GARE AUX FOURCHES !
Le 19/06/2020
Les blancs, qui voient rouge |
Une baston impliquant des chouans, des soldats du Loyal Emigrant et des républicains coupeurs de têtes se prépare pour la fin juin au sein de la féroce tribu des Ilsontvilains. C'est à dire dans l'une des annexes du club des Hussards d'Isengard.
Dans chaque camp, trois groupes de combattants seront mobilisés pour s'emparer (ou défendre) un convoi de grains réquisitionnés en 1795 par les bleus aux paysans du Morbihan. Cela, juste au moment où - par un heureux hasard - les nobliaux royalistes sont en train de débarquer quelque part du côté de Quiberon.
La règle d'escarmouche utilisée sera un mélange de règle éditée jadis par Vae Victis et d'améliorations maison. Car les chausses-trappes seront nombreux et les points de victoire aussi multiples que variés.
Voilà mes troupes chouannes et émigrées. Il s'agit pour l'essentiel de figs Trent Miniatures bidouillées pour leur faire enfiler le bragou braz (le pantalon bouffant breton) ainsi que de Warlord pour les hommes de troupe et de quelques Wargames Foundry pour les éclaireurs auxquels un fusil a été ajouté.
Rien que des braves.
On trouvera même dans le tas, deux chouannes armées de fourches. Car une chose est certaine : entre Vannes et Auray, faut jamais escagasser une donzelle.
JACK LE VEINARD
Le 17/06/2020
La mise en peinture ne fait que commencer. Y a pas le feu au navire |
Après les légers anglais, je me suis attaqué à Jack-la-chance, le capitaine Aubrey de "Master and commander".
Le voilà en début de peinturlurage. La fig est de Warlord.
Le personnage me servira dans les scénarios de chouannerie que je jouerai avec la règle Argad. Soit sous la forme d'un espion anglais sous sous une autre forme. C'est pas les idées ni les élucubrations royalistes qui manquent.
LES BAROUDEURS SONT DE SORTIE
Le 16/06/2020
Les p'tits gars des Bucks, prêts à choper du Français... ou du Ricain |
Et un régiment anglais d’infanterie légère en plus, un !
Le 85th Foot – autrement dit les Bucks Volunteers – vient de rejoindre mes bataillons de buveurs de bière tiède. Sacrée troupe que celle-là.
Ce régiment levé dans le Buckinghmashire pour faire la nique aux révolutionnaires français a commencé à faire le coup de feu en 1795 aux Pays Bas lors de la campagne de Flandre, avant de remettre le couvert en 1799 lorsque les Anglais et les Russes ont envahi le territoire des mangeurs de gouda.
Rebelote en 1809 avec la campagne de Walcheren au cours de laquelle un excès de frometon, des vers dans la salade, à moins que ce soit plutôt les moustiques, ont amené 8 000 soldats britanniques à choper une fièvre carabinée.
Mieux valait aller voir plus au sud ce qui se passait. C'est ainsi que le régiment s'est retrouvé en 1811 au Portugal avant de prendre part à la bataille de Fuentes de Onoro ainsi qu'aux sièges de Badajoz et de San Sébastian.
Située au Pays Basque espagnol, dans une remarquable baie soit-dit en passant, cette dernière ville est dominée par une forteresse que les Français ont défendue avec opiniatreté et qu’il est, de nos jours, fort intéressant de visiter. Je dis ça, je dis rien.
Les Bucks Volunteers ayant de la suite dans les idées, un de leurs bataillons est allé en découdre fin 1813, de l’autre côté de la frontière, au Pays basque français, lors des batailles livrées le long de la Nivelle et de la Nive.
Enfin, pour faire bonne mesure, on a aussi vu le régiment ferrailler en 1814 chez les coloniaux lors des batailles de Bladensburg et de La Nouvelle Orléans qui ont été livrées contre les Ricains. Ce qui a permis de rafler deux drapeaux à ces entêtés d'amerloques.
Normal. Quand on fait du tourisme, autant ramener des souvenirs.
