Du napo dans l'air
UN PEU DE RENFORT, CA FAIT PAS DE MAL
Le 27/10/2012
V'là les gaillards. Dont deux officiers d'infanterie légère |
Tandis que les amateurs de cheddar accueillent en pavoisant leur nouveau régiment de dragons légers, les Français améliorent leur état major en l'étoffa,nt de trois nouveaux aides-de-camp. Ces derniers vont venir , si besoin était, renforcer les neurones défaillants de leurs patrons.
Comme le dit DSK en sortant de sa salle de bains : "Faut jamais négliger la valetaille".
BON, BEN, Y 'A PLUS QU'A CHARGER, HEIN ?
Le 25/10/2012
Z'ont l'air gaillards, non ? |
Comme d'hab, quelques détails à rectifier et que révèlent les photos (chacun ses habitudes. Moi avec mes gros doigts gourds et mes yeux glauques, c'est la photo qui m'apporte la vérité).
Le 23e régiment de Dragons légers anglais est terminé.
Je l'ai choisi à cause de ses parements rouge sombre tirant sur le violet. Ca s'appelle comment , déjà, cette couleur, nom d'un grenadier vérolé ? Ah oui, bordeaux, hips.
A Waterloo, le 23e LD faisait partie de la brigade de cavalerie Dornberg avec les 1er et 2e régiments de dragons légers de la Légion allemande. Tout ce beau monde était placé derrière la brigade anglaise de Halkett, pas très loin et à l'ouest de l'emplacement actuel de la butte du lion.
Des Anglais et des Ostrogoths ensemble, y a une logique après tout. Car c'est aussi une manière de réunir deux types d'amateurs de bière : la tiède et la fadasse. Tout le monde ne peut pas avoir aussi bon goût que les Belges. Hi,hi,hi .
LE COTE SOMBRE DU WARGAME
Le 24/10/2012
Premier test sur une croupe. A chacun d'apprécier |
On n'arrête pas le progrès, et on apprend tout le temps. Comme je passe une partie de mes moments libres à me creuser le cerveau pour travailler les ombrages des chevaux (ça m'obsède, ça me taraude, ça m'excite... Bref, j'y pense), je suis allé farfouiller dans un "tuto" trouvé sur internet.
Et j'ai redécouvert l'eau chaude : l'usage du cercle chromatique, qui permet de présenter les couleurs et leurs contraires.
Par exemple, le contraire du marron, c'est le bleu. Fallait y songer. Et, en délayant du bleu sur une couche de peinture marron, on obtient des ombrages subtils, mais qui semblent intéressants. C'est toujours ça de pris.
Au moins, ce soir, je m'endormirai un peu moins bête que d'habitude. Ce qui est pas peu dire.
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DES NOUVELLES DU FRONT
Le 22/10/2012
Y sont loin d'être finis. Mais ça progresse, nom de d'là ! |
Ah ! A propos, vous savez quoi ? Les dragons légers anglais avancent dare dare .
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GASP !
Le 22/10/2012
Le féroce générale Patrice de Laéronauticus vient de me faire parvenir une adresse Youtube qui m'a laissé baba, et montré que - misérable vermisseau de la baston napoléonienne - j'avais encore quelques progrès à faire.
Voici l'adresse en question . Certains d'entre vous la connaissent sûrement. Mais moi, je m'en vais de ce pas à l'ambassade de Grande Bretagne pour me faire naturaliser. Même si c'est vrai que leur bière tiède vaut pas tripette.
YoutubeLeipzig at the WHC - part 3
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Comme d'habitude vous nous régalez de vos photos et de vos commentaires qui font le sel de votre blo. Je regrette pourtant que sur cette dernière photo deux de vos figurines soient si peu visibles.
