Pour ces gars là, c'est simple, Napoléon c'était le diable

Il y a longtemps que j'y pense, et que je l'annonce.Mais, cette fois-ci, je me lance.

Pour faire bisquer les joueurs qui n'aiment pas jouer anglais (il y en a, si,si) , je m'attaque à la peinture du bataillon des Chasseurs britanniques.

 Cette unité étaitcommandée par des officiers français immigrés (ou fils d'immigrés), issus de l'armée de Condé,  à la suite de la Révolution française. Elle a combattu jusqu'en 1814 dans les rangs de l'armée anglo-portugaise commandée par Wellington et, malgré les désertions qu'elle a souvent connues, s'est plutôt bien comportée au feu.

Détail fort intéressant pour ce qui me concerne : les chasseurs britanniques ont participé à la bataille d'Orthez face aux troupes de Soult .

L'uniforme est simple. Le plus difficile va être de dénicher le drapeau. Y en a-t-il des gens au parfum qui pourraient me rencarder ?

Y sont chauds, mes boulets. Y sont chauds

Il me manquait quelques artilleurs anglais à pied. Là aussi, j'ai raclé mes fonds de tiroirs, qui sont nombreux.

Deux d'entre eux portent une casquette rouge. Je me suis inspiré pour cela d'une hypothèse évoquée par un livre écrit  en anglais et consacré aux uniformes de la guerre de péninsule. Bouquin qui affirme que ce type de coiffe était très apprécié des Godons, et qui la suppose rouge le mlus souvent.

OK. Après tout, si les buveurs de bière tiède  avaient du goût, ca se saurait .

Là, ils voient un peu rouge. Mais c'est bon signe

Il y a beaucoup d'officiers au premier rang. Mais c'est parce qu'ils se sont regroupés pour taper une belote.

Mon bataillon français réalisé avec des figs retrouvées dans mes fonds de tiroirs est terminé.

Il ne reste plus qu'à donner une couleur de terre au socle.

La majeure partie des figurines ( et même toutes les figurines dis donc !)  sont de Wargame Foundry. Je les ai acquises à une époque où elles n'étaient pas vendues au même prix que l'or en barre, ou du litre de super. Ce qui, réflexion faite, va pas tarder à revenir quasiment au même.

J'ai même utilisé mes célèbres champs- paillassons

Voilà comment j'ai réalisé ma colline géante.
L'intérêt, c'est d'abord le tissu qui la recouvre : un peu élastique pour bien se tendre par endroits. Je l'utilise habituellement comme fond de table. C'est un tissu marron qui a été travaillé à la bombe à peinture (marron sombre, vert et jaune).

La structure de la colline est essentiellement contituée de plaques de polistirene empilées les unes sur les autres de manière dégradée. Elles sont soutenues par des piles de revues et de vieux bouquins.

Quant aux angles laissés par les différents niveaux de plaques, je les masque en les recouvrant de pièces de tissus pour boucher les creux et les  reliefs les plus aigus, puis par des pièces de moquette diverses.

C'est tout bête. Mais ça fonctionne et ça se réalise en deux coups de cuiller... à Pau.

Gunther, Fritz, Adolf, Helmut et tout le tintoin

Juste pour le clin d'oeil, et pour raviver quelques souvenirs.
Avant de passer au 28 mm, j'ai fait mes premières armes en 15 mm avec, entre autres troupes, ces Autrichiens que j'avais peints jadis à Périgueux.
Ils devraient resservir d'ici quelque temps en Béarn pour une autre reconstitution.
Himmelgott und hildepute ! C'est pas les projets qui manquent.