Du napo dans l'air
LE CHAMP D'HONNEUR OU DU SANG IMPUR ABREUVE NOS SILLONS
Le 13/08/2012
Le champ en cours de réalisation. Ca laboure sec |
A force d'entendre dans nos campagnes rugir des féroces soldats qui viennent jusque dans mes bras égorger mes fils (j'en ai qu'un et il se laissera pas faire) et mes compagnes ( ca m'étonnerait, la dernière en date manie le rouleau à pâtisserie d'une main experte), j'ai décidé de réaliser des champs de bataille pour agrémenter mes tables de partouze napo.
En voici un exemple, à partir d'un rectangle de caoutchouc granuleux qui m'a été donné. Le principe est simple : une ligne de colle, du tissu floqué fixé dessus, et un coup de peinture marron entre les rangs.
Ca ne donne pas trop mal. Quant à savoir ce qui pousse au juste là dessus, j'en sais foutre rien. Mais ce qui est certain, c'est que c'en est.
V'LA LE PERRY QUI DEBOULE
Le 12/08/2012
Grenadiers et voltigeurs en première ligne , comme d'hab |
J'ai encore un ou deux coups de pinceau à donner pour rectifier un shako de grenadier qui a échappé à ma vigileance , comme on dit des gens qui, en fait, ne surveillent que dalle. Mais l'essentiel y est. Le bataillon français d'infanterie légère est prêt à descendre dans l'arène pour toréer tout ce qui ressemble de près ou de loin à un adversaire.
C'est toujours du métal. C'est toujours du 28 mm. C'est toujours du Perry. Et c'est pas le dernier (bien que je sois désormais l'heureux propriétaire à 31 bataillons franchouillards).
En hommage au pays dont je vais visiter d'ici quelques jours les caves, les châteaux, les plages et les forêts calcinées, je vais m'attaquer illico, d'un poil de martre (de pinceau) décidé, à une unité de ligne portugaise portant un uniforme post 1812.
Une troupe semblable à celles qui sont allées combattre les Français voici presque deux cents ans de ce côté-ci des Pyrénées. Avant de finir leur rumba guerrière par une gigantesque partie de cassoulet organisée du côté de Toulouse.
A ce moment là, alors qu'on s'étripait gaillardement au pied de la colline du Calvinet, Napoléon avait déjà jeté l'éponge. C'est ballot, non ?
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EN COURS DE ROUTE
Le 09/08/2012
Pour le moment, on n'y voit que du bleu |
Avant d'aller faire un tour au Portugal avec le fiston, histoire de voir là bas si on y est, je poursuis le peinturlurage du bataillon léger français.
Le voici avant détails, ombrages , corrections et tout le toutim.
Ca va pas vite. Mais y fait trop chaud pour badigeonner.
LA FACE SOMBRE DES ANGLAIS
Le 06/08/2012
Car voilà ce que ces insconscients avaient en face. |
En farfouillant avec ardeur dans mes archives photos, j'ai découvert un document d'une exceptionnelle intensité dramatique.
Le genre de truc qui te laisse pantois, troudeballisé, comme deux ronds de flanc, sur le derche, bref scotché grave comme on dit à Edimbourgh.
En un mot comme en cent, de quoi s'agit-il ? Ben, c'est tout bonnement des Anglais qui font demi-tour et qui se mettent à retraiter en appelant leur mummy
Une manoeuvre remarquable, soit dit en passant, qui offre en prime aux Français esbaudis la succulente vision d'un postérieur aussi galopant que flageolant d'émotion. Ah, le beau spectacle que voilà !
Les Godons en question faisaient face récemment aux troupes de l'Attila du grand nord (de l'Adour), du sulfateur des vignobles, du sadique qui vous tranche dans le lard en agitant un coutelas aussi ébréché que son cerveau malade , du seul homme devant lequel les All Blacks se mettent à sangloter en entamant leur célèbre haka. J'ai nommé l'impitoyable , sanguinaire et monstrueux général Sébastien de Tumeveumevla.
Quant à la baston , elle s'est déroulée dans un département bourré de pins, que j'aurai la pudeur, et la commisération, de ne pas nommer. Hi,hi;hi.
Rââââhhh lovely. Que du bonheur.
V'LA LA BLEUSAILLE
Le 04/08/2012
Dommage que beaucoup de shakos aient un cache |
Sur les tables napo, on manque toujours de tirailleurs pour escagasser l'adversaire.
Je viens donc de m'attaquer à un bataillon d'infanterie légère française, habillé d'un uniforme post-1812. C'est à dire bleu liseré de blanc, avec col rouge, et un aigle au lieu du losange sur le shako.
Pour les falzars, j'avais le choix : bleu ou blanc. J'ai choisi la première couleur afin de mieux repérer les figs sur la table avec mon regard vitreux de joueur tordu.
C'est, bien sur, du Perry en métal.
Je suis également en train de changer de peinture pour utiliser surtout du Prince August : il y a des couleurs plus intéressantes que celles de Games Worshop, moins d'arnaque aussi sans doute ( Car avec le système de bases et de layers de leur nouvelle game Citadel, et en prime les teintes qui ont changé, je flaire l'incitation à la surconsommation...Petits malins, va.)
Sans parler des couvercles en plastique mou qui s'ouvrent à moitié, d'un contenu inférieur des pots (17 ml chez Prince August, 12 ml chez Citadel), ni des teintes qui me paraissent plus brillantes..
Mais j'y reviendrai, comme dirait ce bougre d'entêté de tête de lard de Ney après avoir vu sa première charge de cavalerie prendre une déculottée à Waterloo .
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Du houblon ?
tu pourras faire pousser ce que tu veux sur ton champs , je l'arrosserais du sang de tes rosbifs haaaaaaa
P't^t ben que c'est d'là bet'rav ? non ?