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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

LES COLLINES PRENNENT FORME

Le 09/07/2012

Les dodelinements des collines béarnaises apparaissent bien
Les dodelinements des collines béarnaises apparaissent bien 

Pas la peine de se presser, c'est une valse pépère.

Les collines du décor en relief de la bataille d'Orthez continuent à avancer.

J'ai fini la base des douze plaques qui vont le constituer. Trois d'entre elles restent à  voir leurs structures en polistirène être remplies de papier journal chiffonné, puis  recouvertes d'un tissu tendu.

Mais je n'ai pas résisté à l'envie de recouvrir celles déja "formées", avec un papier épais intissé, qui va solidifier l'ensemble et recevoir par la suite une premier couche de peinture.

Au passage, j'ai cherché à résoudre  un ch'ti problème.

Pour éviter le côté "chiffonné" que provoque forcément la pose d'une grande feuille de 1,60 m par 0,60 m sur chaque plaque vallonnée, je procède plutôt  par collage de  bandes d'intissé plus ou moins longues. Ce qui me permet de mieux m'adapter au relief.

Je ne suis pas trop mécontent des premiers résultats.

Sacré boulot, quand même. Mais, depuis le temps que je voulais réaliser un relief qui soit en plus léger (donc sans recours au plâtre) et transportable, je me plains pas.

 

LA GUINNESS NE DEMANDE QU'A ETRE SERVIE

Le 08/07/2012

Plus tard, on retrouvera les mêmes dans l'IRA
Plus tard, on retrouvera les mêmes dans l'IRA 

En prévision des reconstitutions d'Orthez et autres castagnes ayant eu lieu dans le sud-ouest de la France en 1813 et 1814, je suis en train de peindre quelques figurines du 3e régiment. C'est à dire du régiment irlandais qui a combattu avec Soult.

Celles là ne sont pas finies et je dois rectifier les plumets des grenadiers, qui n'avaient pas la forme que l'on voit sur la photo.

D'autres portent un shako de type pré-1812 avec losange, en attendant que j'en reçoive avec un shako orné de l'aigle (j'utiliserai de la jeune Garde de chez Perry).

Quant aux couleurs distinctives, ce  sont le vert et le jaune.

Non, monsieur ! Pas comme les perroquets !

PS : A propos, si quelqu'un peut me dire si on peut mettre un plumet sur un shako recouvert d'une protection en toile, ça m'aiderait bien. Moi, j'en ai mis pour les voltigeurs. Mais un doute affreux me saisit.

 

DANS LE BLANC DES YEUX

Le 07/07/2012

L'artillerie à cheval française en plein taf Un carré de corned beef, à moins que ce soit du KGL Les rifles, taquins, jouent à cache-cache Du lourd, du teigneux, du qui sent le thé... De l'Anglais L'ambulance suit les troupes . On ne sait jamais

L'artillerie à cheval française en plein taf
L'artillerie à cheval française en plein taf 

Quelques clichés sympas, au coeur de la baston. On entend presque les balles siffler, les lapins déguerpir,  les vautours roder, et les baïonnettes glapir J'en frémis d'effroi..

 

LE SABRE ET LE GOUPILLON

Le 05/07/2012

Nos figs en sont restées comme deux ronds de flan
Nos figs en sont restées comme deux ronds de flan 

Incroyab' ! Une sacrée surprise nous attendait dans le Gers : Lafumée en personne , version grand père , qui avait tenu à se déplacer pour donner l'extrème onction à  nos troupes. On n'a rien osé lui dire. C'est le genre de gars auquel il vaut mieux pas chercher des crosses.

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FIER COMME UN BAR-TABAC

Le 05/07/2012

Modeste et ses potes
Modeste et ses potes 

 Scène vécue l'aut' dimanche, avec un reconstitueur .  

"C'est quoi, l'uniforme que vous portez ?" demandai-je à un gugusse engalonné qui passe devant notre table de figurines napo, habillé d'une tenue dont les trois millions de  dorures  m'interpellent.  .

Interloqué devant mon outrecuidance, l'officer  s'arrête et marque d'abord un silence. Puis, tout en suçotant une branche de lunettes qu'il porte  dans la bouche, il daigne poser  un regard empli de commisération sur le cafard que je suis manifestement pour lui. Avec la même expression de surprise douloureuse qu'éprouverait un archevêque  à la vue d'une merde de clébard qui lui demanderait l'obsolution sur le parvis de la cathédrale Saint Pierre de Rome.

Moi, vous me connaissez. Je verdis.  Je panique. La sueur commence à perler sur mon front d'abruti. Ma glotte déglutit (ce qui , après tout est son boulot) . Et je commence à me demander ce qui m'a pris de m'adresser à cette étoile de la pensée napoléonienne.

"Médecin major" lâche-t-il finalement, comme s'il prenait soudain pitié de mon ignorance, et sans cesser de machouiller sa branche de lunettes. Ce qui témoigne  soit dit en passant d'une grande indulgence pour la basse valetaille, en même temps que d'une indéniable habileté mastiquatoire.

"Ah bon ?" fais-je un peu bête, tout en essayant - malgré tout - d'entamer une conversation, Peine perdue, Son Altitude, le regard déjà perdu dans des pensées bien éloignées de mon misérable quotidien, n'écoute rien , et fait ce qu'il semble avoir une longue habitude de faire : parler de lui, encore de lui, toujours de lui,  uniquement de lui. Avec cette nonchalance qui caractérise les gens contents de leur sort, surs de leur fait, et cons comme des balais .

Des paons de cet acabit, on en a malheureusement croisé quelques autres ce week-end là. Dotés d'un manque de cordialité directement proportionnel au nombre de galons qu'ils exhibaient sur les épaules et de plumes qu'ils portaient sur le crane  (car les hommes de troupe, eux, étaient très sympas).

Ce jour là, la palme de l'arrogance,,  avec grand cordon mordoré, pouvait sans conteste être attribuée au pingouin qui s'était glissé dans le falzar du maréchal Lannes. Un modèle du genre, celui-là.

Faudrait peut être que quelqu'un lui dise un jour que, tout ça, finalement, c'est de l'opérette.  

 

 

 

 

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