Du napo dans l'air
CA CHAUFFE A LA PINETIERE
Le 22/08/2020
Une partie du matos qui sera aligné sur la table. Chaud devant ! |
Cette baston homérique s'inspirera fortement du combat livré le 29 juillet 1944 à La Pinetière, sur la commune de Roncey, dans la Manche.
Celui-ci a opposé des Panzer Grenadiers SS élite et fanatiques (la peste soit de cette engeance !) ainsi des parachutistes teutons à de l'infanterie de ligne et de l'infanterie blindée ricaines, vétérans mais hésitants.
Le tout, conformément au scénario, sera fortement saupoudré de tanks et d'artillerie.
On trouvera là des Panther, des Panzer IV mais aussi du Priest, des chasseurs de chars
M 10, des Long Tom (dont un M 40 sur chenille, siouplait), ainsi que des half-tracks équipés de mitrailleuse. Rien que de la poésie, quoi.
En dépit de la taille conséquente de mon matos, j'ai dû adapter les troupes qui vont se crêper le chignon sur le terrain, tout en tenant compte des budgets respectifs de chaque camp. Pour vous donner une idée, rien que du côté des cow-boys, on trouvait notamment deux batteries de trois obusiers Priest !
Comme il se doit pour tout attaquant, les Allemands, qui doivent chercher à rompre un encerclement, disposeront d'une force de frappe supérieure à celle de leurs adversaires retranchés. Mais rien n'est dit. Car les bastos vont être servies chaudes, brûlantes même.
- Commentaires textes : Écrire
QUOI, LA PLUIE ?
Le 12/08/2020
Y a encore un tas de figs qui attendent sur ma table de peinture |
C'est pas grave !
Je vais me remettre à mes figs de Quiberon 1795 et préparer une baston Blitzkrieg qui se profile pour la rentrée chez les batailleurs des Hussards d'Isengard.
J'en profiterai aussi pour aller visiter un vieux sous-marin, le Flore, sur la base de Lorient et de baguenauder avec Mme la générale dans les tréfonds de l'Armorique, ses bistrots, ses restaus, ses bateaux.
C'est pas trois nuages orageux qui vont nous mettre la galette en berne, nom de d'là !
CHOCOLAT, SAUCISSES ET RENTRE-DEDANS
Le 07/08/2020
Ce jour-là, les belligérants avançaient masqués |
Au menu, une improbable alliance en 28 mm mêlant des Suisses (hé oui !) , des Autrichiens et des Prussiens était opposée à des franchouillards moins nombreux mais solides au choc. Avec trois objectifs à conquérir : trois saletés de ... de ... de collines.
A VLE, y a pas de mystère. Une fois de plus, la disposition des troupes dès le départ de la baston s’est avérée déterminante.
Tandis que les Français massaient le gros de leur infanterie sur leur aile gauche et répartissaient leur cavalerie ainsi que quelques bataillons le long de la table, les alliés, eux, regroupaient leurs forces de l’autre côté.
Un dispositif hâtif qui les a amenés à commettre plusieurs erreurs.
Composée de troupes de faible valeur (milice et conscrits pour l’essentiel), la brigade suisse qui occupait une colline-objectif sur leur gauche a en effet été protégée par deux brigades prussiennes. Ce qui était beaucoup trop. Car, du coup, les soutiens ont manqué au centre pour les Autrichiens.
Attaqués de face et de flanc, les Ostrogoths se sont retrouvés face au gros de l’armée française menée par des généraux déterminés : les infâmes Philippe de Pacémoi-Donclesel et Frank Tuperdsrien-Pourattendre.
Cerise sur le café viennois, la cavalerie autrichienne, pourtant composée de solides et bons gros régiments, a mal été disposée au centre. De ce fait, elle a perdu un temps précieux en tentant de déborder les franchouillards qui lui arrivaient sur le rable.
Résultat : si les petits Suiiiisses ont tenuuu la cooollline et n’ont pas été maaaaannngés en deeeeeeux coups de cuiiiiiiller à pot (braaavo les gaaaars !) , ce sont les Autrichiens qui ont morflé grave sur leur droite, avant de partir en capilotade.
La messe était dite. Donnerwetter ! Y a des jours où les bretzels aux noisettes ça passe mal dans les boyaux.
JOHNNY REB A LA GNAQUE
Le 03/08/2020
Les lieux du drame. Ca va décaniller grave; |
L'autre jour, mes sudistes à moi n'étaient pas plus nombreux. Mais ils ont résisté vaillamment aux assauts perfides lancés par les troupes unionnistes du général Nick B. (pour bloody) Hangthemall dans la chouette salle de jeu qu'il a aménagée à Quimperlé.
Au final, 1 partout pour cette partie acharnée de "Johnny Reb"
D'autres suivront, tout aussi teigneuses avec cette règle où les généraux risquent leur peau à chaque tour de jeu et où la simple déroute d'une unité peut mettre les foies à toute une division. Pauv'bêtes, va !
- Commentaires textes : Écrire
TROIS TEIGNEUX SUR UNE REGLE
Le 02/08/2020
Des tests à poursuivre, pour s'habituer et y voir plus clair |
Comme le disait Mme Odette en farfouillant d’une main experte sous la soutane graisseuse d’un évêque aussi béat que balbutiant (prélat dont, par pure charité chrétienne, je ne donnerai pas le nom) : « La curiosité est tout sauf un vilain défaut ».
