Un titre accablant. Encore un mythe qui s'effondre

Je le soupçonnais ! Et la vérité éclate aujourd'hui au grand jour : Napoléon était bi !

C'est du moins ce que semble affirmer le titre de ce bouquin de Pierre Branda paru aux éditions Fayard.

Hé ben, dis donc, mon pote, en v'là une révélation.

Alors que le fascicule sur l'itinéraire suivi par l'empereur avant, pendant et après Waterloo a été dévoré en deux coups coups de cuiller à pot ; et que la lecture fort intéressante  de "L'abdication" se termine, je vais bientôt me plonger avec délectation dans cet ouvrage qui, à y regarder de plus près, ne constitue malheureusement pas une plongée sordide dans les moeurs adipeuses du grand homme, mais qui  explique plutôt  comment il maniait en expert la carotte et le baton avec ses affidés. Car le bougre, outre ses capacités de meneur, était aussi  un fin politique...

Ca a marché pendant des années, Du moins, tant que la fortune lui a souri.

Affaire à suivre. Pour le moment, je m'en vais fêter le week-end avec ma chère et tendre autour d'un bon repas et d'une bouteille de riesling. Faut jamais laisser passer un bon moment, nom de d'là !

"Un kilo de carottes, deux beaux navets, du PQ, du pâté basque..."

Ca n'a pas été simple. Mais je suis parvenu à reconstituer une scène d'une rare intensité dramatique.

Alors que ses troupes sont engagées en pleine bataille, un général effaré reçoit la liste des courses que sa femme lui demande de faire avant midi chez Auchan.

"Parce que tu comprends, lui explique-t-elle, toutes ces gamineries avec tes copains, ça va bien cinq minutes."

"PS : et n'oublie pas la carte de fidélité du magasin, pauv' piment."

La scène du sommeil impérial, dans toute son horreur

Vl'a t'y pas que le diorama sur lequel l'empereur pique un ch'ti roupillon est terminé ?

Il a été soclé avec de la terre tout droit venue du champ de bataille de Waterloo, à l'emplacement où se tenait le dernier carré,  et pieusement conservée dans un ancien  pot de confiture en verre devant lequel je récite chaque soir ,en sanglotant d'émotion,  mes prières aux dieux de la stratégie napoléonienne: "Faites que j'gagne ! Faites que j'gagne ! Faites que j'gagne ! ".

Faut dire ce qui est. Avec le temps, ces dieux là sont parfois devenus durs d'oreille.

Du Wargame, du Perry et du Old Glory mélangés

Le bataillon français est terminé. Il est constitué de figs aux uniformes disparates. Ce qui , soit dit en passant, a du se produire en 1815 lorsque l'on a cherché à reformer des unités à la hâte pour faire face à la nouvelle menace présentée par les puissances alliées. Fallait faire vite.

D'ici peu, je m'attaquerai à un bataillon du 1er régiment de Nassau que j'ai commandé chez Perry. Pas de doute. Cette année non plus, va pas falloir mollir.

En 2012, soyez aussi vaillants que ceux là

C'est reparti pour un tour .

Pour l'année qui débute, la société "Dunapodanslair"  et l'amicale des Vampires béarnais sont heureux de vous offrir ces quelques vues de l'attaque de la Haye Sainte par les troupes françaises en 1815, tout spécialement concoctée à votre intention.

Je saisis aussi  l'occasion pour vous souhaiter  :

- de gagner au loto. Comme ça, on pourra se rendre en Porsche aux parties de wargame

- de vivre le grand amour (si ce n'est déjà fait). Comme ça, vous aurez au moins le sourire quand votre moitié vous demandera de sortir le chien,  pour aller le faire pisser dehors,  à six heures du mat'

- de connaitre les honneurs, la gloire et la renommée. Histoire de faire ch... les voisins.

- d'avoir une santé de fer. Histoire de faire ch... le laboratoire Servier

Mais surtout, surtout, surtout :

- de faire 6 au dé chaque fois que vous calculerez un test de charge.

Parce que la fortune, la félicitée, la gloire et l'immortalité, c'est bien beau. Mais faudrait pas pour autant perdre de vue les choses essentielles, nom de d'là !

Bonne année à tous