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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

LE PRINCIPAL...C'EST LE MORAL

Le 02/01/2021

Pas de doute, même surgelés, les grognards y croyaient encore
Pas de doute, même surgelés, les grognards y croyaient encore 
En fouillant dans quelques photos anciennes, je viens de retrouver un document exceptionnel : un daguerrotype d'avant l'heure pris en 1812 quelque part du côté de la Bérézina, au cours de l'effroyable retraite vécue par la Grande Armée.
Comme chacun le sait, celle-ci a constitué une épreuve redoutable pour les troupes napoléoniennes;
Cela n'a pas empêché certains grognards de continuer à affirmer leur soutien indéfectible au ch'ti père Napo comme en témoigne ce cliché rarissime.
Il a été pris à l'époque par un certain sergent Auguste Picard dont les descendants, émus par ce bel exemple de dévouement impérial, perpétueront ensuite la tradition et feront fortune dans tout ce qui a trait de près ou de loin à la réfrigération. 
Bonapartiste jusqu'au bout des glaçons, notre ami Picard a en effet profité de la traversée d'un village russe pour installer sur la place publique un bonhomme de neige clamant haut et fort sa ferveur napoléonienne. Une initiative qui, certes, a jeté un froid parmi les moujiks locaux mais qui a réchauffé le coeur surgelé de ses compatriotes.

Tiens, tant qu'on y est, j'en profite pour vous souhaiter une bonne année. Un peu prudemment certes, compte-tenu des incertitudes qui continuent à planer en ce moment, mais au moins emplie de bastons, même masquées, distancées, hydroalcoolisées et non-toussotantes. 
Après tout, quand 2 500 tarés se réunissent pour fêter le Nouvel An dans la région rennaise et prendre le risque de contaminer ensuite  tous ceux qu'ils croisent (que le cul leur pèle à ces cons) , on peut bien jeter les dés à 3 ou 4 autour d'une table en évitant de se glavioter sous le nez, non ? 

 

ON Y CROIT, LES POTEAUX !

Le 31/12/2020

Dans une grosse semaine, on remet ça, vingtdediousse !
Dans une grosse semaine, on remet ça, vingtdediousse ! 
C’est la dernière journée de l’année.
Hildepute, donnerwetter und palsembleu ! Sauf pour les gagnants du loto qui savent plus quoi faire de leur pognon,  les p'tits veinards qui ont rencontré l’âme sœur en dépit du masque qui leur barrait la tronche et les pauv’bougres qui sont enfin parvenus à peintouiller correctement un visage de fig, on va pas la regretter celle-là.
Perso, je croise les doigts, j’ai pas encore chopé la saleté de virus qui renvoie à perpète nos rencontres wargameuses tout en bousillant doucettement mais surement la vitalité de nos joyeux clubs.
Mais, on y croit, nom de d’là ! La preuve : sauf si les princes et nobliaux élyséens qui nous gouvernent décident de mettre le couvre-feu à 11 h du mat’ , ou bien classent le jeu d’Histoire dans la catégorie des choses non-essentielles,  la prochaine baston concoctée sur les terres de la féroce tribu des Ilsontvilains aura le samedi 9 janvier à l’Ouest de Rennes.
On sera pas 200, juste quelques -uns, tous masqués et hydroalcoolisés des mains, du slip et des oreilles. Blindés, quoi.
Au menu : du napoléonien, à la sauce P’tit tondu. C’est-à-dire sur hexagones et avec les dés de l’adversaire qui décident (sans te le dire, hi,hi,hi ) du nombre de points d’activation dont tu disposes.
Parce que, nous, la baston miniature, on s’en lasse pas.
Qu’esse tu veux, mon pote ?  C’est ça les furieux.

