Du napo dans l'air
SCANDALEUX, N'EST-IL PAS ?
Le 21/12/2011
Le spectacle est insupportable. Mais les Teutons doivent être châtiés |
Une scène d'une incroyable violence. Mais nos reporters étaient là !
Trois ulhans ostrogoths qui rodaient du côté de Pau viennent de dérober le dentier en plastique du colonel commandant le 7e régiment de hussards. Alors que celui-ci était en train de piquer un roupillon après s'être envoyé toute une boutanche de jurançon .
Poursuivis par les aides de camp du galonné , les vils, veules et vaches voleurs seront sabrés comme il se doit : fin, fin, fin .
Puis leurs tripes, roulées dans du piment d'Espelette, jetées aux vautours. C'est pas ce qui manque en Béarn. Le jurançon non plus d'ailleurs. Il est où, mon verre ?
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UN DETAIL ET TOUT FOUT LE CAMP
Le 19/12/2011
Photo 1 . Ca va être chaud pour les Français |
Il suffit parfois d'un rien, d'une pedzouille, d'un chouia, pour foirer une partie .
Prenons le cas désastreux et pitoyable de la batterie mal placée sur une table.
Erreur qu'a commise illico en même temps que d'emblée, l'autre jour, un joueur néophyte venu jeter un oeil touristique sur notre table, à Stratéjeux. Avant de nous laisser gros Jean comme devant après un tour et demi de jeu. Un brave garçon au demeurant. Un peu bavard, certes, mais brave tout de même. Il lui sera beaucoup pardonné.
Bref, le gaillard , en charge d'une batterie chargée d'astiquoter l'ennemi , a choisi de tirer tout de suite à longue, très longue distance, et surtout de disposer ses canons de telle sorte que, en avancant, ses troupes furent obligées de passer devant. Ce qui revenait à dire que la batterie, hé ben, elle servait plus à rien, hé banane.
Le résultat ne se fit pas attendre. Mal soutenus , mauis courageux tout de même, les Français contiuèrent à progresser et se firent proprement réduire en chair à paté par les Vikings, alliés, ô perfidie suprème, à des Ostrogoths, autrement dit des Prussiens, surgis sur ces entrefaits laborieuses.
Voici le résultat en photos de cette atroce boucherie, même pas chevaline puisqu'il n'y avait là que de l'infanterie.
Photo n° 1 - Menacés de flanc, à gauche comme à droite, les Français vont quand même foncer dans le lard des buveurs d'Aquavit. Ca passera pas à gauche. Ca passera à droite,, mais difficilement.
Photo n° 2 - Deux bataillons Suédois remontés comme des pendules grecques et des coucous suisses, chargent avec vigueur et délectation le bataillon français de gauche, qui déroute en psalmodiant des prières à Sainte Rita, avocate des causes désespérées. A droite, malgré la présence des tirailleurs, le bataillon français du dopé au jurançon, va faire retraiter les ch'ti gars du grand Nord. C'est au moins ça de pris
Photo n° 3 - Gasp, Donnerwetter und Hildepute ! A côté de ce dispositif mi figue mi raisin, une ligne française mal soutenue va se faire transformer en tripoux girondin par trois unités teutonnes. Ah, les sales bêtes !
Photo n° 4 - Une vue d'ensemble de la bouillie sanguinolente. L'escadron suédois qui a fait dérouter le bataillon fra,nçais de gauche a commis l'erreur de poursuivre (en haut de la photo, un peu à droite).
Cela donne l'occasion à des chevau légers français de le charger de flanc. Miam ! Miam ! Piètre co,nsolation ! A cause des Prussiens qui arrivent sur la ligne français, tout le centre napoléonien va en faitg partir en bouillie. La messe est dite. Et la tannnée sévère.
Y a des jours où ça le fait pas, comme le dirait Mme Odette en essayant de ravigoter d'une main distraite le pensionnaire d'une maison de retraite qui vient de fêter ses 85 ans.
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STRATEGIES ET COUPS FOURRES (drame en trois actes)
Le 12/12/2011
Suédois et Français face à face. Ca va saigner |
Bon ! C'est l'heure de l'apéro. Mais , avant de finir de profiter d'une journée de reuteuteu pour aller siroter une Achel avec ma chère et tendre ( qui, elle, se rabattra sur une Floris Passion ,) je vais essayer de me secouer vigoureusement les boyaux de la tête pour me souvenir des quelques manoeuvres tortueuses effectuées l'autre samedi sur la table de Stratéjeux.
La première a eu lieu sur l'aile gauche française et elle a démontré une vérité aussi définitive que fondamentale : une charge de cavalerie qui vient heurter une ligne d'infanterie est souvent vouée à l'échec. Surtout si l'infanterie susdite a déjà eu le temps de délivrer un feu vengeur et assassin sur la cavalerie en question.
L'impitoyable et audacieux Xavier de Jaiduruskof de chez Front Rank en a fait l'expérience face à mes fantassins Français sur lesquels il avait fourbement lancé une ligne de cavalerie suédoise ,classée élite.
Le problème, c'est que les fantassins français en question, étaient soutenus sur leur droite par un régiment de cuirassiers, et sur leur gauche par un régiment de dragons. Le premier étant légèrement en retrait par par rapport à l'infanterie, et le second légèrement en avant.
