Bjorg Big Badaboum et ses copains en plein turbin

On va innover demain matin dans le grand nord (de l'Adour). C'est à dire dans les Landes, du côté de Renung. Là où le général Olivier de Quelboisjemechauffe vient de nous dégoter une salle .  

Une armée suédoise renforcée par des troupes danoises qu'on n'avait encore jamais vues sur nos tables  déboulerà là au milieu des champs d'asperges face à des troupes françaises montées du Béarn.

Les nordiques, peints par l'ogre des pinèdes, autrement le féroce Didier van Blue Swede Shoes, ont l'air coriaces, surtout les Danois qui ont en plus  le mauvais goût d'avoir + 1 en attaque .

 Mais les franchouillards sont bien décidés à ne pas s'en laisser conter. C'est quand même pas des résidus de frigo qui vont les impressionner !

L' empoignade se déroulera en présence d'un nouveau venu, venu tout droit de Toulouse et qui est bien décidé à nous montrer comment que c'est qu'on aime aussi la castagne par chez lui, nom d'un grognard vérolé ! 

Le colonel Patrice (c'est son grade, mais peut être sortira-t-il général de la mêlée) n'a pas encore gagné son surnom sur le champ d'honneur.

Hi, hi,hi. T'inquiète pas , mon pote. Tu vas être servi.

Avec les champs à côté, ça le fait bien, je trouve

J'ai trouvé le truc pour réaliser un chemin avec la bande de caoutchouc (du joint de dilatation ?)  dont j'ai récupéré une bonne dizaine de mètres. Merci fiston !

Je la peins d'abord en utilisant un fond de pot de peinture acrylique qui a été utilisée pour redonner une jeunesse aux murs de ma cuisine. La teinte est blanc très cassé, un peu jaune.

Tout de suite, avant que la peinture sèche, je recouvre le tout de sable à petits grains.

Je laisse sécher. Puis je repasse sur la route un lavis marron assez délayé pour donner au chemin une teinte terreuse. Une fois séché, le lavis "emprisonne" bien les grains de sable.

Je sale, je poivre puis je mets au four (non, je déconne) .

Le résultat est plutôt sympa. Jugez-donc meszamis.

C'est vite fait, ça mange pas de pain , et ça fait un décor de plus

Ce sont toujours les vieilles recettes qui marchent le mieux.

J'ai récupéré un grand carton d'emballage. J'ai enlevé la mince feuille qui le recouvrait et je l'ai bidouillé pour en faire un champ labouré .

Ca se fait en dix minutes : on recouvre bien le carton avec une couche de peinture marron, on saupoudre d'argile séchée ramassée dans le jardin (à côté du nain déguisé en grenadier de la garde), on colle un peu de flocage pour faire les mauvaises herbes, et y a plus qu'à laisser sécher.

Seule nécessité : le carton initial ne doit pas être trop sec et rigide, mais un peu souple. Sinon la feuille qui recouvre les ondulations s'enlève difficilement.

Dernier détail : pour assurer la rigidité de l'ensemble (car le carton humide, hé ben ça se gondole, mon pote), je l'ai collé sur un vieux calendrier .

Les pauvres, si ils savaient ce qui les attend

On en apprend tous les jours. En poursuivant la lecture des "Lettres anglaises", j'ai été intrigué par le récit de R. Winchester, lieutenant au 92 nd Highlanders.

Ce brave garçon raconte qu'après avoir décanillé des cuirassiers français lors de la bataille des Quatre Bras, certains Ecossais de son régiment ont fait la popote dans les cuirasses des ennemis dessoudés.

Finir en cocotte Seb, quel triste sort tout de même !

Il a plutôt bonne mine, non ?

Je m'en doutais depuis un bout de temps. Mais j'en ai eu la preuve pendant mes vacances au Portugal.

L'homme invisible existe vraiment ! Il est né à l'époque napoléonienne, en exerçant le respectable métier de négociant en vins de Porto.

Depuis, comme il commence à se faire vieux , il réfléchit à sa reconversion professionnelle. Voyant extra-lucide ? Bonimenteur ? Marchand de canons ? Homme politique ? (ce qui finalement revient au même).

Comme on peut le voir sur le cliché ci dessus, je l'ai photographié en train de cogiter. On est impatient de connaitre sa décision.