Toutes ces figs à peindre encore. Raaaah lovely !

A quoi ça sert un dimanche pluvieux ? Hé ben à farfouiller dans ses fonds de tiroirs, pardi ! Histoire de voir ce que l'on a encore à peindre dans ses réserves.

Un ch'ti coup d'oeil jeté dans les caisses où j'entasse mes figs de renfort m'a permis de constater avec émerveillement, délectation et gourmandise que j'avais encore de quoi peintouiller 4 bataillons français d'infanterie ( dont un de vieille garde), et une bonne vingtaine d'officiers d'état major français et anglais.

Sans compter un tas de blessés et cadavres qui "égaieront" un jour les tables de baston, quelques civils dont des braves dames que la vision de tous ces carnages sanguinolents n'empêche pas de terminer leurs travaux de tricot, fait pas déconner quand même.

Sans omettre non plus un demi-bataillon de Prussiens, des hordes de chevaux, quelques restes d'artillerie qui me serviront bien un jour, et un gros paquet d'Amerloques dont j'ai jadis hérité. Ces gaillards  sont allés se friter aux Anglais en 1812, entre le Canada et la Nouvelle Orléans. Pour une sombre histoire de commerce, si ma mémoire est bonne.

Qu'est-ce qu'on ferait pas pour du pognon ?

Un détail intéressant. Z'avez vu la carabine sur le côté ?

Ils ont traversé la Manche à la nage avec leurs chevaux et sont arrivés, tout frais et même pas mouillés, dans ma boite aux lettres.

Les dragons légers anglais en métal de Perry viennent de m'être envoyés. Ca va compléter mon armée anglaise, qui en était dépourvue.

Une chose est sure : avec le temps pourri qu'il fait en ce moment en Béarn, ils ne vont pas être dépaysés de leur Albion natale. Milliard de vingtded'chiu ! Qu'est-ce qu'il flotte !

La bataille "à l'orient" de la ville. Les Français se replieront

Rien ne sert de galoper, il faut savoir sauter sur sa table à temps.

L'animation que j'assurerai en 2014 dans une bibliothèque de Toulouse pour évoquer le bicentenaire du siège de cette ville par lesAnglais, les Espagnols et les Portugais se précise.

Je pense que j'évoquerai l'attaque de la colline du Calvinet, lieu où se sont déroulés une grande partie des combats.

A vrai dire, colline est un bien grand mot. Car le dodelinement en question ne dépassait pas 4O mètres de haut.

J'ai déjà quelques idées sur le décor et  je vais me mettre tranquilos au travail pour essayer de faire quelque chose qui ait de l'allure. Car ça faisait longtemps que je voulais faire quelque chose sur Toulouse.

Sur les photos ci-dessus, on remarque bien l'un des problèmes auxquels se sont heurtés les Français : certaines des redoutes qu'ils avaient installées sur la colline étaient trop éloignées de la ligne de crète pour atteindre efficacement l'ennemi. Ce qui les a obligé d'amener leurs canons plus près de cette dernière. Bref, d'organiser une défense moins... redoutable.

D'autant plus que, faute d'obtenir une aide suffisante des habitants, les soldats du ch'ti père Napo n'avaient pas eu le temps de faire creuser les tranchées destinées à relier ces ouvrages défensifs.

On dira ce qu'on veut. Mais y a vraiment des jours où ça le fait pas.

Vl'a mon mini troupeau de galonnés (c'est du Wargame Foundry)

Quelques amuse-gueule avant de s'attaquer au plat de résistance.

En attendant qu'arrivent les dragons légers anglais de Perry qui, chose incroyable, manquent à mes armées godonnes, je peinturlure des colonels ainsi qu'un sapeur du 2e régiment de dragons qui viendront compléter mon état major français.

Peut-être que la prochaine fois, ça aidera ce dernier  à prendre les bonnes décisions face à l'infâme Lafumée. VENGEEAAANNNNCE !

Vl'a l'engin

Un clin d'oeil à l'intention du révérend père Lafumée : je viens de peintouiller un hussard hanovrien , du régiment de Bremen et Verden dont à propos duquel de quoi il m'avait causé.

C'est vrai que les couleurs sont sympas.

La fig a été réalisée avec un hussard KGL en plomb de Wargame Foundry (la marque la plus chère du monde, dont il me reste quelques exemplaires), et un cheval en plastique de hussard français de Perry parce qu'il porte une chabraque d'officier.

Ca le fait, non ?