Mes troupes anglaises en salivent d'avance

Une très bonne nouvelle : il y a de bonnes chances pour que l'on puisse présenter une table napo à Toulouse en 2014 dans une bibliothèque gérée par la Ville. Les premiers contacts sont positifs

Au menu : la bataille de Toulouse du 10 avril 1814, cela va de soi.

Va falloir penser à un décor : l'attaque du Calvinet ? Les assauts livrés par les alliés contre le quartier Saint Cyprien ? Les combats des Ponts Jumeaux ?

Y a que l'embarras du choix.

En tout cas, dans une ville où, parait-il, même  les mémés aiment la castagne, ça devrait bien le faire.

Sur la photo le relief est presque visible. En vrai, c'est bien mieux

Ca a mis le temps. Mais j'ai fini par en venir à bout de cette année de turbin, milliiarrddevingtded'chiu !

Pour fêter ça, j'ai testé un truc sur mon décor en relief de la bataille d'Orthez.

Plutôt que de me découanner à le peindre, je l'ai recouvert du tissu que j'utilise habituellement pour faire mes fonds de décor. Et ça donne  assez bien. Comme quoi, faut jamais aller chercher midi à quatorze heures.

Je  complèterai tout ça par une plaque de 1,60 sur 60 que je mettrai en L au fond à droite sur la photo pour représenter une attaque anglaise venue sur le flanc de la féroce tribu des Napoléoniens-têtes-de-chien.

Maintenant, je vais m'attaquer à la fabrication de champs qui aient l'air de vrais  champs plutôt que de morceaux de moquette sur lesquels un tas de choses, aussi scrabreuses qu'emmêlées, ont du se dérouler.

Allez, JJ ! C'est les vacances. Au boulot !

Un témoin subjugué. Un duelliste rouge de confusion

Une sombre querelle opposait depuis quelque temps les remarquables Béarnais aux sournois Landais.

Les seconds affirmaient en effet que la victoire remportée récemment par la pitoyable équipe de rugby de Mont de Marsan sur la glorieuse Section Paloise n'avait rien à voir avec l'énorme pot de vin versé la veille par l'entraineur montois à l'arbitre de la rencontre.

Cette affaire d'honneur n'a pas tardé à se régler sur le pré. C'est à dire sur une table napo

Conscient qu'il fallait nettoyer le drapeau palois de la bave du crapaud qui salissait la blanche colombe qui avait fait connement  déborder le vase de Soissons pendant que la caravane passait entre deux aboiements de clébard , j'ai jeté un défi à l'infâme maréchal, et néanmoins calomniateur, Didier van Blue Swede Shoes, porte flingue du Stade Montois.

Et nos troupes se sont affrontées

Nous avions  pour témoins, Jaiduruskof et Tumeveumevla, deux Girondins aussi honnêtes et innocents que l'agneau qui vient de naitre. Bien que le mien continue ,malgré les années, à souffrir d'une surdité profonde de l'oreille gauche, Un lourd handicap  témoignant , si j'en crois ce que les mamans assurent à leurs rejetons adolescents, d'une indéniable dextérité manuelle, si tu vois ce que je veux dire, petit cochon . Mais jetons un voile pudique sur cette scabreuse particularité..

Pour ce qui concerne le frotti-frotta napoléonien, j'entrerai plus tard dans les détails, comme le dirait Mme Odette, en tournant la page 163 du Kama Sutra devant une assemblée de bedauds en manque et la bave aux lèvres 

Sachez seulement que l'affront fut lavé dans le sang, et que les Landais cherchent aujourd'hui à cacher leur honte derrière tous les troncs de pins qu'ils rencontrent. 

Cela dit, beaucoup;leur sera pardonné. Car faut dire ce qui est. Ils savent recevoir.

Ce jour là, l'armée et la gendarmerie avaient en effet pris position à  chacun des  ronds points  menant au lieu du duel, afin de veiller à ce que tout se déroule dans les règles.

Rien à voir avec les fêtes de Mont-de-Marsan et leurs cohortes d'éthylotestés . En militaires qui se respectent , les pandores savaient que notre baston était une affaire autrement plus sérieuse. Braves gens, va .

Y a même un tambour la tête couverte d'un bandeau de blessure

Un deuxième bataillon du régiment étranger, composé d'Irlandais, va rejoindre mes troupes (le premier est en train de finir d'être peinturluré) pour représenter les combats livrés en 1814 sur un plateau situé au sud-ouest d'Aire-sur-Adour, après la bataille d'Orthez.

Les figs sont en métal et viennent de chez Perry. C'est toujours un plaisir de peindre ça.

"Manuel Dos Santos, Emilio de Oliveira, vous me chargez ce canon"'

Je m'en doutais depuis longtemps : le Portugais est d'un tempérament boudeur. Un rien l'irrite. Et, quand on ne fait pas ce qu'il demande, il vous tourne illico le dos .

En voici la preuve avec cette série de photos aussi exclusives qu'explosives. Les dialogues qui les accompagnent vous expliqueront tout.