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Du napo dans l'air

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Du napo dans l'air

AH BEN, CA ALORS !

Le 14/10/2012

Ni les cuirs et les dragons de tailler dans le lard des Godons En face, la cavalerie alliée sort audacieusement de ses lignes La tentative de débordement à droite de la cavalerie française Le choc est terrible. Lafumée se marre comme une baleine Cela n'empêche pas l'infanterie française d'aller mordre l'adversaire

Ni les cuirs et les dragons de tailler dans le lard des Godons
Ni les cuirs et les dragons de tailler dans le lard des Godons 

Hé ben là, mon gars, j'en suis resté baba, comme deux ronds de flanc à la vanille.
surprise

V'la t'y pas que le fier général Patrice de Laéronauticus s'est mis en devoir de nous faire un CR de la baston de samedi ? Un récit épique, homérique et pas cahotique qu'il vient de m' envoyer par une estafette spéciale répondant au nom cocasse de Gaston Internette .

Faut ce qui faut. Je ne peux pas m'empêcher de le publier illico sur ce blog. Bravo, mon cher Laéronauticus, tu es un brave et je te décore derechef de la Grande croix de l'ordre des Napoléonien Plumitifs ,  avec cordon d'argent, aigle d'ivoire, et tout le tintouin.

Voilà le CR en question . Même si son rédacteur est un peu dur avec lui même.

Car si son aile cavalière a effectivement tourné bride à droite devant la hargne de la cavalerie lourde alliée, ses bataillons ont été sufisamment couillus pour entrer dans le lard des Hanovriens qui étaient occupés à ramasser des champignons dans un bois. Ils en ont fait retraiter une unité, et reculer une autre. Ca n'a pas suffi, mais c'était beau.

Quant à la cavalerie française  de l'aile gauche (cuirs et dragons), placée sous mon commandement hébété, elle n'a pas obtenu de "résultat confus" mais bien une retraite des hussards KGL et un recul des dragons légers anglais. Bref, elle a percé. Même si cela ne devait pas , là encore, remettre en cause la domination générale anglaise. Gasp, mordious und hildepute !

LE RECIT DE L'AERONAUTICUS

"Rapport de bataille du 13 octobrière de l'An XII, nouveau millénaire.
Votre Majesté,
Le corps d'armée du Béarn commandé par nos deux généraux Plume d'or et Laéronoticus, remontant le long de la Garonne, à la recherche de sacré bon cru bourgeois et autre Médoc, se trouva intercepté par les troupes en liquettes rouges, de l'armée du générallisime bordeluche Anglicole Lafumée.

L'appel de la soif étant plus fort que la sagesse de l'abstinance, les brigades Franchouillardes prirent place, devant le village de Carbon-Blanc et de sa banlieue. Les rougeauds de la perfide Albion, se concentraient pour leur part derriere les bois de ce village.

Aux ordres des officiers soiffards, l'armée française s'ébranla, envoyant en avant poste la brigade de cav légère par la droite. Sur le centre et la gauche, les 2 premiers obus envoyés à la raspaille par un artilleurs marseillais certainement, firent mouche: un général celte décapité et un chai de Pessac Léognan incendié.

Il n'en fallut pas moins, votre seigneurie, pour facher les vignerons britanniques et leur fidèles destriers qui, tel qu'à la parade déboulèrent du centre de leur ligne, et vinrent faire face à la droite française. L'infanterie de cette dernière, totalement avinée par les vapeurs du chai en feu, s'emberlificotèrent les pinceaux, les baionnettes et les canons dans le village ne sachant qui devait passer en premier. Le général en chef pouvez entendre les politesses émanant de cette bourgade:

« -Aprés vous messieurs les artilleurs!

-Mais je n'en ferais rien, passer donc messieurs les brigadiers. »

La cavalerie légère de son coté (qui en fait était le coté droit de notre armée, vous suivez toujours ?), devait être issue des vignobles alsaciens et ou bourguignons, et ne semblait rien comprendre aux ordres envoyés. D'un sauve qui peut, ils en firent un 180° minable. Les cavaliers Hollandais et belges, n'en attendaient pas moins, et le moment de doute passé devant cette manoeuvre inconnue du parfait manuel du petit cavalier émérite, les 2 régiments chargèrent et écrabouillèrent 2 escadrons de Hussards, tel le vendangeur écrasant les raisins, ou la boulangère pétrissant la pâte à pain.

Sur l'aile gauche, c'était le temps des grandes manoeuvres. La cavalerie lourde française décida un coutournement par le sud, du petit bois afin de remonter sur les hauteurs viticoles et d'y attendre les cavaliers britanniques et alliés. Ces derniers, loin d'ètre idiots, préférerent rester sur leur position. En effet, les caves alentours étaient bien plus agréables qu'une paire de gifles d'un cuirrasier à jeun !

Les rifles, pour leur part, avaient envahi un bois dans lequel ils comptaient bien y déguster le dernier Grand cru de St Emilion.

Les heures passaient... mais pas la soif. Et votre majesté, comprendra alors les opérations qui eurent lieu par la suite.

Sur l'aile droite, aprés avoir, tant bien que mal, traversée ce satané village, les brigades d'infanterie s'élancèrent contre les lignes anglaises, aux cris de :

« Vive les vendanges! A nous les boutanches de rouge ! Par ici le tire bouchon.. »... et autres.

