L'astuce, c'est de bien savoir ficeler le gigot avant de le cuire

Grenadier français mis à rôtir par les cosaques quelque part du côté de Borodino ? Soldat républicain mijoté à la braise par une bande de chouans sur la lande de Quiberon avant d’être servi bien cuit sur une galette ? Parpaillot travaillé au barbecue par des catholiques soucieux de lui faire entrer dans la couenne les grands principes de la vraie foi ? Supporter du PSG capturé par des tenants de l’OM affamés qui envisagent de le cuisiner façon bouillabaise ?

Diverses hypothèses sont envisageables pour l’utilisation cette vieille figurine dénichée dans mes réserves. Tout dépendra du scénario choisi.
J’ignore la marque. Mais la seynette devrait faire son petit effet sur une table de jeu.

Aow, five o'clock. Stop fire, boys !

Tout vient à point à qui sait attendre, comme dirait DSK en entendant le bruit des pas d’une femme de ménage s’approcher avec prudence et circonspection dans le couloir de son hôtel.

Depuis quelque temps, je suis en train de faire un gros rangement parmi les figs diverses et variées qui baguenaudent dans les cartons, boites et tiroirs de mon sous-sol. Histoire de voir avec quoi je peux compléter mes armées ici ou là. Y a de quoi faire.

Cette œuvre titanesque ressemblant à s’y méprendre au remplissage du tonneau des Danaïdes (car à peine je dégote une fig d’un côté qu’il en apparait une seconde de l’autre) m’a permis de retrouver un officier anglais concocté par l’excellente marque Perry.

Méprisant les balles qui sifflent à ses oreilles et les baïonnettes franchouillardes qui s’enfoncent goulûment dans la panse rebondie de ses congénères, ce brave homme a sorti sa montre de son gousset pour vérifier si l’heure du thé approche. Imperturbable.

Parce que la baston, c’est bien beau, mais faut jamais perdre de vue les vraies valeurs, is’nt it ?