Du napo dans l'air
V'LA LES RENFORTS !
Le 03/11/2020
V'la mes "brigands". Les bleus vont serrer les fesses |
Après trois semaines d’attente, mes Vendéens que je vais transformer en chouans sont arrivés guillerets dans ma boite aux lettres.
Ces gueux-là sont fabriqués par la marque anglaise Emperor Toads Emporium et je ne suis pas déçu : taille correcte, bonne gravure et surtout originalité. Sur 20 figs, 15 sont de poses différentes.
Certes, ça tient parfois à quelques détail et, va-t-en savoir pourquoi, tous sont équipés d'un sabre en plus de leur pétoire (ils se sont sans doute boulotté une colonne de grenadiers bleus égarés dans le bocage) . Mais ça le fait quand même.
Autre constat : l’évidence, mes futurs chouans sont plus fins, plus maigrelets que les figs de Trent Miniatures qui doivent certainement être nourries au grain avant d’être expédiées.
Mais, là encore, pas de souci, bien au contraire. Car je ne pense pas qu’on faisait souvent gras dans les hameaux morbihannais en 1795. Sauf, évidemment à la table des acquéreurs de biens nationaux. Sales bêtes, va !
Le prix, lui, est de 1,98 euro par fig, frais de port compris. Ce qui est dans la norme.
Pour bretonniser tout ce petit monde, je vais ajouter des culottes bouffantes ainsi que des sabots à une partie des combattants. Faut juste pour cela que je me munisse de pâte à modeler durcissante.
Une autre commande, d’artilleurs républicains cette fois-ci, va suivre des Emperor Toads.
En attendant, je suis également en train de compléter une troupe dépenaillée de chasseurs à cheval.
Bref, la prudente confinade citoyenne que nous invitent à pratiquer not’ bon roi républicain et ses ouailles gouverneuses va être bien occupée. Allez JJ ! Au boulot !
LES BLANCS QUI N'AIMENT PAS LE BLEU
Le 02/11/2020
V'là les biffins : 1ere et 2e divisions presque au complet |
L'armée des émigrés qui a été débarquée en 1795 par les Anglais sur la plage de Carnac pour investir la presqu'île de Quiberon et combattre les républicains commence à prendre bonne tournure.
Voici les troupes qui viendront rejoindre celles déjà peintes par mon compère, le fier amiral Charles du Rafiot de Metlesvoiles.
En principe, le ratio est de 1 fig pour 40 hommes. Mais, vu comme on est partis, on va peut-être descendre un de ces quatre à 30 hommes.
Beaucoup de ces biffins sont des conversions, voire carrément les fruits d'odieux bidouillages. Car aucun fabricant n'a eu jusqu'à présent la bonne idée de proposer ces troupes atypiques sur les tables de jeu d'histoire.
On trouve donc là des Warlord anglais de la guerre d'indépendance américaine, des vieux Wargames Foundry, des Perry de la campagne d'Egypte et même des grenzers autrichiens équipés d'un bout de plumet de grenadier russe. Qu'esse tu veux, faut ce qu'il faut, mon pote.
Certains régiments (d'Hervilly et Rotalier- Royal artillerie) doivent encore être renforcés par quelques figs afin de correspondre aux effectifs dont ils disposaient sur le terrain. De même, je vais sans doute commander chez Perry des officiers français de la guerre américaine pour donner des chefs à tous ces va-t-en-guerre. Sans parler de plusieurs estafettes.
Quant aux chouans, qui étaient entre 12 000 et 15 000 à Quiberon, ils vont eux aussi voir leurs rangs dépenaillés s'étoffer sérieusement.
Ceux dont je dispose pour le moment sont de Trent Miniatures . Ils ont , eux aussi, fait l'objet de bidouillages afin de leur donner une allure bretonne, avec notamment les sabots et les culottes bouffantes bragou braz.
Une commande d'Emperor Toads Miniatures (qui met un sacré bout de temps à arriver en ces temps de pestilence covidienne) doit pour cela bientôt atterrir dans mon antre morbihannais.
Mais pas de panique. Patience et longueur de temps font plus que force et que rage, comme disait Samson en alignant tranquillement les ci-devants sur l'escalier menant au rasoir national.
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ALLEZ ! ON REMET CA !
Le 28/10/2020
Polystyrene, patience et longueur de temps... |
Tout à l'heure, j'ai fait le plein de matos (c'est à dire de denrées qui ne sont pas de première nécesité) afin de poursuivre, voire de terminer, la maquette du fort de Penthièvre, sauce 1795.
Une oeuvre grandiose et définitive que je réalise sur la base de plans anciens, de photos aériennes et de clichés pris sur place par vot' serviteur.