Le personnage central pourrait correspondre à un guide du Grand Quartier Général, lesquels accompagnèrent l'Empereur en Espagne en 1809 et y demeurèrent jusqu'en 1811. Gageons que ces guides-interprètes recrutés à l'origine pour leur pratique courante de la langue de Goethe aient pu être d'une quelconque utilité au bureau renseignement pour "débriefer" les prisonniers de la KGL lors de séance de ce qu'on dénomme aujourd'hui très prosaïquement
"renseignement conversationnelle" et qui à cette époque devait plus simplement se dérouler autour de quelques chopines de houblon fermenté (c'était le bon temps).
Les divers représentations qu'en donne le Commandant BUCQUOY font toutes apparaître l'aiguillette blanche sur l'épaule gauche (en grande tenue uniquement puisque seuls les Chasseurs à Cheval de la Garde avaient le privilège de porter l'aiguillette lorsqu'ils étaient en surtout. Il est vrai que leur grande tenue - façon dolman et pelisse- se prêtait mal "aux accessoires genre guirlandes de Noël même si c'est de saison).
André JOUINEAU dans la série OFFICIERS ET SOLDATS no 16 consacrée aux guides et gardes des généraux reprend pour l'essentiel les travaux de Bucquoy mais propose aussi un guide interprète en grande tenue dont l'épaule gauche dépourvue de l'aiguillette présente une magnifique épaulette blanche semblable à celle portée à droite sur toutes les représentations que je connais de cet uniforme.
Je vous sais assez vif d'esprit pour avoir depuis un moment déjà compris que vous étiez placé devant le dilemme suivant :
- soit j'écoute cet enquiquineur et je repeins mes épaulettes
- soit je renvoie mon guide interprète à la compagnie d'élite du 1er Dragon au motif que sa tenue n'est pas réglementaire.
( m'enfin, de quoi j'me mêle, et puis c'est qui le chef) dans ce cas de figure c'est souvent le subordonné qui trinque mais cette fois il n'est plus question de chopine de houblon fermenté ou de tout autre liquide d'ailleurs et lui aussi doit désormais penser tout comme vous, avant que j'intervienne "c'était le bon temps".
L'officier figurant à gauche de la photo me fait irrésistiblement penser à l'un de mes colonels d'infanterie légère que j'emploie à l'état-major d'un de mes généraux de brigade.
(oui je sais l'état major d'une brigade se cantonne à deux aides de camp et un officier d'ordonnance issu de chacun des régiments qui la compose et il faut attendre d'être promu au rang de divisionnaire pour disposer d'un adjudant-commandant mais comme dans le cas très particulier où une brigade se trouve momentanément éloignée du reste de l'armée il est expressément prévu que le Général en chef y envoie un de ses aides de camp en qualité d'officier d'état-major. Je me suis placé dans ce cas très exceptionnel tablant sur le fait que je commande une armée exceptionnelle. ( Faudra tout de même que je pense à changer de taille de rangers je ne sais pas pourquoi, je ressens une douloureuse étroitesse ces derniers temps au niveau des chevilles).
S'agissant de mon colonel détaché de l'état-major du Général en chef j'ai cru utile de glisser entre sa main gauche et les fontes de sa selle une carte de la région. La main droite jusqu'alors suspendue en l'air semble désormais désigner un point sur la carte et comme mon colonel tourne la tête vers la droite il suffit de le placer à la droite du Général tournant la tête légèrement à gauche pour obtenir une scène d'un réalisme digne de vos table de jeu.
J'emploi à cette effet une carte générique mais pour les perfectionnistes, les tatillons, les soucieux du moindre détail, bref "les emmerdeurs" il est possible de glisser entre les mains de notre colonel une carte de la bataille réellement jouée et d'en changer au gré des circonstances tant les sites traitant de la guerre d'Espagne et de la campagne de Belgique pour ne parler que de ces deux théâtres d'opération fourmillent de plan de bataille sur fond de carte d'époque dont j'ai déjà couvert les tables de mes état-majors français et britanniques.
Soyez sur que les remarques que je vous fais sont moins une critique qu'un encouragement à poursuivre. Si mes propos sont parfois teintés d'un brin de commisération ils dissimulent mal mon envie de posséder un aussi joli coup de pinceau que le votre et une plume alerte dont je me délecte chaque fois que je vais sur votre site.