 

CELUI-LA, ON VA PAS LUI DEMANDER DE FINASSER

Le 30/12/2020

V'là le tueur. Lui, il fait des gros trous dans le blindage.
V'là le tueur. Lui, il fait des gros trous dans le blindage. 
C'est du Russe, donc du rustique. Mais ça fait mal quand on le prend dans les dents.
Un ISU 152 de marque Zvezda vient de sortir de mes ateliers souterrains.
  Ce "tueur de bête" (c'était son surnom) participera avec d'autres petits camarades à la bataille de Narva.
Il était équipé d'un canon de 152 mm capable de projeter des obus explosifs de 40 kilos.
Son menu préféré à Noël , comme d'ailleurs le reste de l'année : le bortch de Panther et la fricassée de Tigre aux petits oignons.

 

COUP DE FROID

Le 29/12/2020

Le décor en préparation.Manque le ruisseau gelé... et les cosaques
Le décor en préparation.Manque le ruisseau gelé... et les cosaques 
Tandis que la campagne de Narva continue à se concocter, je retourne à mes décors, dont celui-ci qui est en préparation.
Il s’agit d’un bout de steppe enneigée où des trainards franchouillards de la campagne de 1812 vont essayer de se sortir des pattes, et des lances, des cosaques.
Une rivière gelée agrémentée d’un pont non moins glacé, devrait compléter le décor auquel je vais sans doute ajouter quelques autres éléments.
Quant à la règle d’escarmouche jouée, ce sera vraisemblablement « Song of drums and shakos » qui est bien adaptée à la période et laisse un tas de possibilités d’action aux personnages.
Ce sera l’occasion aussi de ressortir mes Français qui font le coup de feu sur un traineau ainsi que leurs copains loqueteux qui se dirigent à pas claudiquants vers les charmantes rives de la Bérézina. Sans oublier peut-être un canon cosaque, lui aussi monté sur traineau.
Le tout sera joué au sein du club des Hussards d’Isengard. Une joyeuse et excellente maison.

 

 

NARVA, SES RUINES FUMANTES, SES TROUS D'OBUS, SA SCENE DE CRIME...

Le 27/12/2020

Le plan des tables avant l'attaque.Va falloir bétonner... et finasser.
Le plan des tables avant l'attaque.Va falloir bétonner... et finasser. 
Cette année, comme je vous l'ai déjàsignallé, le Père Noël et les nains qui lui servent de zeks ont un fort accent estonien.

Pendant qu'à l'Ouest, les valets de la bourgeoisie se gavent de dinde aux marrons, mes tankodesantniki sont en effet en train de repérer les faubourgs de la ville de Narva en prévision du choc qui les opposera en janvier aux hordes teutonnes. 

Il va en leur falloir répartir leurs troupes, leurs chars et leur artillerie entre les fortifications, les ruines fumantes et les retranchements aménagés dans ce qu'il reste en 1944 de cette cité dont les troupes ennemies viennent d'être chassées. Car la contre attaque adverse ne va pas tarder.
Tout un dispositif de combat ultra secret que mon, haut état major populaire va se charger ensuite de transmettre par pigeon spécial (le seul qu'on n'ait pas encore boulotté) à l'arbitre de la campagne Blitzkrieg qui nous attend au sein du féroce des Hussards d'Isengard.

Voilà le plan des deux tables sur lesquels on discutera le bout de gras avec les Teutons et leurs affidés. Les objectifs à prendre où à défendre sont indiqués par des étoiles. Les Allemands et leurs sbires avancent par le bas de chaque plan. La glorieuse armée rouge est déployée en gros sur les deux tiers du haut des plans.
La première baston  se jouera en 4000 points côté défenseurs (c'est à dire ruskofs) et en 6000 points côté assaillants. Elle aura lieu soit sur la carte de gauche, soit sur celle de droite. Le choix a été laissé aux Allemands.
Sachant que les 4000 points d'effectifs doivent être répartis sur les deux cartes, avec au moins 1000 points par carte.
Bref, le brouillard de guerre est épais. Mais une chose est certaine : ça va défourailler dur. 

Hildepute ! C'est mes ISU, mes Sturmoviks et mes ZIS de tous poils qui vont se régaler ! 

 

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