La table napo, le samedi. Y avait de quoi faire

Milliard de vingtde d'chiu ! J'ai connu des week-ends plus tranquilles.

La table napo (5m sur 2m) a eu un franc sucès, samedi et dimanche, dans la salle Alizé de Muret où le club local de maquettistes et figurinistes  avait invité un gros paquet de chtarbés, de fondus et de frapadingues de la région à exposer le fruit de leurs obsessions.

C'était le but de la manoeuvre : plusieurs contacts ont été pris à cette occasion.

J'ai ainsi été invité par un club de Carcassonne à rejoindre d'ici quelque temps une équipe de napoléoniens venus de divers horizons du grand sud-ouest. Cela, pour participer à l'animation d'une méga table qui sera consacrée à l'attaque de la Haie Sainte , la ferme située au coeur de la bataille de Waterloo. C'est loin. Mais ça peut être intéressant.

D'autres joueurs potentiels ont également été rencontrés. L'un d'eux étant, comme je l'ai dit,  susceptible de rejoindre notre groupe de napos aquitains en goguette. Bref, ça recute sec.

Pour le reste, le séjour aux portes de la ville rose a été ... disons rock n' roll.

Départ de Pau le samedi à 5 heures du mat' pour arriver à 7 h à Muret. Installation de la table et expo toute la journée, suivie d'un repas comme les gens du coin en ont le secret : du costaud, qui tient aux tripes. Le tout arrosé d'un vin  gouleyant et néanmoins gaillard.

Tout cela pour revenir dans la salle et découvrir , entre 23 h et 2 h du mat, une règle  imaginée par un gars du coin.

J'ai pas tenu toute la nuit, comme il l'a fait. Mais, après une semaine assez dense au boulot, cet excès de zèle a été payé cash .

Le dimanche matin, je me suis retrouvé dans ma chambre d'hôtel avec le palpitant qui dansait la rumba sur un rythme pas trop régulier. Voire pas régulier du tout

Le temps de faire vérifier tout ça par un secouriste et, hop ! direction la clinique du coin où j'ai fait la causette pendant trois heures avec les infirmières (charmantes au demeurant) du service des urgences, avec un tas de bidouilleries collées sur ma magnifique cage thoracique

Une piquouse ou deux, des cachetons à gogo et me voilà ressorti. Juste le temps de revenir à la salle pour remballer le matos (un grand merci à ceux , et il y en a eu, qui ont eu la gentillesse de veiller sur lui pendant mon absence, ainsi qu'au général Patrice Aeronauticus, venu là en voisin, et qui m'a aidé à ranger les figs),

J'ai enfin filé   vers Pau où une autre infirmière m'attendait, impatiente de me percer la  bedaine avec sa seringue. Ah, la brave femme !

C'est toutefois pas à un vieux dur à cuire qu'on va apprendre à trembler devant l'ennemi. D'autant plus que j'ai la couenne solide. Le soir même, et les soins de la Faculté aidant, mon palpitant a en effet décidé de remarcher d'un pas régulier. Comme dans une cour de caserne. Depuis, il garde le rythme. Ouf !

Une chose est sure cependant : même si c'est pas facile de réfréner un penchant naturel, la prochaine fois, je ferai moins le con.

De la cavalerie, encore de la cavalerie. Ch'suis vraiment un obsédé

Pour la mise en bouche, juste une c h'tite photo de la table que j'ai eu l'honneur, l'avantage et la prétention de bourrer de figs jusqu'à la gueule , ce week-end, lors de l'expo du Muret.

Une expérience riche en événements, mais qui m'a permis de nouer un contact qui devrait être fructueux avec un gaillard intéressé par le napo et les gnons. Cet oiseau rare a fait son nid du côté de Vic en Bigorre.

Mais , brisons là . Je raconterai plus tard. Pour le moment, ch'suis vanné. Allez ! Au pieu, JJ.

Ca, c'était au château de Pau en 2011

Demain matin, à l'heure où les corbeaux roupillent encore et les noctambules ouvrent un oeil pâteux sur leur éthylotest, je m'en vais prendre la route pour Muret, et l'expo  organisée par le club Maquettes et créations .

En principe, une table de 5 mètres de long m'y attend. Je vais me gaver.

Pour ceux que cela intéresse, l'expo a lieu dans la salle Alizé, avenue Henri Peyrus. Elle est ouverte samedi de 10h à 19 h et dimanche de 9h à 18 h.

Si des amateurs de napo sont tentés d'y jeter un oeil, ils pourront par la même occasion me lancer quelques cacahuètes afin que je puisse boulotter un peu derrière mon "stand" et ses figs de 28 mm. Ah ! J'oubliais !  J'apporte aussi quel des résumés de règle. Au cas où  une ch'tite initiation amuserait les va-t-en guerre.

Un dernier détail : l'entrée est gratuite. Par les temps qui courent, c'est toujours bon à prendre ,comme dirait mon banquier en fouillant le fond de mes poches à la recherche de petite monnaie.

Heureusement que les socles sont aimantés

Vous me connaissez, la mise en boite c'est pas mon truc. Sauf lorsqu'il s'agit d'emballer les figs.

Pour l'expo de Muret, il y en aura dix comme celles que j'ai mises sur les photos.

Ca s'appelle une orgie. Mais c'est si bon.

Côté liquette, y a pas plus salopiaud qu'un galonné

C'est pas soigneux un général. Ca s'use les coudes à force de les lever puis de reposer son verre de champ' sur la table pendant que les biffins se serrent la ceinture à la cantoche .Ca racle le sol avec son talon pour le nettoyer de tous les morceaux de tripailles qui jonchent le champ de bataille une fois la baston terminée. Ca a la tête tellement grosse que le galurin emplumé se distend, se tord et finit par se percer.

Bref, un général, ça s'écaille de partout quand on l'envoie au turbin

Raison de plus pour le raccomoder de temps à autre, et lui redonner un ch'ti coup de peinture.

Je viens de commencer ça avec l'état major français. 

Milliard de vingtde d'chiu ! Y a du boulot.

Comme dirait ma femme quand elle jette un oeil ébahi sur ma liquette  à la fin de chaque repas :  "hé ben, mon cochon, c'est pas joli, joli" .