Partant de ce pieux principe, je me suis attelé il y a quelques jours à la découverte de la règle « Légion d’honneur ». Celle dont à propos de laquelle on commence à causer sur les forums d’amateurs de jeu d’histoire bien informés :
Cette expédition en terre wargameuse inconnue a été menée par trois explorateurs figurineux habitués à diverses autres règles (Volley & bayonets, Le p’tit tondu, Vive l’empereur, Johnny Reb pour la guerre de Sécession , et l’on en passe).
Il y avait là ma pomme, JJ la racaille, la honte des Landes de Lanvaux ; mais aussi le maréchal Nicolas Poussetoi de Laquejmymette, un rude guerrier venu tout droit du Finistère, ainsi que le général sudiste Luc Touchepasmesdés-Oujecogne, un éminent stratège de l’Est morbihannais.
Qu’esse que ça a donné tout ce tintouin ? Disons-le tout net. C’était partagé. Nicolas a jugé la règle « longue et lourde ». Luc, au contraire, l’a trouvée intéressante sur bien des aspects. Donc, 1 partout. La balle au centre.
Quant à bibi, je trouve que l’ensemble manque de fluidité. Mais comme je suis un laborieux de la comprenette doublé d’un débutant trébuchant, j’attends de refaire d’autres essais avant de me prononcer plus avant.
Voilà toutefois quelques impressions, en vrac, avec du bon et du plus discutable :
- C’est d’abord une règle qui doit faire plaisir aux figurinistes. Car les unités qu’on aligne sur la table sont très conséquentes : pas moins de 24 figs pour un un bataillon français. C’est costaud. Le ratio étant de 30 hommes pour une fig. Bref, on peint, on pose et on admire.
- C’est également une règle sortie tout droit de l’esprit de reconstitueurs habitués aux revues de détail.
L’artillerie dispose par exemple d’un certain nombre de munitions, réapprovisionnables dans un caisson, lui-même réapprovisionnable dans une réserve. Sans parler de l’importance de la présence des officiers dans une unité ou encore des caractéristiques propres à chaque armée.
Quant à la chaine de commandement, elle est essentielle. Gaaaarde à vous, bande de bleusailles !
- Autant avoir l’habitude de se tremper le derche dans un plat de macaronis, car le résultat du jet de dé est déterminant. Mais ça, c’est commun à beaucoup de jeux.
- Faut dire ce qui est, chaque tour de jeu est long, voire laborieux, du moins pour des débutants.
On active en effet les unités l’une après l’autre. Mais on le fait en tenant compte d’un tas de facteurs : le niveau de discipline de la troupe (au cas où elle serait trop conne ou trop sourdingue pour comprendre ou entendre un ordre au milieu de la pétarade ambiante) ; son état physique (ça peut toujours servir dans les corps à corps) ; sa psychologie (pour l’endurance au cœur du combat) tout comme son instruction.
Tous ces éléments peuvent vous amener à accumuler de la fatigue, du désordre ou de l’accablement. Bref, là aussi, le sens du détail a été poussé loin. Faut l’accepter… ou bien jouer à autre chose, à la manille par exemple.
En tout cas, attention ! Si votre jet de dés est mauvais, une unité peut tout à fait refuser d’obéir à un ordre. Comme quoi, des bourrins, y en a eu à toutes les époques, hi, hi,hi.
- Les pions peuvent s’accumuler à côté des unités comme les frisettes sur la tête d’une ménagère de plus de 50 ans. Y en a qui apprécient, d’autres moins. C’est un choix. Faut aimer les frisettes, voilà tout.
- Les subtilités tactiques semblent nombreuses. D’autant plus que l’activation de chaque unité dépend de la valeur de cartes que se présentent mutuellement les joueurs. Confrontation qui permet de choisir de jouer en premier… ou en second (pour réagir à une action de l’adversaire). C’est finaud et ça ouvre un tas de perspectives. Faut donc prévoir, gamberger et calculer.
- Par contre, certains points de règle semblent plus que curieux. Comme cette zone d’invisibilité qui s’étend devant une batterie d’artillerie installée au sommet d’une colline. « Je vous assure, mon cher cousin, vous avez dit bizarre… ». Moi, en tout cas, j’ai toujours pas pigé.
- Le feu est redoutable et les corps à corps se calculent fig par fig. Autrement dit, gare à vos miches. Car le carnage vient vite.
- Le livret de règle est hélas très fouillis. On évoque un sujet à un endroit, puis on revient en arrière, puis on re-saute dans l’espace-temps. Résultat, ça galère à la lecture et aux tests sur table.
A tel point qu’il faut avoir recours aux vidéos (bien faites au demeurant) présentées sur le forum de « Légion d’honneur » pour bien comprendre les choses.
C’est dommage car ça fait double emploi. Mais c’est comme ça. L’enthousiasme des organisateurs n’y est pour rien.
Au final, comme on n’est pas sectaires et même si les avis sont partagés, on est prêts à continuer à tester. Mais en invitant cette fois-ci Jérome Casano, l’infatigable animateur du forum, à venir en Bretagne pour nous éclairer de ses lumières. Ca peut sans doute aider.
Le cidre est déjà mis au frais.
PS : Une précision à l'intention des pointilleux. Comme je n'ai pas eu le temps de faire des sous-socles, j'ai utilisé pour la démo des figs ayant un soclage "Vive l'empereur". Alors, merci de votre indulgence et ...de ne pas venir me casser les bonbons ;-)
Lire les commentaires textes
Salut JJ
Je planifie aussi une visite de Keroman et de la Flore avec mon pere ( Il a navigue sur les sous marins de cette classe )
Ca ne sera pas pour de suite helas.
Bonne visite !
Olivier
Je l'ai visité plusieurs fois Le Flore, ça vaut vraiment le coup!