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Du napo dans l'air

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UNE SOMBRE HISTOIRE DE PICRATE ET D'ESPIONNAGE

Le 02/11/2021

Et ça se chicore de tous les côtés Comme d'hab, les choses finissent vite par tourner à l'aigre Un jeu où tout le monde se méfie de tout le monde Les lieux du drame : la côte et le village de Keranster

Et ça se chicore de tous les côtés
Et ça se chicore de tous les côtés 
La guerre de succession de Bretagne et le sacré souk qu'elle a entrainé entre Bretons, Anglais et Français a servi de trame à la baston Argad organisée dimanche non loin de Quimper.

Argad, c'est à dire une règle qui mêle le jeu de rôle au jeu de figurines. 
Le principe est simple. Chaque joueur incarne un personnage représenté sur la table par une figurine qu'accompagnent un certain nombre de serviteurs, alliés ou soldats.
Une mission secrète, avec souvent plusieurs objectifs, lui a été confiée. A charge pour lui de la mener à bien tout en interagissant avec les personnages représentés par les autres joueurs.
Tout cela étant bien entendu pimenté par quelques surprises et rebondissements sournoisement mis au point par l'arbitre qui s'y entend en coups tordus.
Détail intéressant : on essaie de s'exprimer entre joueurs comme le faisaient les gens à l'époque.

Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me botte ! Même si, dimanche, mon personnage s'est pris une jolie déculottée face aux vétérans de la spécialité.
J'incarnais en effet le sieur Guy de Troussequin, un nobliau bas-poitevin sans le sou devenu marchand de picrate (un fort acide clairet vendéen) pour améliorer son ordinaire et chargé en sous-main par le roi de France de faciliter des tractations secrètes avec les Godons à propos du partage de la Bretagne. 
Las , donnerwetter und hildepute ! La dite mission est partie en eau de boudin à la suite de l'assassinat de l'émissaire royal  que j'étais chargé d'accompagner ... et de protéger. 
Un déplorable incident qui m'a amené à appeler quelques troupes à la rescousse avant de voir ces mêmes biffins se faire hacher fin, fin, fin par tout un parti adverse. 
Misère ! Y a des jours où ça le fait pas du tout.Mais on s'est bien amusé quand même. Et comme on le dit chez les buveurs de chouchen, la vengeance est une galette-saucisse qui se mange froide. 

 
Pour info : le forum d'An Argader où l'on parle aussi d'un tas d'autres jeux de figs : https://www.anargader.net/

 

UNE ORGIE DE NAPO, CA VOUS DIT ?

Le 28/10/2021

La lutte acharnée pour la colline centrale Et une vue globale : la foule des grands jours L'aile droite, bien remplie aussi L'aile gauche, vue du côté autrichien

La lutte acharnée pour la colline centrale
La lutte acharnée pour la colline centrale 
Une grosse, très grosse baston napo a été disputée ces jours derniers entre ma cheminée et mon canapé.
Côté Français, 21 bataillons d'infanterie et 6 régiments de cavalerie affrontaient 25 bataillons autrichiens et 6 unités à cheval. Chaque camp disposait en plus de 3 batteries d'artillerie. Autant dire qu'il y avait foule pour discuter le bout de gras. En trois mots comme en cent, on s'est gavé.

La règle adoptée était "Vive l'empereur" , qui se fait quasiment fi du jet de dé et privilégie nettement la tactique. Les deux adversaires manoeuvrant leurs troupes non pas à tour de rôle comme dans beaucoup d'autres règles, mais de manière simultanée. 

Premier constat : en 28 mm, l'armée autrichienne est vraiment belle sur une table. Tout en possédant, malgré sa puissance moindre, un gros avantage sur ses adversaires.
Il s'agit de l'importance des effectifs alignés par chacune de ses unités. Un bataillon d'infanterie ostrogoth à 24 figs encaisse bien mieux les chocs qu'une unité française à 18 figs.  On l'a vite constaté sur le terrain.

