Du napo dans l'air
EN SECONDE LIGNE
Le 13/02/2012
Les KGL : des ordres criés en allemand avec un fort accent anglais |
Ils ont l'air un peu en vrac, comme ça. Mais faut pas s'y fier. Ces gars là, c'est du costaud.
Après le régiment d'Orange-Nassau, un bataillon de KGL (King german legion) sera, lui aussi, passé au peinturlurage.
Puis je repasserai sans doute sur de la landwehr hanovrienne. Pour mon projet Waterloo, il me manque encore quatre bataillons de ces Teutons défourailleurs.
- Commentaires textes : Écrire
UN PLEIN SEAU DE NASSAU
Le 11/02/2012
Mes pinceaux vont encore chauffer, nom de d'là |
Suite et, en principe, fin de mes escapades au beau milieu des troupes de Nassau .
Une dernière unité doit voir le jour, avec un bataillon du 1er régiment d'Orange-Nassau, qui manquait à ma collection.
Les uniformes sont couleur horizon, et les biffins sont des bleusailles.
Mais ils iront quand même sur le champ de bataille. A coups de pied dans le cul, s'il le faut. Non mais.
- Commentaires textes : Écrire
LE BOSS ET SES DEUX LOUFIATS
Le 10/02/2012
Son 99966461832352428e essai. Ca marchera pas. |
Comme d'hab, il reste quelques détails à rectifier : une jambe de cheval, un favori sur le côté d'un visage, le bord de socle à recouvrir une seconde fois... Mais l'essentiel y est.
L'état-major de mes troupes de Nassau est terminé. Le patron et ses deux lèche-bottes, dont le deuxième, aux dernières nouvelles, n'est toujours pas parvenu à remonter sur son canasson (je doute qu'il y parvienne un jour) .
Faute de doc suffisante, j'ai habillé ces trois pingouins d'outre Rhin avec des uniformes du 1er régiment duc de Nassau : verts surlignés de jaune. Les sangles d'épée, gris foncé entourées de liseré jaune ont été coton à reproduire.
Les figs ont été soclées sur de super aimants gracieusement fournis par la maison Tumeveumevla, que je remercie chaleureusement. Avec ça, pas de danger que ça counille dans les boites de transport. C'est du costaud, du solide, du girondin. Bref, du Sébastien.
- Commentaires textes : Écrire
L'ORDONNANCE EN TIENT UNE SEVERE
Le 09/02/2012
C'est quand même triste, l'abus d'alcool |
Il faut dire ce qui est : les frères Perry ont un sens aigu de la réalité historique.
Ces trois figs que j'ai commencé à peindre, et qui représentent le prince Bernhard de Saxe-Weimar accompagné de membres de son état-majoir, en témoignent.
Comme vous l'aurez remarqué, les graveurs n'ont pas hésité à reproduire le drame vécu par un aide de camp complètement bourré. Celui-ci essaie désespéremment de remonter sur un cheval dont il ne cesse de dégringoler, tellement il s'est envoyé de canettes de Kro avant de se rendre sur le champ de bataille (l'aide de camp, pas le cheval, hé banane)
S'il avait choisi de la Westmalle triple, de la Bacchus ou de la Karmeliet plutôt qu'une bibine industrielle fabriquée on ne sait où, ça lui serait pas arrivé.
Le spectacle est poignant. Retenez bien la leçon : voilà dans quelles situations dramatiques peut nous conduire notre ignorance..
COUCOU, LE REVOILOU
Le 08/02/2012
Le face à face va finalement se révéler plein de surprises |
Porca miseria ! Y a vraiment des bastons qui connaissent une issue à laquelle on ne s'attend pas.
Entré en clinique la semaine dernière pour y remédier à quelques menus emmerdements, je suis resté plus longtemps que prévu sur le carreau (et donc bloguesquement silencieux) après qu'un médecin, qui se penchait sur mon corps splendide et musclé ,ait commis une ch'tite erreur stratégique.
Décidant d'assaillir, aiguille en main, une veine de ma jambe droite sur laquelle il avait jeté son dévolu , le gaillard a raté sa charge, et il a sabré malencontreusement mon artère fémorale.
Résultat : le sang nous a sauté aux yeux comme à ceux du féroce général Tumeveumevla quand il découvre la subtilité d'un point de règle.
J'ai eu beau jeter fébrilement sur la table d'opération le dé limé qui ne me quitte jamais : pas moyen de faire un 6 et d'arrêter l'hémoglobine de salir la moquette. Il a fallu que le praticien descende de cheval, jette son aiguille, et presse des dix doigts sur l'artère en guoguette pour que celle ci consente à se calmer.
Résultat : quatre jours de mitard (autrement dit de chambre d'hosto) de plus pour ma pomme. Le temps de vérifier que l'artère pourfendue par l'aut' pingouin ait fini de nous faire suer le burnou.
A toute chose malheur est bon cependant. Car j'ai profité de ma guibole raide et copieusement pansée pour revoir la règle "Vive l'empereur".
Ce qui me permet aujourd'hui de rectifier l'amical coup de règle que m'a donné dernièrement sur les doigts le fin stratège qu'est le général Sébastien de Voiladuboudin (voir les commentaires de l'un des articlres précédents).
Certes, ô maitre vénéré, vous fites bien de me rappeler que toute unité "sans cohésion" peut contre-charger l'ennemi qui l'assaille.
Mais , sauf votre respect , sublime professeur es napo, je vous invite à lire les deux petites lignes qui suivent, au bas de la page 50.
Elles précisent qu'une contre-charge n'est pas autorisée lorsque l'assaillant, après avoir effectué ses 6 centimètres de pré-charge ( ou 4 cm pour l'infanterie), se retrouve à quatre centimètres - donc à la "distance d'arrêt " - de l'assailli. Ce qui était exactement le cas, l'autre samedi. C'est même une règle fondamentale , assure le manuel dont nous nous servons religieusement.
Moralité : malgré leur hargne et leur ténacité, les carabiniers espagnols qui faisaient face ce samedi là aux dragons français n'étaient pas autorisés à contre-charger.
Et dire que j'aurai pu passer à côté de cette vérité aussi fondamentale que fulgurante si un membre de la Faculté n'avait pas pris ma jambe pour un jambon d'York !
Lire les commentaires textes
Encore un qui préfère la quantité à la qualité.....