Du napo dans l'air
LAFUMEE DANS SES SAINTES OEUVRES
Le 21/10/2011
Les Français se mettent en place. Savent pas ce qui les attend |
Le ch'ti père napo disait : "J'engage d'abord, puis je regarde ce qui se passe".
Chez le saint père Lafumée, c'est exactement le contraire. Lui, il regarde d'abord, puis il engage. Et, vous savez quoi ? Ca marche .
Une démonstration , douloureuse pour les Français, en a été faite l'autre jour, à Carbon Blanc, lorsque l'onctueux moine-soldat a pris le commandement d'une division interlope composée d'un ramassis d'anglo-belgo-hollando-chaisplusquoi.
Benoitement installé au sommet du confessionnal portatif qu'il emporte toujours avec lui les jours de baston, le pieux prélat a commencé par jeter un oeil pas très chrétien sur le champ de bataille.
Ce qui lui a vite permis de repérer une batterie d'artillerie qui dépassait au milieu d'une ligne française. Chose qu'il vaut généralement mieux éviter de faire. Car, comme pour l'épluchage des patates, ou la production de castrats au XVIIe siècle, tout ce qui dépasse, hé ben ça peut se couper, mon pote.
Ne faisant ni une ni deux (ni même trois ou quatre, d'ailleurs), le cruel religieux girondin n'a pas tourné autour du pot. Il a enfourché son cheval d'un air gaillard, puis il a lancé deux régiments de cavalerie à l'assaut de la batterie qui s'était un chouia trop avancée.
La suite fut logique.
Soutenu par une masse de troupes et de généraux emplumés (on n'est jamais trop prudent), maitre Lafumée sur son canasson perché, a fait passer de vie à trépas , et de trépas à bouillasse, les artilleurs aussi franchouillards qu'imprudents . En leur donnant au passage une bénédiction comme il en a le secret.
"T'as le bonjour du saint père, pauv' pélerin" a-t-on même vaguement entendu un moment, au coeur de la mêlée hémoglobineuse. Tandis que les sabres d'outre-Manche et d'outre-Quiévrain tranchaient les crânes tricolores avec la dextérité d'un garçon boucher trifouillant une pièce de veau. Le reste de la phrase s'est perdu dans un sombre ricanement.
Pas de doute. Comme le disait sainte Rita, avocate des causes désespérées, en remettant son soustingue en place après être passé à confesse, y a des jours où y vaut mieux pas chatouiller le prélat.
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JUSTE POUR SE FAIRE PLAISIR
Le 18/10/2011
Les Français voient rouge. Z'ont l'air en pétard. |
Après avoir installé quelques néons dans mon atelier, je me suis fait - juste pour le plaisir des yeux - une ch'tite table napo. Histoire aussi de tester la lumière pour les photos.
Le décor s'inspire (librement) de La Haye Sainte, à Waterloo.
Manquent encore les officiers et les généraux.
Première rafale de clichés. D'autres ne vont pas tarder à suivre. Car en napo, comme sur les passages à niveau, un train d'artillerie en cache toujours un autre.
UNE CURIOSITE
Le 15/10/2011
Z'avez pas vu mon cheval ? |
En continuant à ranger mes figurines (milliard de vingt de d'chiu, c'est quelque chose, un déménagement !) , je suis tombé sur une curiosité : des dragons français démontés qui s'apprêtent à faire le coup de feu.
Je ne sais pas de quelle marque ils sont (Essex ?) , mais je regrette que notre belle et sainte règle "Vive l'empereur" ne prévoit pas la manoeuvre du dragon bourré qui descend vite fait de son canasson pour aller se réfugier dans une maison, et tirer sur ses assaillants ,tandis que ces derniers, pris d'une soudaine fringale, se mettent à boulotter goulument les bourrins délaissés par leurs patrons.
Ca serait rigolo. On pourrait par exemple compter des malus si l'ennemi digère mal la selle qu'il a avalé avec l'alesan, tellement il était pressé de se mettre quelque chose sous la dent . Ou bien par exemple un + 1 au tir si le même assaillant balance aussi, en même temps qu'il charge à la baïonnette, les fers à cheval des rosinantes dans la tronche des dragons retranchés.
Mais, mais, mais... je sens que vous allez me dire que je m'égare une fois de plus.
Bon, d'accord, je me calme, je reprends gentiment mes pillules bleues et je repose doucement ma canette de "Queue de charrue". Une excellente bière brune produite à Ploegsteert, en pays flamand. On dira ce qu'on voudra, c'est autre chose que le jurançon.
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entièrement d'accord avec toi. Garçon! une autre tournée de Schnapps