Celui-là, il fait mouche à coup sur

J'ai mis la dernière main à une fig représentant un voltigeur d'infanterie légère 1815 en train de faire le coup de feu contre des hordes avinées d'infâmes godons,  quelque part du côté de Waterloo.

Histoire de rappeler que, lors de cette bataille mémorable, les tirailleurs des deux camps firent un paquet de dégâts.

Ce type de personnage pourrait être mis en vente lors des expositions auxquelles je participerai entre deux bastons napo. C'est du Perry en 28 mm.

Si quelqu'un a une idée du prix raisonnable auquel je pourrai le fourguer, histoire de mettre quelques grammes de beurre dans mes épinards rances, ça m'intéresse. Car pour le moment, comme dirait le type à qui on vient de faucher son portefeuille, je me tate.

Me demandez pas ce qui y pousse. Je sais toujours pas

Tel un professeur Tournesol bidouillant fébrilement au fin fond de son laboratoire, je poursuis mes essais laborieux et sataniques de culture sur plastoc, caoutchouc et PVC.

Voici deux champs, l'un cultivé, l'autre en friche, réalisés ces jours derniers pour apporter un air plus guilleret aux tristes spectacles que les bastons napos offrent habituellement aux âmes sensibles. Faut bien ça.

Avec Front Rank, les baïonnettes ne cassent jamais.

En plus de mes champs, j'ai attaqué avec mes pinceaux en poil de chameau teigneux et mes gros doigts gourds le coloriage d'un bataillon portugais d'infanterie de ligne.

C'est du métal,  de l'uniforme de type 1812, et du Front Rank. Une marque solide et agréable à peindre

Ces ch'ti gars du haut Douro me permettront de réaliser mon 7e bataillon portos. C'est pas le genre de bestiaux qui manquaient en 1814, entre Bayonne, Orthez, Aire sur Adour et Toulouse.

Le côté roue à aubes : il sera infranchissable

Je continue mon ch'ti bonhomme de chemin en travaillant les décors des tables napo.

Là, j'ai ressorti un vieux moulin en plastique d'une marque polonaise qui trainait depuis belle lurette dans mon bric à brac. Je l'ui ai mis un socle et je vais retravailler les détails.

Voilà ce que ça commence à donner en photo avec un ou deux champs .

La route, que je dois ,,elle aussi, travailler, est une bande de caoutchouc servant de joint de dilation, et récupérée par le fiston. L'avantage, c'est qu'il est souple et  peut donc être posé  plus facilement sur des collines.

Je ne sais pas encore comment je vais la bistouiller et la peinturlurer. Mais faut pas être pressé. Une Corne, une Bacchus, peut être aussi une Chouffe, et la lumière jaillira surement. A la votre !

Des pistolets de cavalerie français exposés au château de Bragance.

Hé ben, dis donc, mon pote. C'est loin le Portugal.

Avec le fiston, on est allés y trainer nos guètres, ces jours derniers. En faisant un petit tour dans le nord du pays. Une région où , faut dire ce qui est, les gens sont très sympas et particulièrement accueillants. Quant aux prix... 1,20 € le bock de bière au troquet du coin ( on en a même trouvé à 80 centimes), voilà ce que j'appelle un pays civilisé.

Les traces des bastons napoléoniennes y sont bien sur nombreuses. On en a retrouvé quelques unes, de Bragance à Porto. En v'la deux ou trois exemples.