Du napo dans l'air
TAPAS Y BAÏONNETTES
Le 13/11/2011
Des Anglois et des artilleurs Espingouins. Un mélange détonnant |
Je sais. Une semaine sans plonger dans le blog, ça fait longuet.
Mais, une fois encore, le boulot ne m'a pas manqué. Un jour sur les éboulements survenus en montagne (hé oui, les Pyrénées, même s'il leur manque 1000 mètres par rapport aux Alpes, c'est des montagnes), les autres sur des exercices des militaires du coin qui se préparent à aller faire le coup de feu en Afghanistan, un autre encore sur un gars courageux qui essaie de faire face après avoir perdu sa jambe dans un accident de moto...
Bref, j'ai pas blogué.
Ca ne nous a pas empêchés, l'autre week-end, de passer un bon moment avec les poteaux. Pour deux journées dont les scénarios ne se sont pas ressemblés.
Le samedi, ma pomme et le féroce Jaiduruskof, nous avons cherché à contourner par les flancs les rangs serrés et batailleurs des Français commandés par Lafumée et de Labelleoasis.
Ca a commencé à marcher (parce que , de toute façon, personne n'avançait au centre). Mais ça a été coton. Parce qu'à force de se friter à intervales réguliers , on finit tous par connaitre les ch'tites turpitudes et les odieuses stratégies que déploient les gars retors qu'on a en face de nos baïonnettes.
Du coup on envisage, pour une prochaine fois, de se fixer des objectifs précis (on divise la table en trois zones, on tire au sort une ou deux zones, qui ne correspondent pas forcément à celles que l'adversaire a lui aussi tirées au sort, on dit rien aux gars d'en face, et on fonce dans le tas).
Tout cela, histoire de nous forcer à avancer et mettre un peu plus de piment dans toute cette sauce napoléponienne.
C'est d'ailleurs ce qui s'est presque passé le deuxième jour, le dimanche, où je faisais face cette fois-ci au tenace Oliver Twist et à ce gros malin qu'est Vivian de Labelleoasis.
Ce coup là, ça a été croquignolet. Hallucinant même sur la fin. Mais, chaque chose en son temps. Je vous raconterai. J'ai un peu honte. Mais je vous raconterai quand même.
Voilà d'abord quelques clichés du samedi, avec des espagnols en pagaille. Les tapas, c'est toujours mieux quand y en a beaucoup dans l'assiette.
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CAP AU SUD
Le 02/11/2011
Les Anglais et les Hanovriens : le noyau dur de toute cette racaille |
Faut parfois savoir prendre des tournants décisifs .
Les armées qui s'affronteront samedi devraient finalement plus sentir l'ail que la choucroute et le bortch.
En effet, un scénario guerre d'Espagne se profilerait plutôt pour cette journée de baston qui devrait pas être piquée des vers. En attendant que d'autres en viennent aux mains le lendemain.
Voilà quelques clichés annonciateurs d'une partie des belligérants.
Ils arrivent du Sud, ils viennent de passer la frontière française et ils ont hâte d'en découdre, ces morfals.
Juste quelques socles à peindre et ça sera bon.
J'attends aussi les savants calculs de Lafumée pour le budget. Je sais, il travaille pas aussi vite qu'un ordinateur. Mais il est d'un abord plus cordial.
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LETTRE A PYRRHEX
Le 01/11/2011
Scène atroce: des adeptes de règles différentes en viennent aux mains |
Aaaaaah, le beau texte que voilà !
L'un des glorieux lecteurs de ce blog , répondant au nom homérique de Pyrrhex, vient de me faire parvenir, dans un message hélas privé (mais pas privé de talent, en tout cas), une belle profession de foi dans laquelle il défend :
- 1 . Les figs en 20 mm
- 2 Les jeux de stratégie pratiqués sur hexagones.
Et, tout en me suggérant de revenir dans le giron de la sainte église du 1/72e, il me demande quelle règle je pratique avec la même émotion qu'un séminariste ouvrant , les doigts tremblants, les premières pages d'une édition rare du Kama Sutra dédicacée par la petite soeur de Marc Dorcel.
Ce vibrant plaidoyer pour les figs en plastoque ne m'a pas laissé de marbre, je le reconnais. Mais quitte à décevoir ce Pyrrhus de l'hexagone là, je crains de devoir persister et signer dans mes errements vingthuitmillimètriemmes. Voilà pourquoi :
- D'abord, le plomb, j'aime ça. Surtout quand on le met dans l'aile d'un adversaire, certes. Mais aussi parce qu'on dira ce qu'on voudra, les gravures qu'il autorise sont d'une autre qualité que celles en plastique mou que l'on découvre, atterré, dans bien des figs au 1/72e. En tout cas, c'est mon opinion, et je la partage.
- Ensuite, le 28 mm, ça a de la gueule. Et une autre allure que les figs naines. Même si, je l'admets, pour avoir aussi beaucoup fréquenté les cercles batailleurs des amateurs de Blitzkrieg, certains joueurs s'y entendent bigrement pour donner vie à leurs troupes. Suivez les regards du côté de cet autre Palois d'adoption qu'est le révérend père Loïc Neveu. Un Breton, certes (personne n'est parfait), mais un grand artiste de l'aérographe.
Tout cela n'empêche pas que, sur une table de démo, dans un salon du modélisme fréquenté par une foule béate et esbaudie, le 28 mm , hé ben ça cartonne autrement que le reste, mon Pyrrhounet (si tu m'autorise cette déplorable familiarité ).
