L'attaque de l'aile gauche française. En masse et la fleur au fusil

D'autres photos de la castagne girondine de l'aut'jour. Au coeur de la mêlée, comme toujours. C'est là que c'est le meilleur, comme dirait... Mais vous voyez ce que je veux dire.

V'la l'machin. C'est la dernière fois que je peins du Victrix

Ca a mis le temps. Mais j'y suis arrivé. Même si ça n'a pas été sans mal. Parce que je peux vous assurer que les figs anglaises de Victrix, dont il me restait un fond de poubelle, c'est vraiment de la daube.

Le bataillon de chasseurs britanniques, composé de Français royalistes et de renégats des armées napoléoniennes, est terminé.

Je l'alignerai avec grand plaisir face à nos unités franchouillardes.

Histoire de rappeler que , finalement, tout n'est souvent qu'une question de point de vue.

PS : Dilemne. Wikipedia parle de couleurs de cols et de manches blanches pour les chasseurs britanniques. J'ai préféré me fier au bleu clair représenté dans un fort intéressant bouquin sur la guerre d'Espagne (Military dress of the peninsular war) écrit par deux Anglais.

De l'anglais, du belge, du hollandais, de l'anglais, du belge, du...

Juste pour le régal des yeux. Quelques clichés de l'atroce drame de l'aut'jour. Brrrrrr ! J'en frémis encore d'horreur.

Une ambiance de haine d'une rare intensité

Elle était belle à damner. On n'avait qu'une seule envie : s'allonger sur elle en poussant des petits cris de bonheur. Quant à ses courbes voluptueuses, elles  auraient fait galoper un moine tétraplégique. Ah ! La belle colline que c'était là ! (vous vous attendiez à quoi, bande d'obsédés ?)

Vous nous connaissez. JP de la Miséricorde, l'archevêque de Gujan Mestras, et ma pomme, JJ la honte du Béarn, nous ne sommes pas les derniers à frétiller d'aise devant des rotondités.

Dès lors, rien d'étonnant , à ce que nous ayons décidé ,l'autre samedi ,de débuter la baston napo qui nous attendait en installant l'essentiel de notre artillerie anglo-alliée  sur la colline en question. D'autant plus que celle-ci  était située idéalement, au beau milieu de notre côté de table.

 . .Le hic, c'est qu'un léger détail nous avait échappé. En face de nous, de l'autre côté de la sainte table, deux gars étaient  en train de se sussurer à l'oreille des choses tendres (et stratégigues) )  afin de préparer, eux aussi,  leur plan de bataille.

Il y avait là, un sadique de la pire espèce : Xavier Jaiduruskof de Chezfrontrank. Autrement dit l'Ogre des steppes.

A ses côtés, on trouvait encore pis. Plus méchant que Lucifer, plus insistant que DSK avec la bonne, plus tordu qu'un candidat à la présidentielle : bref, on l'aura compris,  un Landais.

Vous aurez également tous reconnu l'odieux Didier van Blue Swede Shoes, le Dracula des pinèdes.

Or, ce Dracula là ricanait. Ce qui était fort inquiétant...

Avec JP, on a vite compris pourquoi.

Face à la colline sur laquelle notre artillerie lourde avait été si judicieusement disposée, l'animal a finalement  décidé de mettre .. que dalle, du vent, des fifrelot, bernique et peau de lapin.

L'essentiel de son armée, c'est à dire 36949123231518812 bataillons d'infanterie française  et 6466092224243151  régiments de cavalerie lourde  assortis de 66462191027248423 pièces d'artillerie de 8 livres de classe élite, avait été  placé à notre extrème droite, face à deux rachitiques  et toussotants régiments de cavalerie belge, et une ou deux figurines de voltigeurs souffreteux.

Le reste serait intéressant à étudier dans le détail. Mais, pour résumer à la louche,  on dira simplement que ce ne fut qu'une formalité, et qu'on a pris la pâté.

Astiquotée, escagassée, bousculée, submergée et finalement niquée comme un gros tas de bleusailles, l'aile  droite qui m'avait malencontreusement été confiée jugea préférable d'effectuer un replis stratégique face à tant de troupes manifestant d'aussi  mauvaises intentions.  

Seul, le révérend père JP sauva l'honneur en défonçant  à coup de crosse épiscopale  les cranes obtus des biffins d'un bataillon de bouffeurs de grenouille qui lui faisaient face. Créant ainsi une glorieuse trouée dans le centre adverse.

Mais l'heure passait. Un excellent bordeaux avait été dégusté avec délectation. Et fallait bien conclure, comme dirait Monsieur Dusse.

On condescendit donc, après moult tractations, et vraiment pour leur faire plaisir, à accorder un très léger avantage à nos adversaires. En se disant que la prochaine fois, hé ben on y regardera à deux fois, une fois, comme diraient mes carabiniers belges (mille excuses pour mes amis d'outre Quiévrain, mais celle là , j'ai pas pu m'empêcher de la faire).

Bon, c'est pas tout ça. Je viens de relire ce que j'ai écrit. Quelqu'un aurait-il de l'aspirine ?

Un aperçu de la partouze. Ca a été chaud, milliardded'chiu !

Qui c'est qu'a dit que les ch'ti gars du sud-ouest n'avaient pas de corones, hein ? hein ? C'est qui, ce boeuf ?

La démonstration du contraire en a été faite pas plus tard qu'aujourd'hui lors de l'homérique baston que se sont livrée les bouillants guerriers des Chaudes lances de la baronne, sous section lubrique des Lanciers de la Garonne, le club de wargame  le plus torride au nord de la Garonne.

Certes, ma pomme et l'onctueux JP de Lafumée de la Miséricorde avons subi les assauts libidineux, et répétitifs,  de deux obsédés de la castagne :  Xavier de Jaiduruskof, le sadique du Bassin d'Arcachon,  et Didier van Blue Swede Shoes, le Mister Hyde de Mont-de-Marsan..

Assauts qui nous laissèrent  quelques bleus à l'arrière train.

Mais notre combat fut fier, ardent et belliqueux, nom de d'là !  En un mot comme en cent, on y est allé la bave aux lèvres et le couteau entre les dents.  Parce qu'on n'a pas tous les jours l'occasion de rigoler.

Le CR , parfaitement objectif comme il se doit (j'ai une réputation à tenir, hi,hi,hi) vous sera servi chaud d'ici peu de temps. En attendant, ma blonde m'attend pour l'apéro. Alors, tchao les mecs. Faut jamais perdre de vue les choses essentielles.