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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

POUR LES URGENCES

Le 21/09/2012

V'là l'engin. Un peu de poésie, ça ne fait jamais de mal " QG Seb"... Enfin lucide. Hi,hi,hi

V'là l'engin. Un peu de poésie, ça ne fait jamais de mal
V'là l'engin. Un peu de poésie, ça ne fait jamais de mal 

Faut aussi savoir penser de temps en temps aux choses de la vie. Ces petits besoins pressants qui vous prennent d'un coup,  juste au moment où l'on est occupé à planter sa baïonnette dans le bide d'un grenadier.

Heureusement que certains joueurs ont le sens pratique.

Des WC portatifs ont  été installés l'autre jour par le général Tumeveumevla au beau milieu du champ de bataille, à l'intention des figurines qui auraient eu une envie urgente.Délicate intention.

Détail cocasse : le même général a cru bon d'inscrire sur la porte des gogues les mots "QG Seb". Une subtile référence à l'opinion qu'il avait de sa stratégie, ce jour là ?  Moi, je dis rien.  Je ne fais que lire.

 

VOUS AVEZ DIT VENTRE MOU ?

Le 20/09/2012

Suédois et Anglais vont  occuper les Français Tandis que les  Hongrois avancent comme à la parade Du coup, le flanc français va être menacé Le trou est impressionnant

Suédois et Anglais vont  occuper les Français
Suédois et Anglais vont occuper les Français 

Une partie gagnerait parfois à être jouée sur deux jours. On l'a vu samedi dernier lors de la mémorable baston livrée entre les Suédois et leurs potes contre les Français agglutinés.

Car, si la cavalerie de Tumeveumevla a tourné casaque aussi rapidement qu'un politicien change de discours après une soirée d' élection, un sacré bout de chemin devait encore être parcouru par les ch'ti gars du Grand Nord , épaulés par une brigade anglaise, pour arriver à leurs fins. C'est à dire escagasser et tourner leurs adversaires agglomérés.

Une tache d'autant plus délicate qu'une batterie de 12 judicieusement disposée par l'infâme Girondin sur une colline commençait à leur conter fleurette à grands coups de boulets.

Il n'empêche ! L'attaque menée sur le flanc des mangeurs de grenouilles  a au moins produit un effet immédiat : ouvrir un trou large comme celui de la Sécu au beau milieu de la table, juste derrière le gros tas de Français collés à la cyanolite.

Brèche vers laquelle des Hongrois  arrivés dans la baston comme un cheveu sur la soupe de navets se sont hardiment rués. Car vous savez ce qu'on dit des Hongrois : on groit toujours qu'ils n'attaquent pas, et finalement, ils attaquent.

Ces troupes dégageant une forte odeur de Tokay  étaient commandées par le patient, et néanmoins impitoyable général Olof de Laéronauticus, que ces dames préfèrent appeler Patrice dans l'intimité.

Un galonné d'autant plus amusé par le côté cocasse de la chose qu'il n'avait plus, du moins à cet endroit,  à combattre que des courants d'air et une passoire à gros trous. Comme situation désespérée, on a vu pire, ou pis. C'est comme vous voulez .

 

 

 

TROIS PETITS TOURS ET PUIS S'EN VONT

Le 18/09/2012

Un régiment de dragons se fait hacher menu par les cuirs suédois Les Ulhans suédois vont carrément tourner l'ennemi Dragons et cuirs français essaient de faire face, mais hésitent Tandis que les Français se massent au centre, pas chauds, chauds La cavalerie nordique fonce sur l'aile droite française

Un régiment de dragons se fait hacher menu par les cuirs suédois
Un régiment de dragons se fait hacher menu par les cuirs suédois 

C'est bien connu. Les Vikings ont un ventre mou (c'est la bière) et des gros bras (c'est l'usage de la hache).

L'autre jour, face au ramassis de franchouillards qui se tenaient frileusement au centre de la table , c'est donc exactement la tactique qu'on a appliquée : peu de troupes au centre , mais une pièce de 12 livres quand même, et le gros des régiments aux ailes pour lancer une attaque en tenaille.

Ce déploiement, qui nous obligeait à entamer en haletant (c'est la clope) un marathon de part et d'autre sur la table a d'abord fait rigoler les adversaires. Car le Français est volontiers taquin. Surtout quand il a l'impression d'avoir l'avantage.

Peu à peu, toutefois, et subrepticement comme on le dit chez les fourbes,  le bruit des bottes suédoises et danoises augmentant sur leurs ailes, les amateurs de camembert ont commencé à toussoter, se gratouiller, se chatouiller, se tater et même hésiter. Bref, ils se sont retrouvés comme deux ronds ... de flan, justement. Ce qui a eu pour conséquence de ne pas les amener à foncer bille en tête sur notre centre. Et à se tenir relativement peinards. On ne leur en demandait pas plus.

Un spectacle fascinant s'en est suivi alors sur leur droite (c'est à dire sur notre gauche, tu veux un dessin ?)

Affolés par la subtile odeur de musc et de hareng fumé que dégageait l'haleine des troupes nordiques occupées à tailler la bavette alors qu'elles avancaient gaillardement vers l'ennemi, les chevaux des cuirassiers et des hussards français se sont mis à entamer une danse de Saint Guy qui n'était pas sans faire penser aux tourniquets et autres déhanchements de nos dance battles contemporaines (essayez donc de lire cette phrase à voix haute ,et en danois ,sans reprendre votre respiration. Vous m'en direz des nouvelles).

Résultat : régiment après régiment, c'est toute la cavalerie napoléonienne qui a fini par  tailler la zone. Tandis que son général en chef, Tumeveumevla donnait de grands coups de latte dans le bourricot affolé qui lui servait de monture.

