blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

Du napo dans l'air

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

Du napo dans l'air

PLAN DE BATAILLE

Le 14/03/2021

V
Le scénario de la règle "Bataille Empire" qui sera testé avec les figs de Quiberon s'inspirera de l'attaque lancée à l'intérieur de la presqu'île de Quiberon par les trois colonnes républicaines après la reprise du fort Sans Culotte" par les bleus.
Quelle attaque, allez vous me dire, mézamis ? Et ben, comme un dessin vaut mieux que tous les discours d'un olibrius de mon acabit, regardez l'illustration ci-dessus, bande de ci-devants suscités.   

 

Y SONT PAS BEAUX, MES PATAUDS ?

Le 13/03/2021

L'armée républicaine commence à prendre du gras
L'armée républicaine commence à prendre du gras 
Comme je le disais l'autre jour, même si c'est pas ma préférée, je vais préparer une démo de la règle "Bataille Empire" avec des figs de révolutionnaires, de chouans et de royalistes.
Car, pour le moment, c'est la seule règle qui a eu le bon goût de publier une liste d'armée sur l'expédition menée à Quiberon en 1795 par les ch'ti gars au sang bleu et leurs potes chouans (enfin, c'est très vite dit quand on sait dans quel mépris les premiers tenaient les seconds).

Apparemment, j'ai de quoi faire pour au moins quatre joueurs, si c'est pas plus.

La même règle se moquant comme de l'an 40 (1740, ça va de soi) de la taille des soclages que l'on applique, je suis en effet en mesure de constituer des bataillons de taille moyenne à quatre socles de quatre figs chacun. 

En tout, ça me fait pour le moment 7 bataillons moyens auxquels viennent s'ajouter deux petites unités d'infanterie , dont une de gendarmes, à deux socles chacune. 
Le tout étant pimenté avec un chouia de cavalerie (pas très nombreuse à Quiberon) ainsi que par deux batteries d'artillerie. 

Bref, largement de quoi se bastonner quand on sait que, dans les temps qui viennent, trois autres bataillons d'infanterie peuvent encore sortir de dessous mes pinceaux hasardeux. Sans parler d'un rab de chasseurs à cheval.

Par contre, il me manque des officiers à cheval. D'où cet appel au peuple : si d'aucuns, voire même certains d'entre vous, savent dans quelle marque de figs je peux trouver des officiers révolutionnaires, je ferai entonner en leur honneur "La victoire en chantant" , en canon avec martèlement de godasses trouées, par mes troupes au grand complet. 
Bon, après, je garantis pas que mes biffins avinés soient tous dans le ton, hein ?






 

 

Le 12/03/2021

V'là les godelureaux.
V'là les godelureaux. 
Encore quelques moustaches à souligner et ce sera bon.
Un nouveau bataillon républicain est prêt à donner de la baïonnette contre les chouans et les émigrés royalistes de Quiberon.
A noter les falzars bariolés de certains biffins, tels que le montrent des illustrations des volontaires de l'époque.
Quant aux drapeaux, ils sont inspirés de ceux présentés sur l'excellent site internet d'Alfons Canovas : 
 http://miniaturasmilitaresalfonscanovas.blogspot.com/2018/02/banderas-n-2-durante-la-revolucion.html Gracias amigo ! 



 

 

LES BLEUS DEBOULENT

Le 09/03/2021

" Vive la Nation ! "
" Vive la Nation ! " 
Un nouveau bataillon répubicain est en cours de préparation (figs en plastique Victrix). Car y faut ce qu'il faut pour mâter les brigands et les royalistes enfermés dans la presqu'île de Quiberon.

Maintenant que mes troupes commencent à s'étoffer, je vais également tester leur valeur sur une table en unités compactes et constituées avec la règle "Bataille Empire". 
C'est pas ma préférée - loin s'en faut - car je la trouve un chouia trop contraignante et manquant quelque peu d'huile dans les rouages décisionnels. Mais elle présente au moins un avantage.
C'est la seule règle qui ait , à ma connaissance du moins, prévu des listes d'armée pour l'expédition de Quiberon en 1795.
Donc, autant voir ce que ça donne sur la lande rase et dodelinante de la presqu'île. Si ça le fait pas trop, on essaiera aut'chose, voilà tout.

Comme d'hab, le test sera proposé dans le cadre du club des Hussards d'Isengard. Une joyeuse assemblée où l'on est curieux de tout et, surtout, où l'on essaie de ne pas se prendre le chou sur tout et n'importe quoi. J'y ai en effet plus de souvenirs de rigolades que de bras de fer.
Et ça, mon pote, c'est précieux.

