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Du napo dans l'air

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VICTRIX ET PERRY SONT DANS UN BATEAU...

Le 27/08/2011

A g.  Victrix. A d. Perry. L'un est nourri au grain, l'autre pas
A g. Victrix. A d. Perry. L'un est nourri au grain, l'autre pas 

J'ai reçu mes figurines Victrix en plastique. Ca a mis plus de temps que pour celles de Perry. Mais, après m'être longtemps gratté l'occiput, j'ai compris la raison de ce délai supérieur.

En fait, lorsqu'on les met côte à côte, les figs des deux marques ne se ressemblent pas tout à fait. Même si la différence est subtile.

Celles de Victrix affichent de toute évidence un surpoids qui risque de nuire à leur santé. Plus enrobées que leurs cousines, elles présentent aussi la particularité d'avoir une tête légèrement plus réduite . Alors, je m'interroge :

- Leurs régiments ont-ils suivi un stage d'entrainement chez les indiens Jivaros ?

- Le rata servi à la cantoche de Victrix comporte-t-il plus de plum-pudding à la sauce aux capres que chez le concurrent ?

- Les graveurs de Victrix ont-ils des ancètres dans le sud-ouest de la France ? Ce qui expliquerait que leurs figs ont l'air d'avoir été nourries au grain, gavées au foie gras de canard et élevées au jurançon.

Bah ! Il ne s'agit là que de menus détails. Et qu'importe la grosseur du ciboulot. On ne demande pas à un biffin anglais de penser mais... de tirer. Cette diversité va me permettre d'ajouter d'autres attitudes à mes bataillons. Et de varier les plaisirs, en mélangeant des figs de différentes marques dans un même bataillon.

Elle est pas belle, la vie ?

 

RACAILLES AND Co

Le 25/08/2011

Des comme lui, j'en ai encore jamais vu sur une table. On va régler ça
Des comme lui, j'en ai encore jamais vu sur une table. On va régler ça 

Une perle rare. Je suis retombé , ce soir, sur cet officier dont je ne sais plus si j'ai déjà parlé. Tant pis. Même si c'est le cas, je réitère. Et je vous propose un ch'ti Quizz. Les gagnants remporteront un boa en plumes.

- S'agit-il d'un officier anglais ?

- D'une tomate bien mure ?

- D'un mannequin revêtu du dernier costume créé par la maison Lagerfeld pour le mariage du prince Albert ?

Rien de tout cela.

Car ce gaillard là n'est autre qu'un Français, enrôlé dans l'armée anglaise entre 1811 et 1814, et membre des Chasseurs britanniques.

Cette unité constituée à partir des reliques de l'armée de Condé a combattu pour les godons dans divers accrochages survenus autour de la Méditerranée. Jusqu'à ce qu'elle arrive au Portugal en janvier 1811, attirée par l'excellente soupe à la morue qu'on servait à l'époque ,avec le plum-pudding, dans les bouges de Porto.

Ses rangs interlopes furent rapidement grossis - en plus des royalistes français -  par l'arrivée de déserteurs, prisonniers sur parole, ruffians, coupeurs de gorge et autres immondes racailles pustuleuses  venus de pays aussi variés que l'Allemagne, la Pologne, la Suisse, l'Italie, les Balkans. Y avait peut-être même des Béarnais. C'est dire.

Bien sur, ce bataillon dont les Anglais se méfiaient comme d'une mouche à merde nageant gaillardement dans une tasse de thé Lipton, a  enregistré  un nombre impressionnant de désertions.

Cela n'a pas empêché les Chasseurs britanniques de se comporter honorablement lors de certaines bastons. Comme à Fuentes de Onoro où leur conduite fut saluée  par Wellington en personne  ("le vilain jeton" comme le disaient les troupes napoléoniennes). 

Cette combativité était due en grande partie à ses officiers. Cer derniers faisaient partie de la seconde génération d'émigrés royalistes français. Des gens qui considéraient la lutte contre Napoléon comme une croisade. Même s'il leur fallait fréquemment utiliser le fouet,  l'épée et le coup de pied au cul pour maintenir de l'ordre parmi des hommes qu'ils surveillaient comme le lait sur le feu, ou le taon sur la varice.

Les Chasseurs britanniques furent dissous en 1814. Paix à leur âme.

J'ai déjà promis que j'en peindrai un bataillon, un de ces quatre. Histoire de faire grincer quelques chicots à ceux (il y en a, si,si) qui n'acceptent de jouer que des figs de Français sur une table. Hi,hi,hi.

 

 

ALLELUIA !

Le 23/08/2011

Fallait y penser. Merci, mon Dieu ! Un autre miracle technologique : des trous sur le côté des cartons

Fallait y penser. Merci, mon Dieu !
Fallait y penser. Merci, mon Dieu ! 

