Je tiens le bon bout, hombre

Mes hussards espagnols progressent à grands pas. Je termine quelques ombrages, puis je m'attaquerai aux visages et aux sangles de fourreau de sabre. Avant de leur mettre les pieds dans une terre du sud-ouest.

Ces gaillards là iront ensuite rejoindre illico l'armée espagnole de votre serviteur .

Armée qu'il est fort possible que je continue à étoffer pour peaufiner nos projets outre-pyrénéens. Quand y a de la gène, y a pas de plaisir.

Les légers espagnols vont reprendre du service

On va voyager un peu.

Plusieurs contacts pris ces derniers mois autour de nos tables napo  ont valu à notre groupe  quelques invitations dans le sud-ouest.

La première aura lieu au début de l'été  dans le Gers pour une journée de reconstitutions sur laquelle nous sommes conviés à  nous greffer .

Une autre concerne Orthez, l'année prochaine, pour commencer à commémorer le bicentenaire de la bataille , avec un tas d'animations autour de la figurine.

Enfin, une dernière est envisagée au pays basque espagnol où un alcade nous ouvrirait les portes de sa mairie ou de sa salle des fêtes pour évoquer un combat livré dans sa commune en 1813.

Elle est pas belle, la vie de grognard ?

Ca sent déja l'ail et les tapas

Bon, allez, c'est parti. Je m'attaque au régiment complet de hussards espagnols qui manquait à ma collection.

Les tapis de selle ont été modifiés et les cavaliers (des hussards français en plastique de Perry) vont être décapités pour leur remettre les idées en place, et leur donner une tronche ibérique.

Après, re-sous-couche blanchage,re- peinturlurage et re-bidouillage. 

Alonso y Corones y Corazon, premier hussard hispano-béarnais

Voilà ce que donne mon hussard espagnol , au final.

Les breloques qui pendent à gauche sur le côté du colback (j'ignore le nom de ces machins) ont été faits avec du milliput, toujours.

En fin de compte, je ne méloigne pas trop de la gravure d'origine.

Bon, ben, y 'en reste huit à faire, hein ?

L'a l'air méchant, le bougre. C'est tout ce qu'il me faut

Le hussard espagnol fabriqué avec un de ses cousins français continue à se peaufiner.

Je n'ai pas encore fait les ombrages et un tas de détails. Mais, en gros, ça donne ça.

Le shako tronçonnique du Français a été épaissi avec du milliput pour prendre la forme du bonnet à poil que semble porter le hussard espagnol sur la gravure.

Ensuite, je lui collerai un fusil sur le dos, le fourreau de sabre, et la sabretache sur le côté. Les sangles du fourreau seront réalisé avec de l'étain de col de bouteille de jaja (merci, mon cher Lechevalier).

Le tissu entourant le colback est plus haut sur le hussard espagnol. Mais on va pas chipoter.Pöur le moment, et en attendant que je trouve le truc (j'ai déjà une petite idée), on dira qu'il s'est baissé à cause du galop, hombre . Faut pas pousser mémé dans les orties, et le toro dans les gradins des spectateurs.

Bref, ça bidouille sec. Mais on y arrivera. Il y en a 9 à faire comme ça. OOOOLLEEEEE !