Du napo dans l'air
DU MEGA A DOMICILE
Le 10/10/2011
Un bout de ma table. Le tableau, au fond, c'est Napoléon à Austerlitz |
S'cusez la piètre qualité de la photo, mes seigneurs. Mais, comme le dirait un chanoine arthritique en sortant discrètement de chez Mme Odette, "on fait ce qu'on peut".
J'ai fini d'aménager mon atelier napoléonien où je peux désormais installer une table de 4 mètres sur 2 deux mètres, avec la possibilité de tourner autour, sans se frotter la couenne contre les parpaings des murs. Le paradis, quoi.
En voilà un ch'ti apercu, avec l'armée anglo-hanovrienne et ses batteries, rangées en ordre de bataille.
Une fois le décor posé, et la bière mise au frais, ça promet de belles bastons.
PS : Si mon ordinateur, dont la carte graphique me semble au plus mal, ne rend pas l'âme d'ici là (paix à ses circuits imprimés), je reviendrai prochainement sur les charges de cavalerie lancées dernièrement par l'onctueux Lafumée, archèveque de Gujan Mestras, contre les carrés français de Dom de Lalande, un général retors mais, ce coup-ci, passé à la moulinette par les anglo-hollandais. Histoire de chercher à comprendre comment casser un carré avec un peu d'habileté et des bourrins bien motivés.
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RETOUR A LA VIE CIVILE
Le 10/10/2011
V'la les nouveaux venus." Toute ressemblance avec ... " etc |
Les civils sont parfois plus cruels que les militaires. On vient d'en avoir un exemple avec ce sadique de Montebourg qui a fait pleurer la pauv' Segolene, qu'avait pourtant fait preuve de beaucoup de bravitude lors de la campagne des primaires du PS .
Cet univers impitoyable, propre à nous faire frissonner d'horreur, tout comme le fait que je sois retombé sur des vielles figs ('tention, je parle pas de Segolene) m'ont donné l'idée de compléter le diorama dans lequel un général ayant trébuché sur un champ de bataille se fait raccourcir par le rasoir national. Autrement dit par la guillotine.
Je vais y ajouter quelques braves dames occupées à tricoter au pied de cet appareil que l'on a aussi surnommé "la veuve". Histoire de se détendre un peu en rigolant, en comme cela se pratiquait beaucoup lors de la Révolution française.
Dieu merci, les temps ont changé. Nous traversons désormais une époque beaucoup plus subtile et civilisée .
On n'a plus de guillotine, mais on a "Secret story". C'est tout aussi con. Mais c'est moins sanglant .
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LE BOURRIN BEARNAIS EST DE RETOUR
Le 07/10/2011
V'là les bestiaux . Faut dire ce qui est : un sacré troupeau guerrier |
RAaaah ! Re-vlà internet et le blog. Mon déménagement qu'a été plein de surprises, se termine (ou presque: juste une carte graphique d'ordinateur à retaper, saleté va ! Une gouttière à désengorger, des haies à tailler, 1830304 cartons à finir d'ouvrir et mon stock de bières brunes à renouveler).
Mes armées napo, elles, ont pris possession de leur nouveau terrain d'entrainement.
Juste pour le plaisir des yeux, les voilà rangées en ordre de bataille sur les étagères (gigantesques) de mon atelier (mirobolant).
De haut en bas , de gauche à droite, en gros et en vrac : les Espagnols, les Portugais, les Prussiens, les Brunswickois, Bavarois , Nassaviens et autres saletés deTeutons, les hollando-belges, les Anglais (mâtinés d'écosso-irlandais), les Français avec lesquels je me suis pris ma dernière tôle ainsi que les Hanovriens tout fiers de keurs drapeaux GMB.
Raaaah , que du bonheur.
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C'EST L'HISTOIRE D'UN MEC QUI CHANGE DE TAULE
Le 05/10/2011
Ach ! Donnerwetter ! Tandis que j'emménageais dans ma nouvelle tanière d'ours béarnais , où je n'ai pas encore la joie et la délectation de recevoir internet (là , je vous écris d'ailleurs), la faculté a aussi décidé d'aller voir sous ma fourrure pour vérifier si tous zonzonnait bien à l'intérieur de la bête. Car, si j'ai la peau dure, j'ai le coeur tendre .
