Du napo dans l'air
LE COUP DE LA COLLINE
Le 14/03/2012
Le premier Français qui arrive en haut gagne une BD |
Tout vient à point à qui sait attendre... longtemps.
Bourrin comme je suis, je me suis souvent demandé comment réaliser une bataille sur une énorme colline, afin de reproduire bon nombre de combats qui se sont déroulés dans ces conditions.
La chose me semblait difficilement réalisable car je pensais surtout polistirene découpé, collé, recouvert de platre, peint, mais aussi un tas de courbes de niveau à repérer et à réaliser etc...
En fait, je me foutais la plaque dans l'oeil. Car la solution est toute bête. Et on peut obtenir en moins d'une heure un dénivelé intéressant et, me semble-t-il, assez réaliste.
Celui que je viens de concocter dans mon atelier fait (quand même) une trentaine de centimètres de haut et servira de base à l'une des reconstitutions que l'on devrait présenter en 2013 des deux côtés de la frontière pyrénéenne. Parce que , ça y est, on a le feu vert ! Yaoouuuh !
Dans les jours qui viennent, même si c'est aisément devinable, je vous dirai comment j'ai procédé, tout en faisant en sorte que les figurines tiennent bien dans la pente. Mais d'abord, v'là ce que ça donne en photo. Raaahhh, lovely .
L'ESCADRON PART EN BASTON
Le 10/03/2012
Dans deux jours, ils passent la frontière avec leurs potes |
A un détail près (une sangle de poignée de sabre que je m'en vais peindre de ce pas, nom de d'là !), l'escadron de hussards espagnols du régiment Ferdinand VII est terminé. Il sera présenté dès lundi, avec d'autres troupes, à un alcade ibérique avec lequel, aux côtés du ch'ti père Vivian de Labelleoasis, je m'en vais discuter le bout de gras, en prévision d'une future reconstitution. On croise les doigts.
Pour mémoire, Monsieur Ferdinand, le 7e du nom, qui était en délicatesse avec son paternel,, fut roi d'Espagne pendant quelques mois en 1808, avant de se faire rouler dans la farine par le tonitruant Napoléon, et de se retrouver, comme un gros boubourse , prisonnier à Valençay pendant toute la guerre d'indépendance.
Rétabli sur le trone d'Espagne par le même empereur après la rouste infligée aux armées napoléoniennes, ce brave garçon - qui, vu sa tronche, aurait fait un bide dans un groupe de gogo danseurs - s'empressa de mettre en pratique ce qu'il connaissait le mieux : faire suer grave la muleta à son peuple en lui imposant un régime absolutiste assorti d'une féroce répression. Ouh, le vilain !
Il mourut en 1833. On ne sait pas si les hussards du régiment qui portait son nom se firent hara-kiri avec leur sabre émoussé sur sa tombe. Mais ça m'étonnerait pas outre mesure. Tant il est vrai qu'il y a toujours eu des ahuris pour aimer les satrapes. Les exemples abondent encore de nos jours.
LES POTES DE FERDINAND
Le 07/03/2012
Un hussard "haut en couleurs" |
Le premier cavalier de l'escadron de hussards espagnols du régiment Ferdinand VII est sorti de mes écuries béarnaises.
Toujours bidouillé à partir d'un hussard français en plastique de chez Perry.
Comme quoi, comme pourrait le dire n'importe quel candidat à l'élection présidentielle : le Français est bon à tout à partir du moment où l'on sait en faire quelque chose.
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FINS PRÊTS
Le 06/03/2012
Si le sabre est rouillé, ils pourront toujours se servir du flingot |
Et un régiment de plus, un ! Les hussards espagnols sont terminés et prêts à foncer dans le lard de tout ce qui se présentera devant eux.
Comme il me reste trois cavaliers, avec des colbacks, je vais en faire un escadron de hussards du régiment Ferdinand VII. Leurs uniformes sont verts et jaunes, avec un plumet rouge.
Ceux là, on devait les voir venir de loin . De vrais sémaphores.
MERCI COLLEGUE !
Le 04/03/2012
V'la l'ouvrage. La couverture verte est de rigueur |
On ne regrette jamais d' être aimable avec les femmes. L'une de mes collègues m'a fait cadeau d'un bien beau livre.
Celui-ci est consacré à la berline de Napoléon et au trésor qui y a été piqué par les Prussiens après la bataille de Waterloo. Trésor dont une partie, des médailles notamment, s'est retrouvé dans les réserves du musée historique d'Etat de Moscou.
Le livre a été réalisé sous l'égide de l'historien Jean Tulard, et publié chez Albin Michel (34 € et quelques). Il est fort bien illustré et ,contient apparemment un paquet d'anecdotes ainsi que toute une série de photos et d'explications sur les médailles que les grands de ce monde portaient à l'époque du côté coeur (celui du portefeuille).
. Je ne m'y suis pas encore plongé. Mais je vais le faire avec la même délectation que le calife Haroun El Poussah nageant mollement dans une piscine pleine à ras bord de loukoums. Faut jamais bouder son plaisir.
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c'est clair que ça rend super bien bonne idée
Le rendu est superbe !
Sympa, je me dévoue pour tester la table.......
c'est vrai que ça le fait bien lors d'une expo c'est certain que ça va attirer encore plus le chaland