Autre remarque : 5 objectifs avaient été désignés sur la table, pour pousser chaque armée à manoeuvrer.
L'un d'entre eux était une vaste colline centrale. Le genre d'obstacle qu'il vaut mieux attaquer de manière claire et méthodique, en ne se mélangeant pas les pinceaux et en permettant à chaque unité de disposer d'une certaine marge de manoeuvre.
Chose que n'ont pas pu faire les Français, longtemps génés par une infanterie déployée en ligne qui faisait écran devant plusieurs de leurs bataillons.
Certes, la colline a fini par leur appartenir. Mais elle leur a coûté cher. Y compris lorsque leur cavalerie a cherché à intervenir pour leur laisser le temps de se réorganiser. Ce n'était plus une colline, c'était carrément hamburger hill avec des steaks à cheval servis brûlants. Miam ! 

Au final, en dépit d'une attaque d'infanterie judicieuse menée sur leur aile droite face à des teutons qui s'étaient trop avancés, les Français ont fini par s'incliner. Leurs adversaires leur ayant provoqué bien plus de pertes et ayant conquis trois objectifs sur cinq.

Cela étant, la prochaine baston, sera sans doute plus modeste en effectifs. Car tant de troupes à trois joueurs seulement, faut quand même se les gérer, acré vingtdediousse !
Mais bon ! Une ch'tite orgie napo de temps en temps, ça le fait, non ?  






 

 

VOUS REPRENDREZ BIEN UN COUP DE MOUSQUET

Le 24/10/2021

Des dragons démontés font le coup de feu Ici, la chaine de commandement est essentielle La charge des Suédois. Chaud devant ! Des cartes que l'on révèle pour les ordres. Les dés font le reste.

Des dragons démontés font le coup de feu
Des dragons démontés font le coup de feu 
Piques, mousquets et arquebuses étaient de sortie samedi pour une partie de "Tercios" organisée au sud de Rennes, dans le vaillant et fort rieur club des Hussards d'Isengard. 

Des Impériaux solides au choc y affrontaient des Suédois bons tireurs et dont le général en chef avait goulument avalé la veille près de 2 kilos de nouilles. D'où la stupéfiante série de 6 aux dés qu'il a alignée face à ses adversaires médusés. Si vous voyez ce que je veux dire...

Belle ambiance néanmoins pour une règle agréable à jouer et réservant bien des surprises aux belligérants engagés dans la Guerre de Trente ans. 

Prochain rendez-vous : chez moi dans deux jours pour une grosse baston "Vive l'empereur" qui verra des Autrichiens discuter le bout de gras avec des Français sur une table truffée d'objectifs à conquérir.
Le budget sera se près de 6700 points. C'est dire si ça va se friter.

 

 

TOUT NOUVEAU... TOUT SANGLANT

Le 15/10/2021

L'aile droite britannique. Gare aux Ecossais ! Au centre, la ligne anglaise bétonne Les cuirs français vont manger chaud Les hussards et les dragons lourds anglais

L'aile droite britannique. Gare aux Ecossais !
L'aile droite britannique. Gare aux Ecossais ! 
La bleusaille s’agite en terre bretonne. Une partie d’initiation découverte de LH a été disputée à la demande de plusieurs joueurs désireux de tester la règle. Sur un budget d’un peu plus de 1300 points, de solides Anglais et Ecossais y étaient opposés à une armée française soutenue par des dragons, des hussards et des cuirassiers.
 
Avec certes quelques défauts de débutant (comme un chouia trop de rifles côté godon, ou une mauvaise disposition de l’artillerie française), la partie a vite laissé apparaitre quelques erreurs tactiques côté français.
 
A commencer par celle qui consiste à trop disperser ses troupes face à un adversaire au feu redoutable ; et à chercher à attaquer en plusieurs points du champ de bataille plutôt que de concentrer ses efforts sur un secteur.
 
Sans oublier les ravages que peut causer une artillerie sur des troupes qui lui présentent leur flanc ; ou encore le risque qu’entraine la poursuite d’une unité lorsque cette même poursuite vous amène au milieu des troupes adverses.
 
Autre constat : le peu d’intérêt de s’emparer d’une habitation quand cette dernière ne constitue pas un objectif particulier. Car, face à des tirailleurs au tir bien ajusté, les dégâts peuvent s’avérer importants en dépit de la sauvegarde relative que permet cet abri.
Ajoutez à cela une scoumoune évidente dans les jets de dés. Tant et si bien que l’armée française s’est vite retrouvée ici en haillons, là désemparée.
 