Le flegme britannique, n'en fut que plus valorisé, et les soiffards béarnais, de la division Mouton Cadet, vinrent s'écraser sur le fer des baionnettes Hanovriennes, tandis qu'un deuxième bataillon vint s'arréter dés les premiers ceps de vignes atteints, sans même éfleurer les moindres soldats ennemis. Un salve de boulets eut raison du Divisionnaire, qui n'eu pas le temps de finir son litron, à peine débouché. Dieu ait son âme!

L'aile gauche, quant à elle, s'affaira à déloger les HommesCarbines (riflemen), du bois. Ces derniers n'eurent que le temps de ranger leur couverts, éteindre le barbecue et s'esquivèrent, vite fait bien fait.

Dans un ultime moment de désespoir, la cavalerie lourde descendit les hauteurs bordelaises, en vue de frotter les cotelettes anglaises, et pourquoi pas, se faire un bon steak de cheval léger. Mais, les résultats de cette partie de baffes équestres, fut plus que confus. Votre grantitude saura reconnaître et récompenser le courage éthilique de sa cavalerie, qui malgré tout, réussit à ébranler un régiment de hussards ennemis.

La journée touchait à sa fin, votre majesté. Et la messe était dite.... mais pas de vin de messe pour nos troupes.

Nous, généraux JJ Comte de l'Escagasse, et Patrice Duc de la Trébuchante, décidèrent du repli général, jusqu'au très fond de leur pénates béarnaises."

 

Votre majesté, vos serviteurs sauront rehausser le blason français dés la prochaine empoignade viticole, soyez-en convaincu"

 

 

LA FESSEE BELGE

Le 14/10/2012

Les carabiniers belges en train de punir les chasseurs à cheval
Les carabiniers belges en train de punir les chasseurs à cheval 

Faut toujours se méfier de la cavalerie lourde belge, tout comme de sa cousine hollandaise.

Le féroce et néanmoins retors JP de Lafumée, archevêque de Saint-Médard-en-Jalles, en a fait la démonstration pas plus tard que samedi en admnistrant une tonitruante fessée aux chasseurs à cheval et hussards qui lui faisaient face. Un grand moment de stratégie, nom de d'là !

Même si, à l'autre extrémité de la table, les cuirassiers et dragons français lui ont rappelé que les lames forgées au sud de la Garonne valent bien celles que l'on fabrique du côté de Gand ou de Namur, milliard de vingtde d'chiu de bon sang d'bois !  

Bref, ca a (La)fumé de tous les côtés. Récit de cette baston homérique dans les jours qui viennent. Car les CR, c'est comme la Queue de charrue ou la Bacchus, ça se déguste à petites gorgées, et avec un sourire béat.

 

ET UNE MORUE SALEE, UNE !

Le 11/10/2012

Le même , tel que le verrait un pendu du haut de son gibet Le Lusitanien, c'est pas rien Avant 1812, plumet de shako sur le côté, après , plumet au milieu Sur la gauche, avec les franges d'épaule vertes : un voltigeur

Le même , tel que le verrait un pendu du haut de son gibet
Le même , tel que le verrait un pendu du haut de son gibet 

Encore quelques détails à rectifier, comme d'hab (c'est aussi à ça que servent les photos), et ce sera bon.

Un nouveau bataillon portugais vient d'atterrir chez les amateurs de wargame. Il porte l'uniforme de type 1812 et ressemble aux fanas  de morue salée  qui ont fait le coup de poing deux ans plus tard à Toulouse, sur les pentes du Calvinet si ma mémoire est bonne.

Auparavant, on les avait aussi vu lors du siège de Bayonne ainsi qu'à la bataille d'Orthez, et même dans les rues de Pau.

Maintenant, je vais sans doute compléter mes batteries d'artillerie à pied anglaises. Car j'ai des manques de ce côté là. A moins que je ne remette aux Prussiens où à de la jeune garde française.

 Je m'tate, je m'gratte, j'oscille, je balance, je tergiverse... Bref, j'hésite.

Je vais sans doute faire ça au dé. Mais comme tous les miens sont limés, je connais d'avance le résultat. Hi, hi, hi.

 

BAIONNETTES AU CANON !

Le 10/10/2012

Les Hanovriens seront de la fête Et les Français viendront en nombre : 6 000 points, vingt de d'chiu ! Ca va encore manoeuvrer sec Un peu de "brutal", juste pour l'ambiance Les amateurs de claquos vont retrouver les fans de bière tiède

Les Hanovriens seront de la fête
Les Hanovriens seront de la fête 

Exposer, c'est bien beau. Bastonner, c'est mieux.

Une sanglante bataille se profile à l'horizon.

Elle aura lieu samedi prochain à Carbon Blanc, dans l'antre des  Lanciers de la Garonne, avec  un joli budget qui devrait permettre à nos baionnettes d'entrer rapidement dans le vif du sujet adverse. C'est tout ce qu'on leur demande.

 

D'UNE MARQUE A L'AUTRE

Le 09/10/2012

Les cuirs français en balade (l'excessivement onéreux Wargame) Les légers hanovriens (l'imaginatif Perry) Les ulhans prussiens qui rodent (le remarquable Calpe) La brigade hollando-belge (Perry, on s'en lasse pas) Les Anglais prêts à faire feu (Perry toujours, mais en plastique)

Les cuirs français en balade (l'excessivement onéreux Wargame)
Les cuirs français en balade (l'excessivement onéreux Wargame) 

Plongée en photos au coeur de la table exposée à Muret pendant que j'agonisais entre les bras d'infirmières au regard de braise. Y a un peu de tout : du métal et du plastique, du Wargame,du Perry et du Calpe, du français et de l'allié, du bric et du broc.  Mais c'est ça qui est bon : quand on se mélange.

 

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