Que s'est-il alors passé, ô lecteurs attentifs et scrupuleux ?
Hé ben, quand le ch'i père Xavier a lancé sa cavalerie en charge sur les dragons qui dépassaient, les cuirassiers ont chargé un régiment de cavalerie légère qui venaient en soutien des Suédois (donc, plus de soutien), tandis que les dragons contrechargeaient.
Dans le même temps, l'infanterie , qui débordait sur le flanc des centaures suédois (ennemi sur le flanc = - 2 au test de charge), délivrait un feu meurtrier sur les mêmes canassons (sous un feu effficace = - 2 au test de charge), et faisaient des ravages
Certes, malgré ce soutien, les dragons ont perdu la mêlée qui s'en est suivie.
Mais c'est là que ça devient subtil. Car , en perdant la dite mêlée, ils ont reculé automatiquement de 4 centimètres devant leur assaillant comme le prévoit la règle. Puis, ils ont replié au quart de leur vitesse (8 centimètres de plus) face à l'ennemi, toujours comme le prévoit la règle. Hé, hé, hé
Résultat : les cavaliers suédois, qui avaient gagné la mêlée, ont poursuivi leur avance en heurtant au pas ordinaire (et non plus en charge) l'infanterie... qui les a arrêtés dans une nouvelle mêlée.
La messe était dite.
Car, après les deux mêlées, les Suédois se sont retrouvés " sans formation", donc dans l'impossibilité de charger à nouveau. Ce qui a laissé à l'infanterie française la possibilité de tirer lâchement sur l'ennemi à bout portant, tout en continuant à le prendre de flanc.
Les dragons, eux, menacés par une charge d'un escadron de cavalerie légère, restaient sereins. L'escadron en question étant moins costaud (car léger contre moyen, donc moins 1 au test de charge) et trois fois moins nombreux qu'eux ( - 5 pour les Suédois q).
C'est clair ? Ou bien quelqu'un aurait-il besoin d'aspirine ?
Cela dit, soyons honnête. J'ai l'air, comme ça, de montrer mes petits bras musclés, Mais, dans le même temps, je me suis fait enfoncer au centre par d'autres Suédois alliés à d'affreux Prussiens. Je vous raconterai le carnage.
Chaque chose en son temps. Pour le moment, je vais pas laisser ma Achel brune se réchauffer. Manquerait plus que ça. On n'est pas dans un pub de Londres, nom de d'là !
COMME UNE FORTE ODEUR DE HOUBLON
Le 09/12/2011
Faudra pas venir les chatouiller non plus, ceux là |
Même avec une bronchite de tous les diables, et en crachant sur le parquet ce qu'il me reste de poumons,AEERRUURRRFFGFCHHR ! je continue à peindre, malgré l'adversité et les glaviots.
Voici le premier bataillon à voir le jour dans ma nouvelle maison. L'enfant et le père se portent bien, merci.
C'est de la ligne. C'est du belge. C'est des aimants fournis par l'increvable Tumeveumevla (autant dire du costaud, du qui tient aux godasses). Et c'est une unité de plus pour mon projet Waterloo.
Je ne sais pas si c'est des Wallons ou des Flamands, et je m'en fous d'ailleurs. L'essentiel, c'est qu'ils sentent bon la "Queue de charrue" , la "Chouffe" , la Kaouët, la Bracine et la Wethuys.
Bon, c'est pas tout çà. Ou est-ce que j'ai fourré mon décapsuleur ?
UNE LICHETTE DE PLUS
Le 04/12/2011
Les Suédois, fiers comme des bars tabac |
D'autres coups d'oeil dans le blanc des zyeux des figs, au coeur de la mêlée. Avant que j'évoque les fines stratégies développées l'autre jour par la joyeuse bande de bourrins à laquelle nous avons le bonheur d'appartenir. Comme quoi, soit dit en passant, on peut être bourrin, mais mas mauvais cheval.
A propos, l'un des fidèles lecteurs de ce blog me pose quelques questions aussi essentielles que fondamentales :
- Quelle sous-couche j'utilise ? Du blanc. Car avec le noir, j'y vois rien, et je préfère faire ressortir les reliefs avec un lavis (peinture noire et eau)
- Quelle marque je préfère ?
Perry, en plomb quand j'ai des ronds. En plastique quand, dans mon portefeuille, y a bernique. Pour les Prussiens, Calpe, c'est pas rien. C'est même très bien.
Pour les Espagnols, faut pas que je rigole. Je choisis donc Front Rank. Sinon, je suis en manque.
- Y a-t-il des sites sur lesquels on peut apprendre à peindre ? En fait, j'en sais rien. Quelqu'un pourrait-il lui répondre ? A vot'bon coeur, braves gens. Pitié pour un pauv' débutant.
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tes combats sont toujours aussi bien contés !
j attends toujours ma commande metal vitrix
merci pour ton annonce passée pour m aider a la peinture !
je suis toujours preneur de conseil pour realiser de belles figurines de la sous couche au socle (materiel marque de peinture etc;;;;)
vive l empereur!
vite la suite de ton combat!