Certes, je l'avoue. J'avais quelque peu délaissé le chantier ces derniers temps. Mais c'était pour me mettre à peindre un tas de figs de royalistes et de coupeurs de têtes de ci-devants.
Qui plus est , le retard n'était pas vraiment dommageable.
Par les temps viraux qui courent, il m'est en effet avis que l'époque ou les salons de wargame et les expos de figurines vont remettre le couvert se situe à peu de choses près aux environs de ... la saint Glin-Glin.
Ce qui nous laisse un peu de marge, comme dirait Mme Odette en évaluant d'un oeil expert le nombre de biffins du 1er régiment de zouaves de Quimperlé qui viennent de sonner à la porte du "Perroquet Bleu". Maison discrète et bien tenue dont, personne ne l'ignore maintenant, je ne donnerai JAMAIS l'adresse.
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LES GAULOIS SONT DANS LE FRIGO
Le 23/10/2020
Mes trainards vont enfin entrer dans la danse wargameuse |
Belle occasion en effet d'exhumer de leurs placards les figs de Perry que je n'avais en fait jamais jouées. Un scandale !
Ces loqueteux habillés de bric et de broc et armés de fusils, de sabres gelés dans leur fourreau ou tout simplement de bâtons vont en découdre avec quelques cosaques hirsutes ainsi que des mousquetaires et des jaegers dopés grave à la vodka.
Je renforcerai les franchouillards claudiquant avec deux tireurs faisant le coup de feu depuis leur traineau ainsi quelques autres détails surgelés.
Ca va défourailler dans la steppe.
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LES BLEUS BOUFFENT DU CURE
Le 22/10/2020
Un guetteur chouan face aux fainéants de la Garde Nationale |
Le scénario était basique : un curé non-jureur a décidé de prononcer trois pater et quatre ave en présence de ses ouailles paysannes dans un hameau bien planqué. Les « bleus » ont eu vent de cet odieux outrage à la Républicaine pourtant fort tolérante (quand on va dans son sens, ça va de soi) et ils décident de sévir. Leurs colonnes infernales convergent vers le hameau en question. Mais les chouans ont prévu des renforts. Gasp ! Ca va encore tourner à l’aigre autour de la galette-saucisse.
La règle d’escarmouche jouée, elle, était « Song of drums and shakos ». Fort intéressante, faut bien le dire, et pleine de surprises. Car elle ouvre la porte à bien des rebondissements.
Plusieurs actions (1, 2 ou 3) peuvent en effet être pratiquées par chaque personnage, du moins si les dés lui sourient : avancer, tirer, recharger, combattre, cueillir des paquerettes etc. A charge pour chaque joueur de décider combien de dés il jette pour cela.
Le hic, c’est que si tu décides par exemple de faire réaliser trois actions par un personnage et que deux des trois dés que tu jettes sont mauvais… hé ben, t’es obligé de passer ton tour et c’est à l’adversaire de jouer. Du coup, t’as l’air malin, maintenant , hein, pauv'pomme !
Ajoutez à cela qu’un chef de groupe, ou de bande, dispose d’un certain rayon de commandement, qu’il peut donner un ordre à un groupe de six figs si celles-ci se trouventsocles à socles et qu’il peut, selon ses capacités, leur attribuer plus ou moins de bonus.
Car chaque personnage a des caractéristiques qui lui sont propres, positives ou négatives . Il peut être sans peur, réticent, peu fiable, mauvais tireur (ou tireur d’élite), hésitant, imprévisible, costaud, effrayant, sans peur et l’on en passe…
Bref, toutes les hypothèses sont imaginables. Sachant qur les différentes troupes risquent parfois de se disperser rapidement.
Les tirs et combats, eux, sont simples. Ce qui ne gâte rien. Bref, cette règle, prévue normalement pour des combats napoléoniens (avec des listes d’armées conséquentes), se joue vite et bien.
Dernier avantage : elle a été traduite en français. Alors, que demande le peuple ?
Quant à savoir qui a gagné hier ? Hé ben, cette fois-ci, le dernier mot est revenu aux « bleus ». Cela, grâce à une action déterminée des gendarmes.
Bien que chargés à plusieurs reprises par les chouans, les pandores sont en effet parvenus à blesser puis carrément décaniller le prélat non-jureur sur un tir bien ajusté, cassant ainsi le moral des blancs.
Ma garde nationale, arrivée tardivement en renfort, s’est pour sa part offert le luxe d’un festival de jets de dés foireux. AAAAAARGH , gargle und hildepute ! Y a vraiment des jours où ça le fait pas, comme dirait Mme Odette en tentant de ranimer d'une main lasse un colonel nonagénaire.
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Elles ont l'air bien à première vue