 

 

LA RUDE JOURNEE DE FRANKY

Le 06/03/2021

Les lieux du drame, dans toute leur horreur Comment on dit "no pasaran" en ricain ? Franky-la-Guigne et l'arbitre (acheté) qui rigole Les Nordistes attaquent au centre. Chaaaaarge !

Les lieux du drame, dans toute leur horreur
Les lieux du drame, dans toute leur horreur 
Samedi 6 mars 1863, 13 heures et des poussières, quelque part dans les Appalaches bretonnes. 

Alors que partout ailleurs il fait un temps superbe, un inquiétant nuage gris surplombe le sud sécessionniste. Je parle du sud de Rennes, évidemment. 
 « Une fois encore, j’ai pas de bol » grommelle le général Frank S. Monteladessus (S. pour scoumoune) en regardant le ciel ténébreux qui donne une allure glauque à Bruzcity,  sa ville d’adoption située à deux pas de la capitale des cowboys Ilsontvilains .

Habitué à ce que le Destin s’acharne contre lui, le gaillard  ne croit pas si bien dire. 
A peine vient-il sortir de chez lui, que l’une de ses  bottes écrase une merde molle déposée sur le trottoir par un clébard miteux qui traine sa misère dans le quartier.
« Aaaaarrrgh, du pied droit, c’est pas bon signe » ralougne le militaire.

Qu’à cela ne tienne !  Contre vents et marées, « Franky-la-guigne », comme l’ont surnommé ses hommes dépités,  est décidé à faire son devoir jusqu’au bout. Car, à quelques miles de là, une rude bataille l’attend.

Celle-ci doit opposer ses bataillons de tuniques grises aux troupes nordistes du général Lucky-Jack, son homologue unionniste arrivé  le matin même de la riante cité de Vannestown.   Le genre de veinard, le cul bordé de kouign amman, à qui tout réussit quand il s’agit de balancer des dés limés sur une table de wargame.  

« Un sacré pistonné plutôt ! »  rectifie Franky dans sa barbe, parfaitement conscient que l’arbitre de la rencontre, le très vénal et corruptible Philipp von Potdevin (un ancien galonné d’origine teutonne qui se fait facilement soudoyer si l’on sait bien s’y prendre)  s’arrangera sournoisement pour faciliter la tâche à son ennemi du jour.

De fait, Damned Franky a tout juste eu le temps de prendre en main ses troupes confédérées qu'il voit les  Nordistes investir une colline située au beau milieu de ses lignes de défense. Cela, sous les encouragements effrénés du fort peu discret Potdevin.

Ulcéré par cet évident parti pris arbitral,  le général sudiste cherche à se calmer en se versant une tasse de café.
Mais, ce faisant, il bute bêtement dans une chaise, trébuche, chancèle, loupe la cafetière et se renverse le jus bouillant sur la main droite. Celle qui lui sert justement à lancer les dés des parties de « P’tit Tondu », la règle tactique adoptée pour cet affrontement.

Horreur, brûlure, jurons et consternation. Le résultat ne se fait pas attendre.
Sur son aile gauche, sur son aile droite comme au centre de son dispositif, dès qu’il s’agit d’obtenir un résultat intéressant pour soutenir un tir ou une charge, Frank-le-Maudit, tombe sur des 1, des 2, des 3, des 4, mais fort peu de 5 et jamais ou quasiment pas de 6.
Comme si un marabout morbihannais (consulté, soit dit en passant, le matin même par ce petit malin de général Jack)  avait jeté un sort sur les dés dont il se sert pour accompagner ses tactiques guerrières.

Triste spectacle que celui-là ! Que dis-je ? Une véritable hécatombe chiffrée, la grand’messe des jets foireux, l’horreur à six faces… Bref, l’enfer aléatoire.
Franky-le-damné ne s’en remettra pas.

A l’heure où le couvre-feu se profile sur le champ de bataille, la cause est entendue pour les vainqueurs nordistes. Quant à Frank-la-Galère, il n’a plus qu’à compter ses abattis (tandis que Philip von Potdevin en fait de même avec les dollars que lui a refilés en douce Jack-le-Prévaricateur. Mais jetons un voile pudique sur ce détail scabreux de la rencontre).

L’histoire ne dit pas si, en revenant vers ses pénates, le général sudiste écrasera un chat noir avec sa bagnole. Ni si , après avoir marché une seconde fois dans la merde de chien qui se trouve sur le trottoir, il se cognera par mégarde la tête contre un poteau EDF installé devant sa chaumine.
Mains une chose est certaine. Moi, si j’étais à sa place, un bouillon et au lit . Hi, hi, hi !


 

 

Minibluff the card game

Hotels