Voilà en photo un bataillon du 85th, selon la marque Old Glory.
Le drapeau du colonel est de GMB Designs. Il me manque un autre porte-drapeau pour celui du roi. Mais qu'esse tu veux, mon pote, on fait avec ce qu'on a sous la main.
RIFIFI SUR LA RIVIERA
Le 14/06/2020
Cerise sur le gâteau : pris de dos, un bataillon ostrogoth déroute |
L'une des batailles de fin de la campagne "Italie 1796" disputée depuis des mois sur Internet entre joueurs de différentes régions s'est en effet déroulée dans un garage ilestvilain plein de figs de 28 mm, entre les clés à molettes et les boutanches que le propriétaire des lieux se garde au frais.
Sur la table de jeu, l'action se déroulait au sud de Gènes. De vils ostrogoths y étaient placés sous le commandement de généraux Philippe de Pacémoi-Donclesel et Frank Ottetoidelà-Kejmymett. Ils faisaient face à de braves français que les hasards du calendrier, les turpitudes du haut-commandement et la roulette russe des nominations avaient mis à ma disposition.
Rude affaire que celle-là, palsembleu !
Histoire de pimenter le plat de tagliatelles, l'arbitre qui préside aux destinées de nos armées, avait en effet décidé que le Français devait attaquer bille en tête les Teutons retranchés derrière une rivière que franchissaient trois ponts branlants et un gué boueux.
Une aubaine pour les défenseurs, d'autant plus que les ponts en question étaient précédés de collines aussi pentues que la dalle d'un Breton. Sans parler de bois presque aussi touffus que les arguments d'un politicien assurant la main sur le coeur qu'il ne possède aucun compte en Suisse ; que sa femme n'a jamais été payée au noir et qu'il déteste le homard.
Qu'à cela ne tienne ! Le franchouillard étant râleur mais discipliné, les troupes bleu-blanc-rouge - il est vrai nettement plus nombreuses que celles des planqués d'en face - se sont élancées d'un pas gaillard vers les lignes adverses. Gaillard ne signifiant pas pour autant empressé. Car le kamikaze a beau aimer la castagne, il n'en n'est pas moins précautionneux.
La tactique française était simple : amuser les canons adverses (4 batteries quand même, dont une pièce de 12) avec un ou deux bataillons sacrifiés. Cela, afin d'avoir le temps de groupes sa propre artillerie face au centre du dispositif adverse.
Mais aussi faire pression et investir peu à peu un village situé sur sa droite pour interdire à l'ennemi toute possibilité de contre -ttaquer sur la route côtière, véritable moëlle épinière menant aux arrières-lignes françaises et à leurs centres d'approvisionnement.
Faut dire ce qui est. La longueur du trajet à parcourir, et les heures qui défilaient, n'ont certes pas permis aux Français d'assaillir les ponts tant convoités.
Cela ne les a pas empêchés de profiter d'une belle opportunité en chargeant de dos un bataillon hongrois délogé au canon d'une maison. Le même bataillon étant obligé de refluer sur la rive adverse en piaillant et en semant le souk parmi les unités qui consttituaient l'aile gauche ostrogothe.
Allez ! Grappa pour tout le monde !
Lire les commentaires textes
Oui, et les ondulations c'est un peu les préliminaires du décor: il en faut toujours pour mettre les gens à l'aise, mais il arrive un moment où il faut que ça fonce! :))
Salut Patrice. La remarque est judicieuse. En fait, je dois réaliser des chemins creux qui ondulent, idem pour les haies. Ca manque à mes décors et ca fait partie de mes projets. Mais tu me connais. Quand j'y vais, en joueur pressé, j'ai plutôt tendance à y aller … carrément :-)
Bravo pour la carte et grand bravo pour la table. Vivement le CR.
Petite remarque (parce qu'il n'y a pas de bon post de laéronauticus sans mauvaise remarque!), les routes à angle droit me sautent un peu à l'oeil! Ca fait pas un peu lotissement banlieusard? :) ;)