à Fuentes de Onoro, Ciudad Rodrigo, Salamanque, Vitoria. Tout cela, avant de pousser la chansonnette guerrière dans les Pyrénées et à Orthez, en février 1814, face aux troupes de Soult. Une campagne au cours de laquelle, en dépit de la méfiance qu’ils inspiraient aux Anglais, leur vaillance a été saluée par Wellington.
Entretemps, un détachement a même pris part à la guerre de 1812 livrée par les Anglais aux Américains, dont la bataille de Fort Mc Henry. Histoire d’enseigner aux Ricains pourquoi on met de la viande hachée dans un hamburger.
Chez les Chasseurs Britanniques, la discipline était souvent maintenue à coups de fouet et de plat de sabre par des officiers pour lesquels Napoléon était le diable en personne. L’unité a été dissoute en 1814.
Je ne sais pas si beaucoup de pratiquants de jeu d’Histoire en possèdent un exemplaire. Mais ces têtes de lard là méritaient amplement de figurer dans les troupes que je manœuvre au sein de la féroce tribu bretonne des pousseurs de plomb. Entre castagneurs, ça le fait toujours.
Les figs, elles, sont de Old Glory. Elles m’ont été léguées par un généreux sponsor : le maréchal ilestvilain Philippe de Pacé-Moidonclesel, grand collectionneur d’armées devant l’Eternel. Grand merci, my lord !
Des drapeaux, commandés chez GMB Design, sont à venir. Je suis curieux de voir à quoi ils ressemblent vu que Wikipedia assure que cette unité n’en avait pas, comme c’était le cas de beaucoup de régiments d’infanterie légère anglaise. Affirmation qui, ne serait-ce que pour les régiments présents par exemple à Waterloo (52d, 51st, 71st), est fausse.
Si on peut plus croire les fadaises qu'on nous raconte sur Internet maintenant ...
CA CONTINUE
Le 18/05/2020
La série des galonnés godons se poursuit. |
La fig est de de Wargames Foundry (oude Perry, j'chais plus) et le cheval d'une autre marque. Mais bon, sur un champ de bataille, on fait avec ce qu'on a sous la main, hein ?
Tiens , justement, le dragon léger avait l'épée cassée. Je lui en ai donc recollé une, en me servant d'un sabre de cuirassier français. Un ustensile que son propriétaire avait sans doute oublié dans un troquet du coin.
DU RENFORT CHEZ LES ROUGEAUDS
Le 18/05/2020
Les p'tits nouveaux, remis à neuf |
Ces oubliés viendront renforcer les rangs des aides de camp qui me manquent encore chez les buveurs de bière tiède. Comme quoi, tout vient à temps à qui sait parfois prendre la poussière.
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Une stèle installée sur le champ de bataille rend aujourd'hui hommage à sa ténacité.