Du napo dans l'air
BAGARRE A COUPS DE SABOTS
Le 02/02/2012
Les hussards ont esquivé. Les chasseurs à cheval vont charger |
La suite de l'empoignade de l'autre jour. Du côté droit, cette fois-ci, mes chers concitoyens, comme dirait Sarko-les-biscotos.
L'énergique général Dom de Dequelboisjemchauffe avait jeté son dévolu sur une colline située face aux troupes françaises qui faisaient verrou en s'appuyant sur un village. But de la manoeuvre : canarder les franchouillards pour les affaiblir. Avant de leur envoyer de l'infanterie pour finir le boulot.
Prévoyant ce mouvement, les Français ont dépêché deux régiments de cavalerie (hussards et chasseurs à cheval) pour harceler l'ennemi , l'obliger à changer de direction, hésiter, perdre du temps. Bref, jouer les emmerdeurs.
Une manoeuvre qui a obligé Dom le Landais à déployer à son tour sa cavalerie (dragons légers anglais et espagnols) pour donner la chasse aux importuns et , si possible, les prendre en, tenaille.
Ca a bien marché avec les hussards, qui n'ont du la vie sauve qu'à leur promptitude à manier à tire larigo la technique de "l'esquive sur ordre" face aux charges rageuses dont ils faisaient l'objet. Ah, les lâches ! Oh, les fourbes ! Huu, les tordus !
Ca a moins fonctionné avec les chasseurs à cheval qui, protégés par les diversions, des hussards, en ont profité pour passer au fil de l'épée tout un régiment de dragons légers espagnols qu'ils savaient moins costauds qu'eux (ligne 1 contre Ligne 2 ,avec un bonus de + 1 en charge pour les Français). Ce qui leur a permis de tourner ensuite leur adversaire, et d'arriver dans le dos de la batterie anglaise. Damned und hildepute !
Y a pas à dire. Le napo, c'est parfois comme avec Calimero. "C'est vraiment pô juste".
PLUS TORDU, T'AURAS DU MAL A TROUVER, MON POTE
Le 01/02/2012
Les quatre régiments face à face |
C'était aussi imbriqué et grouillant qu'une partouze dans une fourmillère. Mais légèrement plus complexe à démêler.
Une charge multiple a mobilisé une grande partie de notre énergie, l'aut' samedi, en fin de journée. A l'heure où les moineaux commencent à se pieuter sur leurs branches. Peinards et harassés par toute une journée passée à fienter sur nos balcons.
Du côté français : un régiment de cuirassiers en ligne, et sur leur gauche, deux régiments de dragons à 12 figs chacun.
En face, chez l'ennemi quoi : 1 régiment de 9 dragons lourds KGL en ligne, et 1 régiment de 12 carabiniers espagnols. Tous les deux de classe vétéran, tandis que les Français sont d'une classe inférieure (ligne 1)
Tout ce petit monde charge en même temps.. Et ça donne un résultat fort intéressant.
Déjà hachés menu par une batterie d'artillerie française de 6 livres qui les astiquote, les dragons lourds KGL retraitent devant les cuirassiers français.
Quant aux dragons, moins forts mais deux fois plus nombreux que leurs adversaires, ils subissent plus de pertes que les Espagnols et perdent la mêlée.
Cela étant, leurs pertes ne s'avèrent "pas assez suffisantes" pour que l'un ou l'autre partie emporte vraiment le bout de gras. Rasultat : les Espagnols restent sur place, en étant "désunis", donc avec la possibilité de charger une nouvelle fois. Et les dragons, qui se retrouvent "sans formation" (donc sans possibilité de charger à nouveau) , reculent simplement de 4 centimètres. C'est là que ça va finasser.
Car les cuirassiers qui les cotoyaient débordaient aussi sur l'extrémité du régiment espagnol et, grace au recul des dragons, se retrouvent en première ligne, un peu en avant de leurs copains en repli.
.Les cuirs chargent donc à nouveau les Espingouins , qui en font de même. Là encore, sans résultat probant. Sauf que les deux adversaires se retrouvent cette fois-ci "sans formation".