Mais peu importait le vainqueur ou le vaincu. Les joueurs étaient d’abord venus là pour s’initier aux rudiments d’une règle qui, en dépit du petit nombre de tours (4 maxi je crois) semble avoir été appréciée par certains belligérants pour sa chaine de commandement, ainsi que pour les rebondissements de situations que peut provoquer l’utilisation du jeu de cartes (surtout quand on se retrouve avec un gros paquet de ces **** de @@@@@ !!!! de cartes jaunes).
 
Une évidence s’est de même imposée : plutôt que le face à face traditionnel de deux armées déployées l’une devant l’autre et se bourrinant à coups de canon ou de baïonnette, le jeu doit s’avérer beaucoup plus intéressant lorsqu’il est scénarisé. C’est-à-dire lorsque des objectifs plus ou moins importants sont définis au préalable sur le champ de bataille.
 
Un dernier détail enfin : les figurines, toutes soclées individuellement mais aux dimensions plus réduites, bien adaptées à d’autres règles, ont été disposées sur des sous-socles qui respectaient les normes de Légion d’honneur.
Ce n’est pas grand-chose à réaliser, ça évite la corvée de refaire tous ses socles. Et ça permet surtout de rester polyvalent comme dirait ma copine Odette en zieutant du même œil gourmand un lieutenant du 3e régiment de zouaves et un mataf à pompon qui traine son ennui sur les quais du port de Lorient.

 

TOUT NOUVEAU... TOUT SANGLANT

Le 15/10/2021

L'aile droite britannique. Gare aux Ecossais !
L'aile droite britannique. Gare aux Ecossais ! 
La bleusaille s’agite en terre bretonne. Une partie d’initiation découverte de LH a été disputée à la demande de plusieurs joueurs désireux de tester la règle. Sur un budget d’un peu plus de 1300 points, de solides Anglais et Ecossais y étaient opposés à une armée française soutenue par des dragons, des hussards et des cuirassiers.
 
Avec certes quelques défauts de débutant (comme un chouia trop de rifles côté godon, ou une mauvaise disposition de l’artillerie française), la partie a vite laissé apparaitre quelques erreurs tactiques côté français.
 
A commencer par celle qui consiste à trop disperser ses troupes face à un adversaire au feu redoutable ; et à chercher à attaquer en plusieurs points du champ de bataille plutôt que de concentrer ses efforts sur un secteur.
 
Sans oublier les ravages que peut causer une artillerie sur des troupes qui lui présentent leur flanc ; ou encore le risque qu’entraine la poursuite d’une unité lorsque cette même poursuite vous amène au milieu des troupes adverses.
 
Autre constat : le peu d’intérêt de s’emparer d’une habitation quand cette dernière ne constitue pas un objectif particulier. Car, face à des tirailleurs au tir bien ajusté, les dégâts peuvent s’avérer importants en dépit de la sauvegarde relative que permet cet abri.
Ajoutez à cela une scoumoune évidente dans les jets de dés. Tant et si bien que l’armée française s’est vite retrouvée ici en haillons, là désemparée.
 
Mais peu importait le vainqueur ou le vaincu. Les joueurs étaient d’abord venus là pour s’initier aux rudiments d’une règle qui, en dépit du petit nombre de tours (4 maxi je crois) semble avoir été appréciée par certains belligérants pour sa chaine de commandement, ainsi que pour les rebondissements de situations que peut provoquer l’utilisation du jeu de cartes (surtout quand on se retrouve avec un gros paquet de ces **** de @@@@@ !!!! de cartes jaunes).
 
Une évidence s’est de même imposée : plutôt que le face à face traditionnel de deux armées déployées l’une devant l’autre et se bourrinant à coups de canon ou de baïonnette, le jeu doit s’avérer beaucoup plus intéressant lorsqu’il est scénarisé. C’est-à-dire lorsque des objectifs plus ou moins importants sont définis au préalable sur le champ de bataille.
 
Un dernier détail enfin : les figurines, toutes soclées individuellement mais aux dimensions plus réduites, bien adaptées à d’autres règles, ont été disposées sur des sous-socles qui respectaient les normes de Légion d’honneur.
Ce n’est pas grand-chose à réaliser, ça évite la corvée de refaire tous ses socles. Et ça permet surtout de rester polyvalent comme dirait ma copine Odette en zieutant du même œil gourmand un lieutenant du 3e régiment de zouaves et un mataf à pompon qui traine son ennui sur les quais du port de Lorient.

 

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