Alonso, Alfonso, Roberto, Hidalgo, Toutdego, tapasagogo et leurs potes

Il est loin d'être terminé. Mais il a déjà l'air gaillard. Mon douzième bataillon d'infanterie espagnol avance à bons pas.

Comme le montrent plusieurs gravures, la couverture roulée au-dessus du havresac est blanche rayée de bleu. Ou bleue rayée de blanc.

C'est comme pour les zèbres, on n'a jamais su.

Les 1ers, c'est du Front Rank . Très sympas à peindre.

Il y a les jours où l'on se cartonne, et ceux où l'on se transforme en plénipotentiaires.

C'est ce qu'on est allés faire, dimanche dans le Gers, avec le féroce général Vivian de la Belleoasis. Histoire de préparer avec d'autres allumés la démo napo qu'on y fera fin juin. Il y aura  un tas de reconstitueurs, des civils en  costumes empire, et même des musiciens de la Garde impériale qui arriveront de Belgique.

Si c'est les mêmes que j'ai déjà entendu jouer il y a un peu plus d'une dizaine d'années à Périgueux, j'espère qu'ils ont appris le solfège depuis. Parce ca sentait plus la retraite musicale que la charge symphonique. Mais bon ! C'est des gens sympas, et c'est là l'essentiel.

Le contact que nous avons pris avec les Gersois qui commémorent tous les ans l'épopée du général Pierre Léglise (un dur à cuire, apre au combat, suave avec les dames,  et solide face à l'Armagnac) a été accompagné de bien des rencontres. Notamment avec des amateurs de bivouacs napo  avec lesquels on devrait, un de ces quatre, se retrouver dans une cité de la région , munis de nos figurines, pour évoquer un siège. Affaire à suivre.

On a aussi fait la connaissance d'un autre Belge (ma parole, ils sont partout ! ) , qui s'est installé en France et qui est passionné d'histoire. Un gars très intéressant.

Bref, la moisson fut bonne, le "poussse-rapière" explosif,  et le jaja gouleyant.

En attendant de re trouver  tout ce petit monde, j'ai attaqué la peinture d'un bataillon d'infanterie de ligne espagnole. Ca fera toujours une unité de plus pour les bastons que l'on  prévoit l'année prochaine au pays Basque, tant français qu'espagnol. OOOOLLLLEEEE !

 Elle est pas belle, la vie ?

Une petite bouchée de cette orgie napomaniaque

C'est plutôt coton d'aller chatouiller des Anglais qui ont décidé de rester là où ils sont pour siroter leur affreux thé à la cervelle de brebis farcie et à la confiture d'airelle,, ainsi que leurs alliés espagnols occupés à découper fin, fin, fin des corones de toros qu'il feront ensuite griller façon tapas.

C'est pourtant la rude tache à laquelle le général Lafumée s'est atelé aujourd'hui à la tête de quelques divisions de français.

Le bougre, qui a oublié d'être timoré,  a déployé de fort habiles combinaisons tactiques a donné un gros paquet de fil à retordre à votre serviteur ainsi qu'à l'infâme Xavier de Jaidelibérique de Chezfrontrank qui me donnait un coup de main.

. En fin de journée, les ailes alliées étaient intactes, mais une sérieuse menace de cavalerie pesait , en notre centre , sur une unité catalane qui commençait à trembler dans ses espadrilles. Gasp, mierda y hildepute !

Le jour qui tombait, et la nécessité dans laquelle nous nous trouvions d'aller caliner nos ministres respectifs de l'intérieur, en ont décidé autrement. Mais on s'est bien cartonnés.

Moralité : on remettra ça, nom de d'là !

Les Anglais de Lafumée vont encore défourailler

La boite à bouffes va encore être ouverte. Va y avoir des pains et des mornifles, des horions et des tacles, des marrons, des bourre-pifs, des châtaignes, des  chtars et des taquets.

Bref, on va se battre.

La prochaine baston napo, qui opposera toujours les buveurs de bière tiède (et leurs alliés espagnols cette fois-ci) aux Français, va se dérouler samedi prochain, dans la salle de la rue du Moulin, à Carbon Blanc, près de Bordeaux. Ouverture des portes à 9h

Les premiers belligérants commencent à se faire connaitre. Tous ceux qui seraient intéressés, membres du groupe napo ou pas (on n'est pas racistes) y sont les bienvenus. Suffit de m'envoyer un message, ou d'ajouter un commentaire à ce texte.

C'est gratuit. Y a du jaja et on n'a jamais mordu personne. Pour le moment du moins. Hi,hi,hi.

Les courbes de niveau: le rouge est le plus élevé

Rien ne sert de courir, il faut partir à point, comme disait un grenadier cul-de-jatte avant d'entamer le chemin de retour de Moscou en 1812 .

J'ai commencé à travailler le décor de la bataille d'Orthez que je présenterai l'année prochaine dans cette ville avec un décor de 5 mètres sur deux.

Après avoir repéré les principales lignes de relief sur une carte, et reporté celles-ci sur une feuille de papier, je quadrille mon décor en  carrés de un mètre chacun. Puis je taille des plaques de polistirene afin de figurer différents niveaux .

Du plus bas au plus haut, il y en aura quatre afin de représenter les collines de 80 à 90 mètres de haut sur lesquelles se sont déroulées la bataille qui,  en 1814, a opposé les Français de Soult aux Anglais et aux Portugais de Wellington.

Bien sur, il faut faire un tas de compromis pour que cela cadre avec la taille des figs. Le principe étant de donner aux visiteurs une idée générale de la manière dont cette baston, qui s'est terminée par une retraite française, s'est déroulée.

Le décor devrait rassembler une dizaine d'éléments amovibles que j'enfournerai dans une camionnette pour les transporter. J'ai une petite idée sur la manière dont je vais remplir les espaces entre les plaques pour représenter la relative douceur des pentes des collines.  Ainsi que sur le revêtement que je poserai dessus (ce qui est  après tout le propre d'un revêtement, d'être posé sur quelque chose, n'esse pas ? ).

Mais chaque chose en son temps. La route est longue et mon grenadier cul-de-jatte a de petits bras.