Donc, pas d'articles pour le moment. Mais les fondus du napo ne perdent rien pour attendre. Le prochain rendez vous étant fixé au premier week-end de novembre.
Dès que je suis branché, et ça ne saurait tarder, je vous tiens au jus comme on dit en ce moment dans les vignes de jurançon, en pleines vendanges.
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LA BATAILLE DE BETTY FUCKN'LAUGH
Le 27/09/2011
Les Français n'en croient pas leurs yeux |
Faut dire ce qui est, Betty Fuckn'laugh est une sacrée allumeuse.
Cette donzelle tenant une discrète maison dans une rue borgne de Southampton possède ,en plus, de belles "qualités de coeur", si vous voyez ce que je veux dire.
Ce que tous ignorent par contre, c'est qu'une fois le dernier client du "Blue Parrot Arms" parti avec le sourire béat qui caractérise généralement les clients de Betty-la-cochonne, notre miss se transforme en redoutable agent secret du MI 5. De ceux auxquels on confie les missions les plus périlleuses.
C'est encore ce qui s'est passé, l'aut' samedi, lorsque trois généraux ont décidé de faire appel à ses services. On trouvait là JP The Smoke, archevêque de Canterbury ; S. Ifyouwantemeyouwillfindmesonofabitch von Schweinhund , commandant de l'aile gauche brunswicko-anglaise ; et un traitre landais, passé à l'ennemi, Donald Lookatmypinetrees , duke of Magret (de canard).
"Vienzy donc ici, acré bon sang ed'fumelle ed'garce" lui a sussuré JP The Smoke , avec ce ton onctueux qu'il utilise lorsque certaines de ses paroisiennes ont l'idée saugrenue d'aller le voir à confesse sans s'être munies de leur ceinture de chasteté en polyuréthane blindé.
Betty, qui est bonne fille, s'est approchée. Et lui a décoché son plus beau sourire en s'enquérant de ce qui pouvait bien agiter le prélat ensoutané. "Ouuiiiii. Monseigneur a la crosse qui le démange ? Besoin d'un avant goût du 7e ciel. Ordonnez my lord, et je vous ferai la lecture des meilleures pages du Kama Sutra : la brouette de Leeds, le casse-noix de Sherwood, ou peut être plutôt le fifrelot de Glasgow ? C'est pas mal, ça, le fifrelot de Glasgow."
"C'est pas de ça qu'il s'agit, acré vingt d'chiu ed'maudite gueuze vérolée" a grogné le prélat. "J'ai du boulot pour toi."
Quelques mots glissés à l'oreille de la pustuleuse, tout en lui flattant le croupion d'une main distraite, et le marché était conclu. Betty opinait du bonnet, en laissant échapper quelques commentaires. "Oui... oui... je comprends. ...Hi, hi, hi...hé,hé,hé... Hin, hin, hin... les pauvres. Vont en baver.... C'est d'accord, marché conclu "
Et c'est ainsi que, dans les minutes qui suivirent quinze bataillons d'infanterie français, commandés par le général Xavier Jaiduruskof de Chezfrontrank assistèrent ,ébahis et l'arme au pied, à une scène encore jamais vue sur un champ de bataille : une blonde à la forte poitrine , et dotée d'un léger accent oxfordien, se camper devant eux pour mettre à l'air tout ce qui lui sert d'habitude à engager la conversation avec les habitués du "Blue Parrot Arms".
Miam, slurp and hildepute !
Comme chacun le sait, le Français est libidineux et rapide au débraguetage. Et faut pas lui en raconter. Comme le répète volontiers l'ancien patron du FMI, " tu me dis tu me veux, j'te réponds me vl'a". Un vrai poète du braquemard, ce doumé.
Bref, sur la table de jeu, l'incroyable se produisit. Les quinze bataillons se ruèrent flamberge au vent et bave aux lèvres sur Betty l'aguicheuse. Oubliant du même coup les artilleurs et les rifles anglais qui les attendaient en rigolant autour d'un bois où l'on ramassait plus de plomb que de girolles.
Vous voulez que je vous dise ? Ce jour là, y pas un Français qui a "conclu".
Par contre, je peux vous assurer une chose: reculer en bon ordre, face à l'ennemi, avec le slibard sur les rotules, c'est pas donné à tout le monde.
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