"J'ai pas l'habitude de la cavalerie... J'ai pas l'habitude de la cavalerie" s'égosillait le galonné, en découvrant que des ulhans suédois commençaient à lui arriver sur l'arrière-train, suivis de près par leur potes cuirassiers  qui s'en donnaient à coeur joie en hachant fin, fin, fin un régiment de dragons français dont les bourrins, eux, refusaient carrément de mettre un sabot devant l'autre. Sales bêtes !

"Gasp, mordius, und hildepute... je me vengerai" beugla-t-il, en tournant bride et en levant le poing.

Seule consolation : l'une de ses batteries d'artillerie a vaillamment tenu devant les assauts répétés de hussards nordiques et avinés. Mais, en fin de journée, de ce côté là de la table, la messe était dite.

Certes, une prolongation se serait avérée intéressante, comme disent les joueurs qui ne veulent jamais lâcher le morceau. Mais il se faisait tard. Nos épouses lustraient déjà leurs rouleaux à pâtisserie en regardant leur montre d'un oeil mauvais, et y avait l'apéro qui attendait.

Faut jamais perdre les choses essentielles de vue. Je parle des épouses, ça va de soi.

A SUIVRE

 

 

 

CA VIENT, JE VOUS DIS...

Le 17/09/2012

Bon, OK, je sais. Un CR doit suivre. Mais j'ai été pris aujourd'hui par une sombre affaire de stups qui m'a bien pris la tête et un bon paquet de temps. Donc, pour la rigolade (et le récit de friture de Tumeveumevla aux p'tits oignons, hi, hi,hi ) faudra attendre encore un chouia.

Je vous prie d'agréer, etc, etc.

 

HORREUR ET CONSTERNATION : LES VIKINGS REVIENNENT

Le 16/09/2012

Les Danois. Rouges comme les Anglais, mais plus teigneux Je crois que c'est la marque Eagle, ou quelque chose comme ça Les Suédois, bleus de froid et jaunes de trouille (hi,hi,hi) Mon champ de salades a été étrenné Les lieux du drame. Déjà, Tumeveumevla, n'entend plus rien à droite

Les Danois. Rouges comme les Anglais, mais plus teigneux
Les Danois. Rouges comme les Anglais, mais plus teigneux 

Ce samedi là, une  vague de froid s'est abattue sur le village landais de Renung. Même les canards, qui en ont pourtant vu d'autres, ont la graisse qui se fige et les plumes qui en tombent. Tandis que les pandores , intrigués par le débarquement d' étrangers à la mine patibulaire et aux  bagnoles immatriculées 64,31 et 33 ("C'est louche, mon mon adjudant")  claquent des dents dans leur camionnette bleuie par le gel.

Il fait froid, très froid, très , très froid : 18 degrés, alors qu'à Pau, au sud de l'Adour, chez les gens civilisés, quoi, il fait déjà 22. Je ne sais pas pour vous. Mais , moi, ça me glace les sangs.

Sur ces terres désolées et ravagées par le blizzard, le spectacle qui s'offre aux  habitants  a de quoi faire frémir. Des hordes de Vikings , tout droit débarquées du Danemark et de Suède , sont en en effet en train d'investir une table de jeu, en affutant leurs haches .

A leurs côtés , quelques bandes de teutons dont le sang impur ne va pas tarder à abreuver les sillons des  champs de maïs environnants s'ébrouent en ricanant.

Ces troupes pustuleuses et rigolardes sont commandées par trois effroyables généraux , dont la réputation sanguinaire n'est plus à faire.

On trouve là Oskar van Blue Swede Shoes, la honte des pinèdes, qui arrive tout droit de Montdesggfffuidgrenffenmarsanen ;  Björn Kassbonbons, dont le sourire édenté (et en coin) en énerve plus d'un lorsqu'il se met à débiter d'un air niais ses jeux de mots à deux balles de Viking éméché ; et un nouveau venu , l'effrayant Olof Laéronauticus,  un inventeur fou qui , après avoir vainement essayé de faire voler ses bataillons en les recouvrant de goudron et de plumes, a décidé de passer sa hargne sur la paisible ville de Toulouse qui ne se doutait pas qu'un tel fléau lui tomberait sur le rable.

D'un air décidé , et néanmoins égrillard, ces monstres envoient illico leurs troupes à l'assaut de positions tenues par les Français . Ces derniers sont tellement transis de froid que la plupart d'entre eux se sont  regroupés en gros tas informe au centre de la table. Histoire de se tenir plus chaud.

Au milieu du paquet, juste à côté du poële bien entendu, deux officiers généraux sont en train de réchauffer leurs mains gercées par le gel.

Le premier est sourd comme un pot. On le connait bien : Sébastien de Tumeveumevla, dont le handicap auditif est si prononcé qu'il faut généralement utiliser un haut parleur poussé à fond de volume pour lui expliquer un point de règle. Et changer les piles régulièrement, parce que, malgré ça, il entend pas toujours tout, le pauvre. 

Le second est un solide poulet de grain des Landes, qui est en train d'apprendre à donner du  bec dans les basse-cours napoléoniennes : Olivier de Quelboisjemechauffe qui, une fois qu'il aura maîtrisé les subtilités du coups d'ergot balancé dans les glaouis adverses, et du vicelard crépage  de crète, risque fort de s'avérer un redoutable adversaire. Tout à l'heure, Blue Swede Shoes va d'ailleurs avoir du fil à retordre avec lui.

Voilà, le décor est planté. La suite ? Ca vient, ça vient. Un peu de patience, comme le dit Mme Olga, célèbre tenancière du "Canard calin ", une maison discrète et bien tenue des environs de Renung, en dégrafant son soustingue devant son premier client. L'adjudant chef de... Mais restons discret.

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