Mon décor a une mine de papier mâché

J'ai trouvé mieux, et moins lourd, que le plâtre pour travailler les dénivelés des collines du décor de la bataille d'Orthez : le papier journal mouillé et réduit à l'état de pâte. Papier qu'une fois séché (ça prend du temps quand même), je recouvrirai ensuite avec avec une couche de jchaipasencoretropquoi. .

En fait, avec cette technique, on fait à peu près tout ce que l'on veut.

Mais, quand même ! Quand je pense à tous ces pauv' journaleux qui se sont échinés à rédiger des articles sur l'analyse des deux tours la présidentielle, ou bien qui se sont pris la tête à étudier les différents scénarios du barreau Béarn-Bigorre de la ligne ferroviaire à grande vitesse . Tout cela pour voirfinalement  le résultat de leur laborieux jus de crâne être réduit en bouillie. Hé ben, ça me fait de la peine.

D'un autre côté, ils entrent aussi à leur manière dans l'Histoire. Et ça, c'est  excitant,  comme dirait DSK en sortant de sa salle de bains.

Les Anglais à l'assaut? Y a d'la masse, nom de d'là !

Saint Didier de la Conscription, grand prieur de l'abbaye cistercienne de Carbon Blanc, et porteur de lutrin des Lanciers de la Garonne, vient de me faire parvenir l'adresse d'un site espagnol où l'on présente une reconstitution avec figurines de l'attaque de Badajoz par les Anglais, en 1812.

J'en suis resté comme deux , voire même, comme trois ronds de flanc. C'est un  boulot extraordinaire

Puissent les dieux de la baston me donner le talent de parvenir un jour à une telle perfection. Mais je vous garantis, les cocos (comme dirait Mélenchon), que c'est pas demain la veille.

Le site est le suivant http://recreacioneshm.blogspot.fr

Du coup, je le mets illico dans mes favoris. Y a pas à chipoter là dessus, nom d'un grognard estomaqué.

Du polistirène, encore du polistirene, toujours du polistirene

Je profite d'un peu de répit dans les travaux réalisés chez moi en ce moment pour me remettre un chouia au décor  (5 mètres de long) de la bataille d'Orthez que je présenterai l'année prochaine sur les lieux mêmes de cette partouze napoléonienne.

Afin d'accentuer le relief, j'ai rajouter des plaques.

L'AFPPUF, association française des producteurs de polistirene à usage futile) , va bientôt pouvoir me donner une médaille.

Une fois les reliefs posés, je comblerai les pentes avec du plâtre à deux balles, que je recouvrirai avec je ne sais quoi encore (papier peint ? , tissu ? ) avant de peindre le tout.

Le plâtre me permettra de  travailler les collines de manière à leur donner l'aspect mollement ondulant  des coteaux orthéziens.

Ya du boulot. Mais la cause est bonne.

Le duel vient juste de commencer

Il arrivait en ces temps troublés des bastons napoléoniennes que deux officiers , chatouilleux sur un point d'honneur, décident d'en découdre sur le pré, après s'être envoyés leurs témoins.

En France, ça se faisait souvent au sabre ou au pistolet.

En Angleterre, à coups de Brown Bess ou en avalant des  steacks cuits à l'eau et nappés de sauce à la menthe.Celui qui vomissait le premier s'excusait auprès de l'autre.

En Belgique , on réglait la question à coups de tessons de bouteilles de Queue de Charrue ou de Chouff. Faut ce qui faut.

Mais en Espagne, hein ? En Espagne ? Dans ce pays dévasté par la guerre, où tout manquait. Hein ? Hein ?

Hé ben,, Ca n'a pas été facile, mais je suis maintenant en mesure de lever le voile sur cet épais mystère.

Comme en témoigne la photo ci-jointe, les officiers qui se crépaient le chignon, se bagarraient à coups de galurin. Incroy'ab !

Je sais, l' image est difficilement soutenable. Mais à quels sacrifices ne  consentirait-on pas pour rétablir la vérité historique ?

Royal Dragoons et Rifles s'avancent parmi les collines béarnaises

Je ne sais plus si je l'ai déjà dit. Mais c'est pas grave. J'aime bien les greniers, les tiroirs, les boites, les cartons et tout ce qu'on déniche dans leurs coins et recoins.

En farfouillant dans mon antre, je suis ainsi tombé sur un régiment de dragons anglais de Front Rank qui m'était sorti de la tête.

J'ai déjà ce qu'il faut dans ce domaine (les dragons, pas la tête, hé patate) pour disputer de solides batailles. Mais le Royal Dragoons manquait à ma collection pour la reconsitution géante de Waterloo que je présenterai quand j'aurai atteint un âge canonnique, comme dirait un artilleur retraité.

En même temps que je redonne une seconde jeunesse à mes armées écaillées (déjà 25 bataillons français, tous les Espagnols , les Portugais et un paquet de généraux rectifiés... ca va vite), j'ai donc entrepris de peindre mes gros talons  godons.

Pour la bonne bouche, je vais aussi terminer des rifles qui serviront pour une table prévue l'année prochaine en Espagne et dont à propos de laquelle de quoi j'ai déjà causé.