- Enfin, la règle de stratégie que moi et mes acolytes (et alcoolytes) pratiquons - et qui a pour nom "Vive l'empereur" - présente bien des avantages.
Essentiellement basée sur le moral des troupes, elle me parait plus réaliste que bien d'autres règles, et malgré ses défauts (il y en a toujours) , elle me semble bien refléter la réalité des manoeuvres et des combats de l'époque.
Certes, elle comprend des manques et elle n'est pas rapide à ingérer dans toutes ses subtilités. Ce qui risque au passage de la rendre ennuyeuse pour des gamins de dix ans.
Mais d'abord, j' ai plus dix ans, et - soit dit en passant - je ne suis pas investi d'une mission divine où, après avoir été illuminé par un buisson ardent allumé sur les flancs d'une montagne pyrénéenne, j'aurais entendu une voix azuréenne me dire : "Va JJ, va bouter les règles compliquées hors de France" .
Y en a des qu'ont essayé . Mais n'ayant aucune vocation à devenir la Bernadette Soubirous du wargame, je ne vois pas pourquoi je tournerai le dos au plaisir que "Vive l'empereur" me procure sous le prétexte qu'il faudrait ouvrir le jeu de stratégie au plus grand nombre. Vieux débat qu'on ne résoudra sans doute jamais.
Bref, en un mot comme en cent, je revendique gaillardement mon statut de vieux con . L'essentiel étant, qu'avec les copains, on passe de bons moments.
Bien sur, j'assène tous ces arguments d'une façon définitive, péremptoire et exclamatrice.
Mais ne t'y trompe pas, mon cher Pyrrhus, y a rien que de l'humour et de la décontraction dans tout cela. Je suis en fait partisan de laisser chacun pratiquer le jeu qui lui convient. J'aurais d'ailleurs grand plaisir à découvrir, un de ces quatre, les arcanes hexagonales de ta stratégie impériale. Simple histoire de discuter de l'époque bénie des charges de cavalerie, et d'avoir l'occasion de te serrer la pogne.
Sur ce, comme le disait le grand Charles, vive le napo et vive la France des wargamers ! C'est à dire aussi, un peu, vive l'hexagone, non ?
PS : Je suis certes Palois depuis des années, mais quand même Ch'ti dans l'âme, et né à Lille. Une ville où l'on aime la bière, les frites et la rigolade. N'en profite pas pour me demander ce qu'on met dans les fricandelles. Même sous la torture, je ne parlerai JAMAIS !
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SORTEZ VOS COUTEAUX, ON VA REMETTRE CA
Le 29/10/2011
Cette fois-ci, les Français vendront chèrement leur peau |
La fine équipe des fondus du napo va à nouveau se réunir d'ici fort peu pour disputer une méga baston sur une table longue comme un jour sans Gueuze Lambic.
Le scénario n'est pas encore décidé. Mais j'ai entendu parler de Russes et de Teutons qui frétilleraient d'impatience dans leurs casernements. A voir. A peser. Parait que ça dépend de cosaques de la garde qui sont encore en train de peindre leurs caleçons et leurs sous-ventrières en rouge.
Pour le moment, à l'horizon, loin du côté de l'humide sud-ouest pyrénéen, on voit déjà poindre les plumets de quelques généraux aussi infâmes que retors .
J'ai nommé :
- Le Décortiqueur des Landes, le satrape d'Aire-sur-Adour, le M. le Maudit des champs de maïs : Olivier de Viensiciquejetéventre.
- La honte des confessionnaux, l'exorciste fou du vignoble girondin , le satyre du Vatican : l'odieux Jean-Pierre de Lafumée de Pasdemiséricorde.
- Le castagneur du bassin d'Arcachon, le sadique qui ouvre les huitres vivantes avec son petit couteau rouillé , le Vlad l'empaleur du Pyla, le fournisseur des armées impériales en piquette dont vous me direz des nouvelles : Xavier de Jaiduruskof de Chez Frontrank.
- Le malade qui rigole dans les cimetières, le Frankestein du Piémont béarnais, l'homme qui fait peur même à Dracula, le suçeur de moëlle tiède, la mygale basque : Vivian de Labelleoasis.
- L'agité du bocal palois, la honte du vignoble de jurançon, le wargamer le plus demeuré qu'on ait rencontré depuis Nabuchodonosor, l'homme dont le sang se coagule à la vue d'une simple figurine, le spécialiste de la mise en bière : ma pomme, JJ la racaille, alias le vampire du Béarn.
D'autres encore, sans doute.
J'attends qu'il se déclarent, ces pervers.
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LOIN, TRES LOIN AU NORD DE L'ADOUR
Le 25/10/2011
Vandekherkove, Vandermeulen , Van de Velde et leurs potes |
Comme le dirait ce brave monsieur de la Palice, qu'avait les yeux bien en face des trous, en Belgique, hé ben y a des Belges. Incroyab'
En 1815, ceux du Royaume Uni des Pays Bas avaient pour patron Guillaume d'Orange. Avant que la révolution de 1830 sépare les Belges, catholiques, des Hollandais, protestants.
A Waterloo, les ressortissants de ces deux nations étaient présents... face aux Français. Je poursuis donc la peinture des unités qui les représentaient.
Ici, il s'agit d'un bataillon de ligne belge à l'uniforme plus que basique (fond bleu et parements blancs.) que j'avais entamé avant de changer de masure.
Il devrait être terminé... dans un certains temps, comme le disent les militaires.
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