Or, pendant ce temps, les dragons - qui étaient protégés par l'extrémité de la ligne de cuirassiers - ont eu le temps de récupérer deux crans de cohésion. Ce qui va leur permettre de charger cette fois-ci une seconde fois les carabiniers espagnols. Ces derniers , étant cette fois-ci sans formation ( donc dans l'impossibilité de charger) ne peuvent que rester sur place (ou esquiver sur ordre). Moralité : les dragons vont gagner face aux carabiniers déjà bien fatigués.
Je sais, c'est complexe, c'est tordu, c'est Béarnais. Mais CQFD quand même.
Hé, hé, hé. Elle est pas belle, la vie d'artiste ? .
RAAAAAH LOVELY...
Le 30/01/2012
Sont-y pas coquets mes dragons roses ? |
Juste pour se réchauffer les mirettes par ces temps de frimas. La suite des photos prises l'autre samedi lors de la baston napo qui a fait rage dans ma salle à manger. Entre la photo dédicacée de ma belle mère et la feuille d'impôts devant laquelle je me suis effondré en sanglotant. Parce qu'y a pas que la TVA qui augmente.
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DU SANG A TOUS LES ETAGES
Le 29/01/2012
L'aile droite française. Les collines sont au fond, à dr. et à g. |
Voilà, ô sublimes blogueurs castagneurs, comment se présentait la table de samedi dernier :
A l'aile droite française :
- Deux collines assez éloignées d'un villlage sur lequel je me suis appuyé pour constituer un verrou face à des troupes anglo-portugaises.
Les collines en question ont été occupées par une pièce d'artillerie de 12 livres espagnole, donc tirant à 1,20 m (dans le jeu, pas dans la réalité, hé banane. Ce serait trop beau) ; ainsi que par une pièce de 6 livres à cheval anglaise.
Le problème pour les anglo-portugais, c'était que ces canons étaient trop éloignés des troupes françaises qui formaient le verrou, avec le soutien d'une pièce de 8 livres. Dominique s'en est aperçu un peu sur le tard. Entretemps, son infanterie avait morflé .
Ce qui n'a pas empêché de belles manoeuvres de cavalerie d'être opérées dans le même temps, et de sa part, sur cette partie de la table. J'y reviendrai.
- Le village , devant lequel se présentait une grosse brigade espagnole, devait être occupé en partie pour empêcher l'un et l'autre des adversaires de se montrer trop génant. Ce qui fut fait des deux côtés : des troupes de tirailleurs occupant des maisons situées de part et d'autre de la rue centrale. Simple, classique et sans histoires.
Au centre, nom de Dieu ! comme dirait Bayrou :
- Une colline faisait face, côté français à un espace libre situé entre le village et un bois, et un autre espace séparant le dit bois de l'aile droite anglaise.
Une batterie de 8 livres était plus que bienvenue sur la colline. Elle y fut donc installée illico. Ce qui a constitué une gène certain pour les anglais et leurs alliés.
Dominique étant un vaillant, il a quand même foncé sus à l'ennemi. Quitte à se faire hacher au passage face à des Français qui, connaissant son tempérament, avaient lâchement choisi de l'attendre en jouant la défensive. Une fois n'est pas coutume. Et, dans ces cas là, un peu de fourberie n'est jamais à dédaigner.
- A l'aile gauche française (donc à la droite anglaise, uuuh ?) :
Une grosse coline située au milieu de la table, à côté d'une plaine idéale pour accueillir des charges de cavalerie. Des lanciers garrochistas espagnols se sont précipités sur la protubérance pour opposer une menace de flanc à des cuirassiers et des dragons français qui s'avançaient en contrebas. Mais ils ont du reculer face à une masse d'infanterie ennemie . Le gaspacho, ça se mange pas chaud.
Soutenue par une pièce de 6 livres, la cavalerie française, qui avait progressé au petit pas, histoire de se mettre bien en place, a finalement chargé de retoutables carabiniers espagnols (lourd, vétéran), ainsi que des dragons lourds KGL, qui en faisaient de même.
Un choc terrible, et une mêlée complexe. Car il y avait des débords et des entremêlements. Mais la baston fut fort intéressante à analyser. J'y reviendrai, la aussi.
En attendant, comme tous ces calculs m'ont donné mal au crane, je vais reprendre un peu d'aspirine. Ou une bière brune "Queue de charrue".
Eeeuuuh, réflexion faite, tiens, c'est peut être mieux la "Queue de charrue". A la votre !
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Que c'est beau, mais que c'est beau ! !