Il y en a qui redécouvrent l'eau chaude, ou bien qui réinventent le fil à couper le beurre.

Moi, en prévision de mon prochain déménagement, j'ai retrouvé la manière de mettre des figurines dans un carton.

Cette lourde question existentielle taraude en effet  depuis des lustres les amateurs de wargame. Car, comment transporter ses figs sans les renverser ? Hein, hein ? Comment ?

Certains optent pour les banales boites à outils en métal. Mais ça se déplie pas facilement. C'est pas d'un accès génial quand on farfouille au fond. Sans compter que ça la fout  mal avec le costume-cravate en alpaga et les chaussures en croco.

D'autres, comme moi depuis longtemps, ne jurent que par ces  merveilleuses boites métalliques démontables (avec un bas et un haut) que l'on trouvait jadis dans tous les Bricomarchés sérieux .Avant que ces piments et leurs concurrents mercantiles ne versent dans l'immonde mode des boites à outils en plastique.

Le problème c'est que , les boites démontables , ça avait son prix. Et puis,  de toute façon, c'est devenu aussi rare que les cèpes sur les Champs Elysées,  le beurre dans le bénitier, ou les frisettes sur le crane de Fabien Barthez.

Afin de préparer la prochaine transhumance de mes armées, qui commencent quand même à devenir conséquentes,  j'ai donc  prié le Ciel, toute une nuit, à genoux, habillé d'une robe de bure , la tête couverte de cendres, dans le recoin le plus sombre de mon hangar béarnais.

Les premières heures, rien n'y faisait, et je commençais à fatiguer sérieusement de la rotule.

Jusqu'à ce que, soudain,  à l'aube, à cet instant poétique où les mygales rentrent dans leur trou, tandis que les vampires, le croc encore sanglant,  se mettent enfin au pieu (euuuh, façon de parler),  j'ai eu une sorte d'illumination à la Bernadette Soubirou, de révélation stéréophonique à la Jeanne d'Arc .

Des voix angéliques , tombées du plafond amianté de mon hangar, m'ont chanté, entre deux sonneries de trompettes célestes : "JJ, JJ... fous donc des plaques de métal au fond de cartons, bougre de bourrin... Tu verras, tes figs tiendront toutes seules dedans , grace à la miséricorde de Notre Seigneur, et surtout au bout d'aimant souple que tu leur as collé sous le socle".

Sanglotant de reconnaissance, et balbutiant des "ave maria" emplis d'émotion,  j'ai confectionné illico les cartons idoines. Oh miracle ! Ca tenait effectivement, et en plus,  ça se fabriquait en deux minutes. Le Ciel avait entendu ma désespéritude, comme  dirait Ségolène Royal.

Demain, à la première heure, je fais célébrer une messe d'actions de grâce dans une petite chapelle des environs, avec tout le saint Frusquin : Te Deum, vapeurs d'encens. "Et des cierges gros comme ça" comme le suggèrerait  DSK à une femme de chambre. En toute innocence, ça va de soi.

 

JE TIENS LE BON BOUT

Le 23/08/2011

Les Hollandais envahissent le Sud-Ouest. C'est pas nouveau
Les Hollandais envahissent le Sud-Ouest. C'est pas nouveau 

Les chasseurs hollandais prennent des couleurs. L'essentiel est déjà posé .

Aujourd'hui, je m'attaque aux sangles, qui sont noires. Puis ce sera le tour du lavis, qui va foncer la teinte pour le moment trop verte, trop "espagnole" de l'uniforme de base.

Les Zollandais portent un shako qui possède aussi une visière à l'arrière. Sans doute pour protéger la nuque du soleil. Car, c'est bien connu, du côté d'Amsterdam, l'atmosphère est torride et le soleil de plomb . 

 

FALLAIT BIEN ESSAYER

Le 22/08/2011

Finalement, c'est comme pour le Kama Sutra : tout est dans les détails Je vais en profiter pour revoir mes autres trains

Finalement, c'est comme pour le Kama Sutra : tout est dans les détails
Finalement, c'est comme pour le Kama Sutra : tout est dans les détails 

J'avais encore jamais fait ça. Mais je regrette pas,  comme le dirait un séminariste  en sortant discrètement de chez Mme Odette, célèbre tenancière de l'illustrissime "Perroquet bleu".

Entre deux siestes estivales, j'ai eu l'idée saugrenue de coller quelques fils pour illustrer les liens et rènes utilisés jadis par les conducteurs d'un train d'artillerie. Et j'en ai profité pour ajouter quelques colifichets à l'ensemble : seau de poudre, dégorgeoir etc...

Ca devrait faire plus sympa sur les tables .

PS : Merci pour les encouragements reçus à la naissance de ce nouveau blog. J'en ai aussi profité, comme on me l'a conseillé, pour redonner un ch'ti coup de frais à la liste de mes blogs favoris.

 

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